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RICCI, Seymour (de)
Mis à jour le 29 janvier 2013
(17 mai 1881, Twickenham, Middlesex, Angleterre – 25 décembre 1942, Suresne, Paris)
Auteur(s) de la notice :
RAMSAY Nigel
Profession ou activité principale
Homme de lettres ; bibliographe et historien du livre
Autres activités
Historien de l’art ; épigraphiste ; journaliste ; collectionneur
Sujets d’étude
Histoire du livre (typographie, reliures, gravures, bibliothèques et collectionneurs, XIIe-XVIIIe siècles) ; enlumineurs italiens, XIVe-XVe siècles ; histoire de l’art français, XVe-XVIIIe siècles ; histoire du mobilier français, XVIIe-XVIIIe siècles ; épigraphie et numismatique grecque et romaine ; archéologie préhistorique, égyptienne, grecque, romaine, médiévale, mérovingienne et de la Renaissance
Carrière
1890-1898 : scolarité au lycée Janson de Sailly, Paris
1896-1901 : études à l’École pratique des hautes études, Paris (bachelier ès-lettres, 1896-7 ; licencié ès-lettres, 1901)
Mai 1901 : acquiert la nationalité française
1904 : mission en Italie, chargé par le ministère de l’Instruction publique
1905, 1908-1909 : missions en Égypte, chargé par le ministère de l’Instruction publique
1911-1912 : mission en Allemagne et en Russie, chargé par l’Académie des Inscriptions
1914-1919 : mobilisé comme chasseur à pied de 2e classe, puis comme interprète aux armées britanniques (trois ans et demi de front)
Nov. 1918 : mission aux États-Unis, chargé par le ministère de la Guerre
1929-1930 : Sandars Reader in Bibliography, université de Cambridge
1929-1933 : critique d’art du New York Herald
1929-1933 : missions aux États-Unis, chargé par la Library of Congress, Washington
1942 : décès ; il repose au cimetière du Père-Lachaise à Paris
Officier de la Légion d’honneur (3 avril 1935)
Étude critique
Seymour de Ricci était encore adolescent lorsqu’il décida du cours que sa vie allait prendre. Ses condisciples du lycée Janson de Sailly le surnommaient Pic de la Mirandole et, avec le même scepticisme teinté d’ironie, reprenaient le sobriquet que lui avait donné son grand aîné, Theodore Mommsen (1817-1903), auquel il avait présenté ses premiers essais d’épigraphie antique : enfant prodige. Ricci a su courir avant de savoir marcher : il commença à publier livres et articles avant d’avoir quitté le lycée ou lorsqu’il étudiait encore à l’École pratique des hautes études. Le surnom que lui donnaient ses camarades lui convenait d’autant mieux qu’il ne se souciait pas de s’attacher exclusivement à un domaine particulier, préférant passer fréquemment d’un terrain d’étude à un autre ; mais il est vrai, cependant, qu’il demeurait fidèle à chacun d’eux et y revenait constamment au fil de ses publications, années après année. Le surcroît de labeur que supposait la mise à jour de ses connaissances dans ces divers domaines d’élection ne l’arrêtait pas, car c’était un travailleur hors du commun, doué d’ailleurs d’une mémoire exceptionnelle, mais il s’imposait une charge excessive dont sa santé devait pâtir. Son ami Louis Réau rapporte qu’il sacrifiait tout à l’avancement de ses recherches – « un martyr de l’érudition » – ce dont témoigne sa mort prématurée, alors que ses facultés intellectuelles étaient au zénith. Il tomba malade peu après l’entrée des nazis à Paris et mourut à l’hôpital, au terme d’une lente agonie, à l’âge de soixante et un ans.
Ricci fut essentiellement un autodidacte. Cependant, il eut plusieurs maîtres intellectuels dont l’inspiration influa sur le cheminement de ses travaux : Émile Picot, Léopold Delisle et surtout Salomon Reinach. Pour ce dernier – un homme vigoureux, sans enfants, débordant d’énergie et extrêmement productif – Ricci fut une sorte de fils adoptif ; dans ses jeunes années, il collabora comme assistant à certains travaux de Reinach, remplissant avec lui un programme de compilation érudite pour constituer des répertoires exhaustifs sur diverses catégories de matériaux. Même après qu’il eut bifurqué pour suivre sa propre voie, Ricci continua de visiter Reinach chaque semaine, dans la maison que ce dernier habitait près de Paris. Il y avait pourtant entre les deux hommes une différence de fond : alors que Reinach était historien d’art au premier chef (quoiqu’il fût directeur du musée national des Antiquités), Ricci privilégiait l’approche archéologique. Il préférait travailler à partir d’observations précises, et souvent dans le dessein de relier chaque détail d’un certain type à d’autres particularités du même ordre, ou d’un ordre analogue. Il se préoccupait moins de dégager les grandes lignes de tel ou tel développement général (l’histoire du style, par exemple) que ses recherches étaient susceptibles d’éclairer. Il écrivait pour ses confrères en érudition et se proposait d’informer plutôt que d’instruire.
Si les publications de Ricci se signalent par leur ampleur, si leur valeur a résisté à l’épreuve du temps, elles le doivent à sa méthodologie. Celle-ci reposait sur le principe d’une parfaite maîtrise des sources manuscrites et imprimées, au service d’une histoire des collections qui enveloppait à la fois leur formation, l’établissement de leur catalogue et leur fin éventuelle. Ces recherches l’amenèrent notamment à explorer la documentation érudite très loin en amont, et ce jusqu’au XVIe siècle. Le maniement de ce genre de matériaux était le propre de l’épigraphie, dans le cas fréquent où les plus anciennes transcriptions ont pu conserver des traces que le passage du temps a effacées par la suite. Mais, plus singulièrement, il comprit très tôt l’intérêt documentaire des catalogues de ventes aux enchères : il n’était pas âgé de plus de vingt ans quand il commença à les collectionner. La recherche des anciens catalogues de ventes de livres, de peintures, d’objets d’art, d’antiquités ou de monnaies anciennes devint bientôt pour lui une fin en soi et, à la fin de sa vie, il en possédait quelque 60 000 exemplaires. Beaucoup d’entre eux étaient annotés, avec les noms des acquéreurs et divers détails consignés de sa main ou par d’autres, car il en usait comme d’instruments de travail. Il les avait d’ailleurs minutieusement indexés dans de vastes fichiers, entre autre par nom de propriétaires et d’artistes. D’un point de vue intellectuel, le temps et l’énergie qu’il consacrait aux catalogues de ventes eurent bien sûr pour effet de renforcer son intérêt pour l’histoire des collections. Lorsqu’il devint clair qu’il ne s’emploierait de façon régulière dans aucune institution – les quelques tentatives connues qu’il fit entre vingt et trente ans comme conservateur de musée restèrent sans suite – ses connaissances relatives à l’histoire des œuvres lui permirent de devenir un chroniqueur artistique de première force. Il lui suffisait de parcourir une collection de peintures, de livres imprimés, de manuscrits ou d’objets d’art, pour en rendre compte de façon utile et originale. Par ailleurs, il s’était constitué une vaste photothèque qui lui permettait de retrouver facilement une vue d’ensemble ou détaillée de la plupart des tableaux de quelque importance.
Malgré son éclectisme, notons cependant que dans sa jeunesse et jusqu’à trente ans, Ricci s’intéressa surtout à l’égyptologie et à l’épigraphie, études alors très courues, où les ambitions, la mode aidant, se mesuraient volontiers en ces années 1890-1900, et où il rencontra un réel succès. En tant qu’égyptologue, il s’en tint prudemment aux textes grecs et coptes, sur pierre ou sur papyrus, et il n’a cessé d’écrire dans ce domaine que vers 1930. La peinture du XVe siècle, tout particulièrement les Primitifs, l’attira beaucoup aux alentours de 1910 ; mais il se tourna progressivement vers l’art du livre. Il se trouvait là dans son élément. De manière peu commune pour l’époque, il comprit que chaque livre médiéval avait son histoire propre, dont témoignait maint aspect particulier qu’un érudit à l’œil aguerri et disposant d’une expertise technique adéquate pouvait déceler.
De fait, c’est en tant qu’historien du livre que Ricci nous apparaît clairement aujourd’hui comme un pionnier. Il était capable d’analyser aussi bien le texte, la typographie que la reliure d’un livre ; sur des sujets comme l’art de la gravure des livres illustrés du XVIIIe siècle français (et sur les dessins correspondants), il avait acquis une maîtrise incontestée, et il exerça également ses talents sur des sujets tels que les enluminures des manuscrits italiens du XIVe et du XVe siècle. Autre compétence enfin – et non des moindres – il était capable de déchiffrer et de retrouver la signification de toutes sortes d’inscriptions, noms, devises, simples marques de marchands ou de collectionneurs, ce qui lui permettait de reconstituer l’histoire d’un livre après sa sortie des presses.
Séparé de sa première épouse durant la première guerre mondiale, bientôt remarié, Ricci se retrouva chargé de famille : les enfants issus de ses deux mariages devaient être élevés et éduqués. La chronique d’art, les revues littéraires et artistiques ne lui assuraient que de maigres ressources, bien qu’il fût depuis 1929 correspondant parisien du New York Herald. Cependant, il avait tissé d’autres liens aux États-Unis : à la fin de la guerre, il y avait accompagné en mission le frère de Salomon Reinach, Théodore, dont il était également très proche, membre de l’Institut, ancien député, et dont le patronage politique ne pouvait que lui être utile. A l’occasion de ce voyage, il découvrit les richesses des collections nord-américaines en matière de manuscrits médiévaux, ce qui allait peu à peu l’inciter à entreprendre l’œuvre maîtresse à laquelle son nom demeure encore attaché aujourd’hui, le Census of Medieval and Renaissance Manuscripts in the United States and Canada. Étant judicieusement parvenu à s’assurer le soutien de l’American Council of Learned Societies et, par ce biais, de la Library of Congress, il s’attela à ce travail dès 1929 ; le texte, achevé en un peu plus de six ans, fut publié en trois volumes (1935-1940). Cette somme étonnante, il la produisit seul (même si, pour l’organisation matérielle, il bénéficia de l’assistance de W.J.Wilson, que la Bibliothèque du Congrès avait mis à sa disposition) : elle rassemblait les notices descriptives de 15000 manuscrits (provenant de 494 bibliothèques publiques et, pour 278 d’entre eux, de fonds privés) avec, pour chacun, des indications précises sur la littérature subséquente et, bien entendu, l’établissement de sa provenance. Comme tous ces manuscrits médiévaux n’avaient rejoint l’Amérique du Nord que depuis un siècle ou deux, Ricci put reconstituer les étapes de leur histoire européenne, collections et salles de ventes, grâce aux fichiers de son domicile de la rue Boissière. Il lui suffisait d’examiner brièvement le manuscrit pour rattacher tel exemplaire spécifique à un texte, à un artiste ou à un copiste donné.
Le Census se voulant un travail de synthèse (quoique d’une grande originalité de conception, d’exécution et de détail), c’est relativement aux manuscrits les plus importants et à leur vaste littérature secondaire qu’il trouve son meilleur emploi. Aussi est-il particulièrement précieux pour son traitement de la Pierpont Morgan Library de New York (actuellement Morgan Library and Museum), et de la New York Public Library ; mais il est aussi complet et précis en ce qui concerne, par exemple, la Huntington Library (San Marino, Californie) et la Folger Shakespeare Library (Washington, D.C.). Ricci trouva les manuscrits rangés dans les casiers où leurs derniers propriétaires les avaient laissés, aucun érudit ne les avait consultés, et il s’avéra capable de décrire de manière exemplaire ces ouvrages, littéraires pour la plupart et dont les plus récents remontaient au second quart du XVIIe siècle. Ironie du sort, un inconvénient matériel a peut-être nui à ce monument d ‘érudition, du fait que le Census fut publié en deux forts volumes (un total de 2342 pages imprimées sur un papier de bonne épaisseur), ce qui ne facilite pas le maniement de l’ensemble, bien que l’index soit présenté en un volume séparé. Réparti en quatre volumes de 600 pages, on en aurait d’autant mieux mesuré l’utilité et la valeur.
Le Census représentait une réussite si éclatante dans le domaine de l’érudition que Ricci songea naturellement à lui donner pour suite un ouvrage comparable concernant l’Angleterre. En 1934 il assura les bases matérielles de son projet grâce à un modeste soutien financier de l’Institute of Historical Research de l’Université de Londres. Il se mit au travail avec l’énergie qui le caractérisait, en ne comptant comme à son habitude que sur la seule assistance d’un secrétaire. En 1939, il avait établi 40000 fiches relatives aux manuscrits et aux collections conservées dans des institutions publiques et 20 000 autres pour les collections privées existantes ou dispersées. Mais la guerre interrompit ses activités, et il ne nous reste aujourd’hui que ces 60 000 fiches, conservées dans la Salle de Paléographie de l’Université du London’s Senate House Library (consultables en ligne au Département des Manuscrits de la Bibliothèque Nationale de France ainsi qu’à l’Huntington Library, Californie).
Cependant, Ricci était bien plus qu’un simple catalogueur de manuscrit, et même davantage qu’un remarquable historien du livre. Cet esprit alerte fut toujours fasciné par les innovations méthodologiques. Il se trouva seulement que ses talents en matière de catalogage étaient sans cesse sollicités, ce qui l’amena à se consacrer à ce genre de travail. Son approche de la taxonomie était particulièrement originale : c’est ainsi que les descriptions de Twenty Renaissance Tapestries from the J. Pierpont Morgan Collection aboutissent à un exercice de datation en règle, qui lui permet de dresser une chronologie des différents modèles de coiffures féminines. Les cours qu’il a professés à diverses reprises n’ont jamais été publiés, excepté les Sandars lectures in Bibliographie, réunies en 1930 sous le titre de English Collectors of Books and Manuscripts, 1530-1930, and their Marks of Ownership. Ce recueil, mieux qu’aucun autre de ses livres, a conservé toute son utilité, du fait que le sujet y est exposé de manière particulièrement limpide ; mais il témoigne également des qualités d’interprétation du savoir dont l’auteur était capable, lorsqu’il pouvait prendre quelque distance avec les minuties de sa discipline.
Un intérêt passionné pour les œuvres du XVIIIe siècle ou de périodes plus anciennes n’aurait pu, à lui seul, garantir l’incontestable succès que connut de Ricci comme chroniqueur d’art. C’était, de fait, un individu extrêmement sociable qui gravitait – surtout dans les années 1900-1910 – dans les cercles parisiens de l’avant-garde littéraire et artistique. Il était lié d’amitié avec plusieurs spécialistes de haute volée, qu’il s’agisse de Bernard Berenson (il caressa un moment le projet de réordonner et de restructurer l’ensemble de ses écrits) ou de Henri Omont (conservateur des manuscrits de la Bibliothèque nationale), et il fréquentait régulièrement les salons de personnalités aussi variées qu’Anatole France ou la princesse Bibesco. En 1928, notamment pour venir en aide à son amie Louise Weiss, il se présenta à la députation sous l’étiquette féministe dans le Ve arrondissement de Paris.
La Seconde Guerre mondiale compta, quoique indirectement, parmi les causes de sa mort : le choc de la défaite ébranla manifestement une santé fragile. D’origine juive, il eut la chance d’échapper à la déportation. Ayant formulé le vœu que l’ensemble de ses collections soit légué à la Bibliothèque Nationale et à la Réunion des Musées nationaux, son domicile fut protégé du pillage après son hospitalisation. Mais, pour la Bibliothèque Nationale, l’hiver 1942-1943 n’était pas la période la plus propice à l’accueil de ses papiers et de ses livres, dont la majeure part demeura de longues années en attente de catalogue. Malheureusement, les possibilités d’accès à ses fiches de travail se sont heurtées depuis à des difficultés insurmontables. C’est pourquoi la réputation de Seymour de Ricci reste exclusivement attachée à son œuvre publiée. Ses notes de travail qui, dans l’esprit de l’auteur, devaient servir à de nouvelles générations de chercheurs, attendent toujours leur emploi.
Nigel Ramsay, Senior Research Fellow, School of Law, University of Exeter
(traduit de l’Anglais par Jean Piétri)
Principales publications
Ouvrages et catalogues d’expositions
- Répertoire épigraphique de la Bretagne occidentale et en particulier du département des Côtes du Nord. St Brieuc, Imprimerie Francisque Guyon, 1898.
- A Census of Caxtons. [Londres], Bibliographical Society.
- Catalogue raisonnée des premières impressions de Mayence (1445-1467). Mayence, Gutenberg Gesellschaft, 1911.
- Catalogue of a collection of mounted porcelain belonging to E.M. Hodgkins. Paris, Philippe Renouard, 1911.
- Nouvelle (6e) édition, corrigée et augmentée, de Henri Cohen, Guide de l’amateur de livres à gravures du XVIIIe siècle. Paris, A. Rouquette, 1912
- Description d’une série de tapisseries gothiques appartenant à M. J. Pierpont Morgan. Exposées au bénéfice de la Société des Amis du Louvre. Paris, Typographie Philippe Renouard, 1912.
- Catalogue of a collection of ancient rings formed by the late E. Guilhou. Paris, Imprimerie de l’Art, 1912.
- Catalogue of twenty Renaissance tapestries from the J. Pierpont Morgan collection. Paris, Typographie Philippe Renouard, 1913.
- Description raisonnée des peintures du Louvre, t. I, Ecoles étrangères. Italie et Espagne. Paris, Imprimerie de l’Art, 1913.
- Exposition d’objets d’art du Moyen-Age et de la Renaissance, organisée par la marquise de Ganay à l’ancien Hôtel de Sagan, mai-juin 1913. Paris, E. Levy, [1914].
- Le style Louis XVI. Mobilier et décoration. Paris, Hachette, 1913
- Catalogue of early Italian majolica in the collection of Mortimer L. Schiff. New York (imprimé à l’Imprimerie des Lettres et des Arts, Bois-Colombes), 1927.
- Les Styles Louis XIV et Régence. Mobilier et décoration. Paris, Librairie Gründ, 1929.
- Ville de Paris. Musée Cognacq-Jay. Catalogue. Paris, 1929.
- English collectors of books and manuscripts (1530-1930) and their marks of ownership. Cambridge, The University Press, 1930.
- The Gustave Dreyfus collection. Renaissance bronzes. Oxford, The University Press, 1931.
- The Gustave Dreyfus collection. Reliefs and plaquettes. Oxford, The University Press, 1931.
- Census of Medieval and Renaissance manuscripts in the United States and Canada, (with the assistance of W.J. Wilson). New York, H.W. Wilson Company, 1935-40, 3 tomes.
- French signed bindings in the Mortimer L. Schiff collection. New York, 1935 (imprimé par l’Imprimerie Lecram-Servant, Paris).
- Dessins du dix-huitième siècle. Collection Albert Meyer. Catalogue. Paris, Jean A. Seligmann, 1935.
- Bibliographie de Salomon Reinach. Paris, Société d’édition Les Belles-Lettres, 1936.
Direction d’ouvrages et de revues
- Art in Europe, numéros 1-3, avril-juillet 1914. Revue entièrement rédigée par Ricci ; publiée simultanément en français et en anglais.
Articles
- Compte rendu de « Cecil Torr, Memphis and Mycenae : An examination of Egyptian chronology and its application to the early history of Greece (1896) ». Revue archéologique, 3e sér., XXIX, 1896, p. 128-133.
- « Répertoire épigraphique de la Bretagne occidentale et en particulier du département des Côtes-du-Nord ». Mémoires de la Société d’émulation des Côtes-du-Nord, XXXV, 1897, p. 233-284.
- « Note sur quelques antiquités gallo-romains trouvées à Etaples, Pas-de-Calais ». Procès-verbaux de la Société nationale des Antiquaires de France, 1897, p. 338-350.
- « Le calendrier Gaulois de Coligny ». Revue celtique, XIX, 1898, p. 213-223, XXI, 1900, p. 10-27, et XXIV, 1903, p. 313-316.
- « Notice inédite de Peiresc sur les tableaux de Fontainebleau en 1625 ». Revue archéologique, 3e sér., XXXV, 1899, p. 342 (commenté par S. Reinach, p. 464-465).
- « Inventaire sommaire des manuscrits légués à la Bibliothèque de l’Institut par feu Edmond-Frédéric Le Blant, à la Bibliothèque de l’Institut ». Revue archéologique, 3e sér., XXXVI, 1900, p. 274-280.
- « Un nouveau manuscript épigraphique de Peiresc ». Revue archéologique, XXXVI, 3me sér., XXXVI, 1900, p. 425-440.
- « Le roi Sanchkarā de la XIe dynastie sur une inscription d’Abydos ». Revue archéologique, 3e sér., XXXVII, 1900, p. 318-320.
- « Le milliaire le plus méridional du monde. Milliaire d’Abou Tarfa, en Nubie ». Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-lettres, 1900, p. 78-82.
- Compte-rendu : « Ulrich Wilcken, Griechische Ostraka (1899) ». Revue des études grecques, XIII, 1900, p. 223-231.
- « La barbe de Charlemagne [sur la mosaïque du Latran] », Revue archéologique, 3me sér., XXXVIII, 1901, p. 245-248.
- « Bulletin papyrologique », I-X. Revue des études grecques, XIV, 1901, p. 163-205, -XLIII, 1930, p. 404-446.
- « Auktionskatalog der Sammlung G. Libris ». Berliner philologische Wochenschrift, 1905, col. 109-110.
- « The Zouche Sahidic Exodus fragment ». Proceedings of the Society of Biblical Archaeology, XXVIII, 1906, p. 54-67.
- « Liste sommaire des manuscrits grecs de la Bibliotheca Barberina ». Revue des bibliothèques, XVII, 1907, p. 81-123.
- « Un groupe d’œuvres de Roger van der Weyden ». Gazette des Beaux-Arts, XXXVIII, 3e pér., 1907, p. 177-198.
- « Inventaire sommaire des manuscrits du musée Plantin à Anvers ». Revue des bibliothèques, XX, 1910, p. 217-232.
- « Jean Richenbach, un relieur du XVe siècle ». Zentralblatt für Bibliothekswesen, 1910, p. 409-412.
- « Le Louvre en 1830 ». Revue archéologique, 4m sér., XVII, 1911, p. 344-347.
- « L’art du Moyen Âge et de la Renaissance à l’Hôtel de Sagan ». Gazette des Beaux-Arts, 4e pér., X, 1913, p. 68-76.
- « Un document inédit sur l’histoire de la collection Campana » (en collaboration avec Henri de Rothschild). Revue archéologique, 4me sér., XXII, 1913, p. 115-118.
- « Un triptyque de Rogier au Louvre. La date du triptyque de Rogier au Louvre ». Revue archéologique, 4e sér., XXXII, 1913, p. 282-285.
- « Musée Jacquemart-André. Les peintures » et « Musée Jacquemart-André. Les objets d’art ». Les Arts, nos. 146 (février 1914), p. 1-32, et 153 (septembre 1914), p. 1-132.
- « Les collections d’objets d’art du Moyen Âge et de la Renaissance ». Revue archéologique, III, 1916, p. 98-115.
- « Noël de Harsy, imprimeur Rouennais du xve siècle ». Journal des Savants, XIV, 1916, p. 513-516.
- « Paul Meyer (1840-1917) ». Revue archéologique, 5e sér., VI, 1917, p. 430-454.
- « Émile Picot (1844-1918) ». Revue archéologique, 5e sér., VIII, 1918, p. 333-339.
- « A Handlist of Latin classical manuscripts in American libraries ». Philological Quarterly, I, 1922, p. 100-108.
- « A Flemish tapestry for Melbourne ». Burlington Magazine, XL, 1922, p. 163-171 [p. 163-164 par Sir Martin Conway].
- « Un album de dessins de Jacopo Bellini au musée du Louvre ». Revue archéologique, 5e sér., XVII, 1923, p. 88-98.
- « Un calice du trésor de Saint-Denis ». Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-lettres, 1923, p. 335-339.
- « Note sur un triptyque attribué à Nardon Pénicaud ». Le Musée, 1924, p. 26-30.
- « La collection Holford ». Gazette des Beaux-Arts, 5e pér., XI, 1925, p. 35-42.
- « Les manuscrits de la collection Henry Yates Thompson ». Bulletin de la Société française de reproductions à peintures, X, 1926, p. 42-72.
- [« Les fouilles de Glozel »]. Bulletin de la Société nationale des Antiquaires de France, 1926, p. 238-244.
- « Les reliures dites de Maioli ». Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-lettres, 1926, p. 177-181.
- « Théodore Reinach (1860-1928) ». Revue des études juives, 86, no. 172, octobre-décembre 1928, p. 113-130.
- « Deux historiens de la reliure. G.D. Hobson et E.P. Goldschmidt ». Bulletin du Bibliophile, VIII, 1929, p. 164-172.
- « Le maître de l’Exhumation de saint Hubert ». In Mélanges Hulin de Loo, Bruxelles et Paris, Librairie Nationale d’Art et d’Histoire, 1931, p. 283-291.
- « Une sculpture inconnue de Verrocchio ». Gazette des Beaux-Arts, 6me pér., XI, 1934, p. 244-245.
- « Vers un Corpus des peintures florentines ». Gazette des Beaux-Arts, 6me pér., XII, 1934, p. 110-122.
- (Anonyme). « La bibliographie et la bibliothèque de Salomon Reinach ». Revue archéologique, 6e sér., VII, 1936, p. 241-243.
- « Survey of Manuscripts in the British Isles ». Supplement to the Bulletin of the Institute of Historical Research, XIV, 1937, p. 65-68.
- « Catalogue des dessins ». In Chefs d’œuvre de l’art français, 1937. Paris, Palais National des Arts, 1937, p. 205-331.
- « Onze Normands en Terre sainte ». In Mélanges syriens offerts à Monsieur René Dussaud. Paris, Librairie Paul Geuthner, 1938, vol. I, p. 87-90.
Bibliographie critique sélective
- L. Réau.– « Seymour de Ricci ». Beaux-Arts, 20 janvier 1943, p. 16.
- E. Ph. Goldschmidt.– « Seymour de Ricci, 1881-1942 ». The Library, The Library, 4e sér., XXIV, 1943-4, p. 187-194.
- J. Porcher.– « À la Bibliothèque nationale : le legs Seymour de Ricci ». Bibliothèque de l’École des chartes, CV, 1944, p. 229-233.
- J. Adhémar.– « Pour les historiens d’art : avec le legs Seymour de Ricci entre au Cabinet des Estampes une documentation précieuse sur les artistes anciens et modernes ». Arts, 9 mars 1945, p. 1 et 3.
- C. Picard.– « Seymour de Ricci (1881-1942) ». Revue archéologique, 6e sér., XXIV, 1945, p. 118-120.
- Joan Gibbs.– « Seymour de Ricci’s ‘Bibliotheca Britannica Manuscripta’ ». In Calligraphy and Palaeography. Essays Presented to Alfred Fairbank, A.S. Osley (éd.). Londres, Faber and Faber, 1965, p. 81-91.
- Nigel Ramsay.– « Ricci, Seymour Montefiore Robert Rosso de (1881-1942) ». In Oxford Dictionary of National Biography, C. Matthew (éd.). Oxford, Oxford University Press, 2004, t. 46, p. 638-640.
Sources identifiées
- Londres, University of London
- Senate House Library, Special Collections (Palaeography Room) : fichiers concernant les bibliothèques et collectionneurs anglais, MS 901/1-4
- Paris, Bibliothèque nationale de France, Archives
- Dossier S. de Ricci : E91/b4.
- Paris, Bibliothèque nationale de France, département des manuscrits occidentaux
- Fonds Seymour de Ricci (lettres reçues par Ricci ; sans cote).
- Paris, Bibliothèque nationale de France, réserve des livres rares
- Rés.m.Q.410 à 445.
En complément : Voir la notice dans AGORHA