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RATOUIS DE LIMAY, Paul
Mis à jour le 23 août 2009
(15 septembre 1881, Paris – 30 avril 1963, Paris)
Auteur(s) de la notice : JACKALL Yuriko
Profession ou activité principale
Archiviste, conservateur de bibliothèque
Autres activités
Historien de l’art
Sujets d’étude
Le pastel français, l’art français du XVIIIe siècle (peinture, sculpture, gravure, architecture…), la carrière d’Aignan-Thomas Desfriches (notamment ses activités de collectionneur de dessin)
Carrière
1881 : naissance à Paris de Paul Marie Ratouis de Limay : issu d’une famille ancienne (dont les origines connues remontent au début du XVIe siècle), il est le fils d’Alexis Ratouis et Lanos Cadet de Limay ; son frère cadet, Henri Ratouis de Limay (1863-1951) sera nommé conservateur du Musée municipal de Châteauroux en 1921 et chargé de la réorganisation de cette institution ainsi que de la rédaction d’un catalogue de ses collections (Catalogue sommaire du musée de Châteauroux [musée Bertrand] et du musée Lapidaire, 1942)
1907 : publie son premier livre, Un amateur orléanais au XVIIIe siècle, Aignan-Thomas Desfriches (1715-1800) ; parrainé par Pierre Marcel et Jean Guiffrey, il devient membre de la Société de l’Histoire de l’Art français (1er juillet)
1911-1918 : secrétaire adjoint de la Société de l’Histoire de l’Art français (mobilisé pendant la guerre de 1914-1918, il peut cependant assister à certaines séances de la Société à Paris)
1921 : secrétaire du XIe Congrès international d’histoire de l’art (organisé par la Société de l’Histoire de l’Art français en collaboration avec l’université de Paris) ; chargé notamment de la mise en œuvre (avec Gabriel Rouchès) des actes du Congrès (3 vol., 26 septembre – 5 octobre 1921, Paris)
1921-1931 : secrétaire général de la Société de l’Histoire de l’Art français
1923-1932 : archiviste et chef du service des archives photographiques du ministère des Beaux-Arts
1932-1960 : conservateur en chef de la bibliothèque de l’Union centrale des arts décoratifs
1933- 1934 puis 1945-1946 : président de la Société de l’Histoire de l’Art français
1946 : Le Pastel en France au XVIIIe siècle est publié et dédié à la mémoire de son fils, Philippe, tué accidentellement d’un coup de feu le jour de la Libération de Paris le 26 août 1944
Chevalier de la Légion d’honneur en qualité d’archiviste au ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts (22 mai 1926)
Étude critique
« Le XVIIIe siècle a véritablement été l’âge d’or du pastel », affirme Paul Ratouis de Limay en avant-propos de son livre Le Pastel en France au XVIIIe siècle (1946) ; il s’y attache à démontrer, avec succès, combien cet art subtil et aux nuances diverses, convenait à la représentation des étoffes chatoyantes et des décors luxueux de l’époque. Ces propos ont été repris depuis lors, à la lettre, dans des ouvrages de référence tels que Pastels. XVIe et XVIIIe siècles de Geneviève Monnier (1972). C’est donc véritablement Ratouis de Limay, défenseur passionné du pastel, qui avait mis en place, au fil de ses nombreux écrits et avec une précision novatrice, les bases de cette pensée. Il est en effet le premier à porter un regard sérieux sur une technique trop souvent négligée, tant par les conservateurs que par les chercheurs, mais qui, affirme-t-il, « constitue l’un des plus brillants chapitres de l’histoire de l’art français, au XVIIIe siècle ».
L’intérêt que Ratouis de Limay porte aux arts graphiques se comprend aisément : son aïeul, Aignan-Thomas Desfriches (1715-1800), peintre, graveur et collectionneur averti de dessins, avait laissé à sa famille nombre d’œuvres de qualité ainsi qu’une riche correspondance, dont celle avec Jean-Baptiste Perronneau (vers 1715-1783). Ces trésors éveillent très tôt la passion du jeune Ratouis de Limay qui entreprend, dès 1904, une reconstitution méticuleuse de la vie et de l’œuvre de Desfriches ; de ses recherches, il tire un ouvrage exhaustif, à la fois biographie et analyse critique. Il y détaille les activités de collectionneur de son aïeul, ainsi que les innovations techniques apportées par ce dernier au domaine du dessin. L’élaboration de ce livre conduit Ratouis de Limay au Cabinet des dessins du musée du Louvre où il acquiert de solides connaissances dans les arts graphiques du XVIIIe siècle. Il assiste également à cette époque aux cours d’histoire de l’art de l’École du Louvre, où Henry de Chennevières, conservateur du musée du Louvre, remarque sa rigueur dans la recherche, sa maturité, ainsi que son érudition. L’ouvrage sur Desfriches, publié en 1907, est d’ailleurs préfacé par Chennevières. Il y exprime son admiration pour le collectionneur, mais réserve ses plus beaux éloges pour le biographe.
Tout au long de sa carrière, Ratouis de Limay ne cesse de revenir sur ses premières recherches avec un souci permanent d’enrichir l’histoire de l’art de documents inédits. En 1916, est ainsi intégralement publié l’inventaire de la collection Desfriches, document qu’il découvre dans les fonds familiaux. L’étude de ces archives privées permet également à Ratouis de Limay de reconstituer le cercle amical de son aïeul. En 1913, il consacre un article au « confrère en curiosité » et correspondant fidèle de Desfriches, Louis-Robert de Saint-Victor (1738- ?) et ne néglige pas non plus de rapprocher son aïeul d’autres artistes : il fait ainsi publier dans le Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français de 1950 sept lettres inédites de Charles-Nicolas Cochin fils (1715-1790) écrites à Desfriches. L’étude passionnée qu’il mène sur Desfriches lui ouvre la voie sur un sujet plus vaste, dans lequel il s’investit encore davantage, celui du pastel. C’est en analysant la collection de Desfriches qu’il découvre quatre pastels de Jean-Baptiste Perronneau, artiste qui fera l’objet de sa deuxième grande étude, réalisée en collaboration avec Léandre Vaillat.
Sa décision de se pencher sur l’œuvre d’un pastelliste du XVIIIe siècle est inattendue. Certes, une véritable reconnaissance des arts du XVIIIe siècle a lieu au début du XXe siècle, période de maturité intellectuelle de l’historien de l’art Ratouis de Limay. Mais la « re-découverte » de l’art du siècle d’Antoine Watteau et de François Boucher (souvent attribuée de manière excessive aux frères Goncourt) n’éveille aucun regain d’intérêt pour le pastel : aucune étude détaillée n’y est effectivement consacrée, si ce ne sont les deux expositions organisées par la Société des pastellistes en 1885 et par la marquise de Ganay en 1908. Cette deuxième exposition, « Cent Pastels », est d’envergure, mais elle est toutefois sévèrement critiquée pour son manque de rigueur scientifique dans la rédaction des notices et dans les attributions (Maurice Tourneux est peut-être l’un des plus acerbes, dénonçant que « certaines mentions étaient d’une insuffisance flagrante et d’une dangereuse inexactitude », Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, 1908). Il faut donc attendre 1909 et la publication par Ratouis de Limay de son J.-B. Perronneau pour que le pastel retrouve ses lettres de noblesse. Cet ouvrage est tout de suite accepté comme source de référence dans le domaine des arts graphiques, comme le remarquera Jean Vallery-Radot en 1964 lors d’un éloge prononcé devant la Société de l’Histoire de l’Art français.
De retour de la guerre de 1914-1918, Ratouis de Limay entre dans une période de consécration professionnelle marquée par la concrétisation de liens avec des institutions du monde de l’art français. Nommé archiviste au sein du ministère des Beaux-Arts en 1923, il est chargé de la mise en place d’une archive photographique comportant des clichés d’œuvres d’art conservées dans les musées français, d’édifices civils ou religieux ayant une valeur architecturale ou historique ; y sont même intégrées des photographies de la guerre de 1914. Conservateur de la bibliothèque de l’Union centrale des arts décoratifs (UCAD) dès 1932, il tient à faire connaître cette institution au grand public et y consacre un essai en 1956, La Bibliothèque de l’Union centrale des arts décoratifs.
Toujours en fonction à la bibliothèque de l’UCAD, il entreprend son important essai, L’Art français au XVIIIe siècle (paru dans la collection « L’Art des origines à nos jours » sous la direction de Léon Deshairs), étude rigoureuse qui reflète la richesse des connaissances de Ratouis de Limay, passionné par tous les genres et toutes les formes d’art du XVIIIe siècle. Sa souplesse intellectuelle se manifeste également par de multiples interventions devant la Société de l’Histoire de l’Art français (organisation dont il est membre à partir de 1907 et jusqu’à sa mort en 1963) : il aborde des sujets inattendus tels que celui de l’influence du style français sur les arts décoratifs de la Turquie ou encore celui des rapports entre la musique et les arts picturaux (violoncelliste de talent, il semble avoir apporté un intérêt tout particulier à ces dernières investigations). Au-delà de ses conférences devant la Société de l’Histoire de l’Art français, il publie de nombreux ouvrages et articles. Ainsi, Les Artistes écrivains (1921), recueil d’écrits d’artistes des XVe au XVIIIe siècles ou encore son article de 1925, paru dans La Demeure française sur l’histoire et l’architecture du château de Champs.
Le pastel reste, cependant, son véritable sujet de prédilection qu’aucune autre forme d’art ne semble avoir remplacé à ses yeux. En 1925, lui est confiée la préparation du catalogue de pastels des XVIIe et XVIIIe siècles figurant dans les collections du musée du Louvre. Il s’associe ensuite à l’Exposition de pastels français des XVIIe et XVIIIe siècles (1927) en tant que co-rédacteur du catalogue avec Émile Dacier. Le succès de cette exposition, d’après Le Bulletin de l’art ancien et moderne de 1927, « le plus bel effort qui ait jamais été fait d’un groupement de portraits », amène Ratouis de Limay et Dacier à collaborer sur l’ouvrage Pastels français des XVIIe et XVIIIe siècles, également dédié à cet événement. Son livre de 1946, Le Pastel en France au XVIIIe siècle, représente l’aboutissement de ses recherches sur le pastel, mais il réalise, au fil de sa carrière, de nombreux autres articles sur le sujet : « L’exposition de pastels français au XVIIe et au XVIIIe siècles » qui paraissent dans la Gazette des Beaux-Arts de 1927, deux articles sur le pastelliste Jean-François Gounod figurent l’un dans la Revue de l’art ancien et moderne de 1929 et l’autre dans le Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français de 1929 ; un article sur Adélaïde Labille-Guiard est édité dans Le Dessin de 1947, enfin une étude des deux pastels de la main de J.-B. Perronneau au musée de l’Opéra est publiée dans les Archives de l’art français de 1959.
Yuriko Jackall
Principales publications
Ouvrages et catalogues d’expositions
- Un amateur orléanais au XVIIIe siècle, Aignan-Thomas Desfriches (1715-1800) : sa vie, son œuvre, ses collections, sa correspondance, lettres du duc de Chabot, de Cochin, Descamps, Mgr de Grimaldi, de Miroménil, Perronneau, J. Vernet, Watelet, Wille, etc. ; préface du marquis de Chennevières, conservateur au musée du Louvre… Suivi d’un Essai de catalogue de l’œuvre peint, dessiné et gravé de Desfriches par André Jarry. Paris : Honoré Champion, 1907.
- J.-B. Perronneau, 1715-1783, sa vie et son œuvre. Collab. de Léandre Vaillat. Paris : F. Gittler, 1909, 146 p. ; 2e éd. : Paris et Bruxelles : G. Van Oest & Cie, 1923 (« Bibliothèque de l’art du XVIIIe siècle »).
- Les Artistes écrivains. Paris : Librairie Félix Alcan, 1921, 124 p. (« Art et Esthétique »).
- Musée du Louvre : les pastels du XVIIe et du XVIIIe siècle. Paris : Éditions Albert Morancé, 1925.
- « Exposition de pastels français du XVIIe et du XVIIIe siècle », Paris, Galerie Charpentier, Hôtel Jean-Charpentier, 23 mai-26 juin 1927, 82 p. Collab. d’Émile Dacier, préf. de Gaston Brière. Paris : G. Vanoest.
- Pastels français des XVIIe et XVIIIe siècles. Étude et notices d’Émile Dacier ; préf. de David Weill. Paris : G. Van Oest, 1927, 128 p.
- Le Pastel en France au XVIIIe siècle. Paris : Éditions Baudinière, 1946.
Articles, extraits
- « Amateur orléanais au XVIIIe siècle, Aignan-Thomas Desfriches (1715-1800) ». Extrait de la Revue « Le Dessin », s. d.
- « Catalogue critique des œuvres d’artistes français réunies à l’exposition de Cent Portraits de femmes du XVIIIe siècle ouverte à la salle du Jeu de paume des Tuileries, avril-juillet 1909 ». Collab. d’Émile Dacier et al. Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, 1909, p. 118-153.
- « Le Portrait d’Abraham van Robais, par Perronneau au musée du Louvre ». Les Musées de France, 1912, p. 74-75.
- « Un collectionneur rouennais au XVIIIe siècle, le président Robert de Saint-Victor ». Extrait des Archives de l’art français : Mélanges Lemonnier, 1913, nouv. période, t. VII.
- « Un inventaire de la collection de l’amateur orléanais Aignan-Thomas Desfriches ». Archives de l’art français : Mélanges offerts à M. Jules Guiffrey, 1916, nouv. période, n° VIII, p. 261-270.
- « Jean-Baptiste Perronneau, painter and pastellist, 1715-1783 ». Trad. de D. Brinton. The Burlington Magazine, 1920, n° 36, p. 35-46.
- « Jean-Baptiste Perronneau, painter and pastellist, 1715-1783 – II ». Trad. de D. Brinton. The Burlington Magazine, 1920, n° 36, p. 65-72.
- « Un pastel de J.-B. Perronneau au château de Drottningholm (Suède) ». La Revue de l’art ancien et moderne, 1922, n° XLI, p. 390-392.
- « Une statue de Polyphème attribuable à Puget ». Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, 1922, p. 337-338.
- « Perronneau inédit. II. Le “Portrait d’enfant” de la collection David Weill ». La Revue de l’art ancien et moderne, 1924, n° XLV, p. 354-356.
- « Le Château de Vaux-le-Vicomte ». L’Art et les Artistes, 1925, n° 58, p. 310-314.
- « Champs ». La Demeure française, 1925, n° 3, p. 3-13.
- « L’Exposition de pastels français au XVIIe et au XVIIIe siècles ». Gazette des Beaux-Arts, 1927, p. 321-338.
- « Pièces inédites de collections particulières : un pastel de Jean-François Gounod ». La Revue de l’art ancien et moderne, 1929, p. 36-38.
- « Les Perronneau d’Orléans et de Tours ». Bulletin des musées de France, 1931, n° 4, p. 85-87.
- « L’Art français au XVIIIe siècle ». In Deshairs Léon, dir., L’Art des origines à nos jours. Paris : Librairie Larousse, 1933. 2e vol., p. 9-104.
- « Les Archives photographiques des Beaux-Arts ». Congrès archéologique de France, 1934.
- « Un chirurgien sculpteur, le docteur Charles Villandre ». L’Art et les Artistes, 1936, n° 32, p. 236-239.
- « Fichier musical des archives photographiques des Beaux-Arts laissé par André Tessier ». Revue de musicologie, 1936, nouv. série, n° 60, p. 161-178.
- « Une portraitiste du XVIIIe siècle. Madame Labille-Guiard ». Le Dessin, 1947, n° 3, p. 99-111.
- « Quelques lettres inédites de Charles-Nicolas Cochin fils à Aignan-Thomas Desfriches ». Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, 1950, p. 143-149.
- « La Bibliothèque de l’Union centrale des arts décoratifs ». L’Information culturelle artistique, 1956, n° 4, p. 1-6.
- « Deux pastels de J.-B. Perronneau au musée de l’Opéra : les portraits du chorégraphe J. G. Noverre et de Madame Noverre ». Archives de l’art français, 1959, nouv. période, n° XXII, p. 187-190.
Cours prononcés
- « 8 janvier 1909. Quelques rectifications aux notes critiques sur les œuvres de peinture et de sculpture réunies à l’exposition des Cent Pastels du XVIIIe siècle, ouverte à la Galerie Petit en mai-juin 1908 ». Collab. de Léandre Vaillat. Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français. Paris, 1909, p. 58-61.
- « 13 mai 1910. Un pastel du musée d’Amsterdam ». Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français. Paris, 1910, p. 194-195.
- « 2 février 1912. Le buste du poète Robbé de Beauveset par J.-B. Lemoyne ». Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français. Paris, 1912, p. 65-68.
- « 4 mars 1921. Un buste de Lenormant du Coudray par Olivier. Deux portraits de J.-B. Perronneau ». Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français. Paris, 1921, p. 51.
- « 7 décembre 1923. Quelques œuvres inédites de J.-B. Perronneau ». Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français. Paris, 1923, p. 323-326.
- « Conférence faite sur les archives photographiques des Beaux-Arts le 8 mars 1927 ». Paris : Groupe de l’art du Sénat, 1927.
- « 4 janvier 1929. Un pastel de François-Louis Gounod ». Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français. Paris, 1929, p. 11-13.
- « 5 juillet 1929. Quelques notes sur les pastellistes du XVIIIe siècle ». Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français. Paris, 1929,p. 174-179.
- « 2 juillet 1937. Un décorateur français en Turquie au XIXe siècle. Charles Séchan ». Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français. Paris, 1937, p. 157-179.
- « 10 mai 1940. Un portrait de Stanislas-Auguste, roi de Pologne par J.-B. Perronneau ». Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français. Paris, 1940, p. 57-62.
- « 5 novembre 1949. Un chanteur de l’Opéra, graveur et collectionneur, au début du XIXe siècle. Michel Nitot-Dufresne ». Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français. Paris, 1949, p. 70-78.
Bibliographie critique sélective
- Roger-Milès Léon. – Exposition de cent pastels du XVIIIe siècle par Latour, Perronneau, Nattier […] et de bustes par Houdon, Pajou […] organisée par Mme la Marquise de Ganay au profit de la Société française de secours aux blessés militaires. Paris : Galerie Georges Petit, 1908, 102 p.
- Tourneux Maurice. – « Notes critiques sur les œuvres de peinture et de sculpture réunies à l’Exposition des cent pastels du XVIIIe siècle ouverte à la Galerie Petit en mai-juin 1908 ». Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, 1908, p. 158-161, 227-234.
- Vaillat Léandre. – « 4 décembre 1908. Quelques documents sur Perronneau ». Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français. Paris, 1908, p. 212-217.
- Saunier Charles. – « Quelques aspects de la production de Perronneau, à propos de deux portraits retrouvés ». La Revue de l’art ancien et moderne, 1922, p. 21-31.
- Dacier Émile. – « Perronneau inédit. I. Cinquante œuvres nouvelles de J.-B. Perronneau ». La Revue de l’art ancien et moderne, 1924, p. 345-354.
- Jamot Paul. – « Notes sur l’exposition des pastels français du XVIIe et XVIIIe siècles ». Bulletin de l’art ancien et moderne, 1927, n° 740, p. 209-213.
- C. D. [Campbell Dodgson]. – « Review : Pastels Français des XVIIe et XVIIIe siècles by Émile Dacier ; P. Ratouis de Limay ». The Burlington Magazine. Juin 1928, vol. 52, n° 303, p. 313-314.
- Temerson Henri. – Biographies des principales personnalités françaises décédées au cours de l’année 1963. Paris, 1964.
- Vallery-Radot Jean. – « Discours ». Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français. Paris, 1964, p. 207-208.
- Duclaux Lise et al. – Dessins français du XVIIIe siècle, amis et contemporains de P.-J. Mariette : Paris, musée du Louvre, 1967, 105 p.
- Monnier Geneviève. – Pastels. XVIIe et XVIIIe siècles, préf. de Maurice Sérullaz. Paris : Éditions des musées nationaux, Paris, 1972, 192 p. (« Inventaire des collections publiques françaises »).
- Cailleux Jean. – « Three Portraits in Pastel and Their History ». The Burlington Magazine, 1971, n° 824, p. i-iv.
- Roland Michel Marianne. – Le Dessin français au XVIIIe siècle. Fribourg : Office du Livre ; Paris : Éditions Vilo, 1987, 263 p.
- Salmon Xavier. – Les Pastels. Préf. de Jean-Pierre Babelon. Paris : Réunion des musées nationaux ; Versailles : Musée national du château de Versailles, 1997, 254 p.
Sources identifiées
Paris, Archives nationales
- Documents relatifs à l’organisation des services de l’administration des Beaux-Arts : documents concernant les archives photographiques des Beaux-Arts (F21/3982 A & B)
Paris, Bibliothèque des arts décoratifs
- Documents relatifs à l’historique de la bibliothèque et à l’évolution de la collection Maciet (dont l’article de Ratouis de Limay sur la bibliothèque) (B 3/33)
- Brochures de Ratouis de Limay (dont exemplaires de plusieurs articles et extraits publiés ainsi qu’une photographie intitulée « Salle des Cariatides aménagée pour la représentation donnée en l’honneur du tricentenaire de Molière, 18 janvier 1922 » (F215)
- Manuscrit de Ratouis de Limay intitulé Essai de bibliographie de l’art en France au XVIIIe siècle (F/216)
- Cahier manuscrit de Ratouis de Limay sur Notes sur les artistes du XVIIIe siècle (F/217). [Étape sans doute préliminaire à la réalisation de son essai L’Art français au XVIIIe siècle]
En complément : Voir la notice dans AGORHA