Informations sur l’INHA, ses actualités, les domaines et programmes de recherche, l’offre de services et les publications de l’INHA.
RUPRICH-ROBERT, Victor
Mis à jour le 24 janvier 2009
(18 février 1820, Paris – 7 mai 1887, Cannes)
Auteur(s) de la notice : QUILLIER DE SAINT-PHALLE Sophie (de)
Profession ou activité principale
Architecte, restaurateur
Autres activités
Historien de l’art
Sujets d’étude
Art du XIe et XIIe siècles, art de la Renaissance, art du XVIIe siècle, arts décoratifs
Carrière
1836 : commence à étudier l’architecture sous la direction de Simon-Claude Constant-Dufeux
1838 : entre à l’École des beaux-arts, section architecture
1843 : suppléant d’Eugène-Emmanuel Viollet-Le-Duc à l’École nationale et spéciale de dessin pour le cours d’histoire et de composition de l’ornement
1847 : demande au ministre de l’Intérieur à être chargé de la restauration des monuments historiques des Landes, du Gers, des Hautes-Pyrénées et des Basses-Pyrénées
1848 : architecte diocésain de la cathédrale de Bayeux et des édifices diocésains de Séez
1848 : architecte diocésain de la cathédrale de Séez
1849 : auditeur de la Commission des arts et édifices religieux
1849-1886 : collabore régulièrement à la Revue générale de l’architecture et des travaux publics
1853 : rapporteur auprès du Comité des édifices paroissiaux
1854-1868 : restauration de l’église de La Trinité ou Abbaye-aux-Dames à Caen
1854 : construction de la chapelle de l’Immaculée Conception au petit séminaire de Séez
1855 : rapporteur près le Comité des inspecteurs généraux des édifices diocésains
1855 : obtient une médaille de 2e classe à l’Exposition universelle
1857 : architecte diocésain de Nevers
1858-1864 : construction de l’église Saint-Jean-Baptiste à Flers (Orne)
1859 : professeur d’ornement à l’École nationale et spéciale de dessin, en remplacement de Viollet-le-Duc, démissionnaire
1859 : construction de l’église d’Athis (Orne)
1859-1870 : dessinateur du mobilier de la Couronne
1860 : participe au remeublement de la galerie François Ier et du vestibule de la chapelle du château de Fontainebleau
1863-1881 : restauration de l’église d’Autheuil (Orne)
1864-1870 : restauration du château de Falaise
1864 : membre du jury de l’École des beaux-arts
1866-1873 : travaux au lycée Henri IV
1867 : expose le trône de l’Empereur à l’Exposition universelle
1867-1883 : restauration de l’église Saint-Étienne ou Abbaye-aux-Hommes à Caen
1868-1870 : restauration du maître-autel de l’église du Val-de-Grâce
1870 : succède à Constant-Dufeux à la direction de son atelier
1870-1886 : restauration de la tour du château d’Oudon
1873-1879 : restauration de la salle des États du château d’Amboise
1873 : membre de la Commission des monuments historiques
1874 : restauration de l’église Saint-Martin à Argentan
1874 : dessine le nouveau frontispice de la Revue générale de l’architecture et des travaux publics
1876-1878 : restauration de l’église d’Ouistreham (Calvados)
1877 : architecte diocésain d’Albi et de Reims
1877 : construction de l’Abbaye-aux-Bois, rue de la Chaise dans le 7e arrondissement de Paris
1878 : inspecteur général des monuments historiques
1879 : travaux de surélévation (2e étage) du collège des Irlandais, 5 rue des Irlandais (Paris, 5e arrondissement)
1881 : directeur de la Société des antiquaires de Normandie pour l’année
1882 : président du jury international pour les récompenses (section architecture) à l’Exposition de Vienne
1883 : désigné pour diriger les fouilles à poursuivre dans les arènes de Lutèce
Membre de l’Association des peintres, sculpteurs, architectes, graveurs et dessinateurs (1847) ; membre de la Société centrale des architectes (1850) ; chevalier de la Légion d’honneur (1861) ; membre de la Société du dîner des 50 (1862) ; officier de la Légion d’honneur (1880) ; officier de l’Instruction publique (1880) ; membre honoraire et correspondant de l’Institut royal des architectes britanniques (1881) ; chevalier de l’Étoile polaire de Suède (1881) ; commandeur de l’ordre de François-Joseph d’Autriche (1882) ; membre de l’Académie royale de Madrid ; membre de la Société des beaux-arts de Caen ; membre de la Société des antiquaires de Christiania ; membre du Comité des arènes de Lutèce ; membre de la Commission de l’enseignement du dessin ; membre du Comité des amis des monuments parisiens ; membre du Comité des inscriptions parisiennes
Étude critique
La carrière de Victor Marie Charles Ruprich-Robert est marquée par deux personnalités que sont Simon-Claude Constant-Dufeux et Eugène-Emmanuel Viollet-le-Duc. Formé à l’École des beaux-arts dans l’atelier libre du premier, il est dès 1843 le suppléant du second à l’École nationale de dessin et de mathématiques. Cette double influence est à l’origine des deux pôles de sa carrière : l’architecture et les arts décoratifs.
Les études préalables menées en amont de ses chantiers de restauration pour le compte des monuments historiques et des édifices diocésains marquent les débuts de ses réflexions d’historien de l’art. Outre les traditionnels rapports où l’histoire du monument occupe une place importante, certaines restaurations sont prétextes à des ouvrages plus complets tel L’Église et le monastère du Val-de-Grâce (1875). De même, de son intervention sur les églises abbatiales de Caen naissent deux ouvrages, Les Voûtes de l’Abbaye-aux-Hommes à Caen (1861) et L’Église Sainte-Trinité (ancienne Abbaye-aux-Dames) et l’Église Saint-Étienne (ancienne Abbaye-aux-Hommes) à Caen (1864), qui posent les bases de sa réflexion sur l’architecture normande. Néanmoins, on constate dès ses premiers écrits que Ruprich-Robert n’énonce pas de réelles hypothèses sur l’histoire de l’architecture en général. Il s’attache plus à établir une chronologie exacte de l’histoire des monuments, de leur fondation à leurs récentes restaurations. Ses efforts se concentrent sur la datation des différentes parties des édifices. Ses conclusions font alors l’objet de controverses et plus tard de critiques. Mais, d’une façon générale, l’étude approfondie du monument lui permet une grande précision.
Ses missions de restaurateur sont à l’origine de la somme que constitue L’Architecture normande aux XIe et XIIe siècles en Normandie et en Angleterre, parue en livraisons de 1885 à 1889. Le but est bien différent de celui des précédentes publications qui consistent essentiellement en monographies de monuments. Ici, dit-il, « c’est en définitive l’histoire de l’architecture que nous avons voulu étudier, et non l’histoire complète de tel ou tel monument […], nous cherchons modestement à apporter notre pierre à un édifice historique commencé, et qui ne sera peut-être jamais absolument terminé ». On y trouve toutefois des observations reprises de ses précédents ouvrages. C’est également l’occasion de justifier, dans le commentaire des planches, certaines de ses restaurations. Son œuvre majeure n’est en fait qu’une synthèse de ses publications antérieures. L’intérêt réside dans la minutieuse analyse architecturale et dans le caractère didactique de l’ouvrage. L’introduction et le résumé conclusif synthétisent sa pensée, offrant ainsi au lecteur une approche simplifiée. De même, la présentation à même échelle de plusieurs édifices sur une même planche facilite les comparaisons. Afin d’illustrer son propos, il représente les édifices sans ajout postérieur. De cette vision découle sa conception de la restauration, empruntée à Viollet-le-Duc, qui est de rétablir le monument dans son « état d’origine ». Bien que Ruprich-Robert évoque Constant-Dufeux dans l’introduction, il s’inscrit dans la descendance tardive de Viollet-le-Duc. Toutefois, il reprend dans son résumé certaines idées exposées dans Le Dictionnaire raisonné de l’architecture pour les discuter. Il reproche ainsi à Viollet-le-Duc de considérer les Normands comme de simples « praticiens » et non comme des « inventeurs » et rappelle que l’empreinte dont ceux-ci marquèrent l’architecture anglaise est à l’origine de longs et féconds échanges artistiques.
La publication de l’ouvrage a été saluée par les contemporains, notamment par la Revue générale de l’architecture et des travaux publics : en 1884, César Daly reprend quelques lignes de l’introduction et ajoute, pour tout commentaire, « ce n’est pas une “pierre”, c’est bien un monument, en tout digne de la beauté de l’architecture normande aux XIe et XIIe siècles » ; le ton est donné. Pourtant les historiens d’art et les archéologues qui approfondiront l’étude de l’architecture normande de l’époque romane ne s’inscriront pas toujours dans la lignée de l’architecte. Ses réflexions sur l’école normande sont rapidement dépassées par celles de Camille Enlart, Eugène Lefèvre-Pontalis puis Marcel Aubert. Dans la préface de sa thèse de 1939 consacrée à l’influence de l’architecture normande dans le nord de la France, Marcel Anfray affirme que les travaux de ses prédécesseurs, si louables soient-ils, restent insuffisants et il se propose de les compléter d’une « étude plus approfondie » (Marcel Anfray, L’Architecture normande, son influence dans le nord de la France au XIe et XIIe siècle, 1939, p. XI). Pourtant, son ouvrage reste très proche de L’Architecture normande et, s’il ne cite pas Ruprich-Robert dans sa préface parmi ses prédécesseurs, il ne cesse de le mentionner dans le corps du texte, allant même jusqu’à reprendre in extenso des passages de L’Église Sainte-Trinité et l’Église Saint-Étienne. Il est un des rares auteurs avec, plus tard, Maylis Baylé (1979), à mentionner les observations de Ruprich-Robert, quitte à les contester. La plupart des historiens d’art postérieurs n’évoqueront que ses remarquables relevés ; ainsi, ses planches sont maintes fois citées par Robert de Lasteyrie.
La presse a également été un médium privilégié par Ruprich-Robert. Fidèle collaborateur de la Revue générale de l’architecture et des travaux publics, il y publie de nombreux articles sur des points de détails tels que crédences, piscines et fonts baptismaux, ou encore peintures murales. Ces articles seront également repris dans L’Architecture normande.
En 1859, Ruprich-Robert devient titulaire du « cours d’histoire et composition d’ornement » de l’École nationale de dessin et de mathématiques, auparavant dispensé par Viollet-le-Duc. Suppléant de ce dernier depuis 1843, il assure en fait la totalité de l’enseignement depuis 1850. En 1877, lorsque l’école prend le nom d’École nationale des arts décoratifs, l’intitulé du cours devient « histoire de l’art et composition d’ornements ». Ruprich-Robert se retrouve ainsi officiellement élevé au rang d’historien de l’art. Le cours, quasiment inchangé, reste divisé en quatre parties, la première étant un « résumé succinct des belles époques de l’art ». Mais l’histoire de l’art, si elle est pour lui essentielle à la compréhension des styles, n’est pas l’objectif de son enseignement. La formation à l’École nationale de dessin et de mathématiques est avant tout pratique ; il ne s’agit pas de former des théoriciens de l’art mais bien de futurs décorateurs.
Si l’influence de Viollet-le-Duc sur l’enseignement de Ruprich-Robert est indéniable, celui-ci y apporte toutefois sa propre sensibilité. Ainsi les rapports entre archéologie, architecture et arts décoratifs y occupent une place majeure alors que Viollet-le-Duc n’en fait pas explicitement état. De même, l’étude de la botanique qui n’était pas enseignée par ce dernier y est très présente.
La Flore ornementale, publiée entre 1866 et 1876, véritable synthèse de cet enseignement botanique, s’inscrit dans cette perspective didactique. Il s’agit plus ici d’une grammaire de l’ornement que d’une histoire des styles de décoration florale. Les planches mettent en évidence la structure de la plante et montrent comment elle peut donner naissance à un motif ornemental. Cette stylisation de la flore préfigure les motifs de l’Art nouveau.
Malgré une riche carrière d’architecte-restaurateur et d’historien d’art, Ruprich-Robert tombe, au cours du XXe siècle, dans un relatif oubli. Il est peu cité dans les publications consacrées en général à l’histoire de l’histoire de l’art et très rarement dans celles dédiées à l’art roman. Comme la plupart des architectes-restaurateurs de son temps, son nom s’efface derrière celui de Viollet-le-Duc.
Sophie Quillier de Saint Phalle, historienne de l’art, galerie Marie Watteau et Françoise Hamon, professeur émérite d’histoire du patrimoine (Paris IV-Sorbonne)
Principales publications
Ouvrages et catalogues d’expositions
- Les Voûtes de l’Abbaye-aux-Hommes à Caen. Caen : Hardel, 1861.
- L’Église Sainte-Trinité (ancienne Abbaye-aux-Dames) et l’Église Saint-Étienne (ancienne Abbaye-aux-Hommes) à Caen. Caen : Hardel, 1864.
- Flore ornementale : essai sur la composition de l’ornement, éléments tirés de la nature, et principes de leur application. Paris : Dunod, 1866-1876, 2 vol.
- École impériale de dessin et de mathématiques appliqués à l’industrie. Notes lues dans la séance du 3 mars 1868 à MM. les professeurs de l’école réunis en commission… par M. V. Ruprich-Robert… Notes particulières au cours d’histoire et de composition de l’ornement. Paris : J. Claye, 1874.
- Les Arènes de Lutèce. Conférence à la session du Congrès des architectes français de 1873. Paris : Dicher, 1875.
- L’Église et le Monastère du Val-de-Grâce (1645/1665). Paris : Morel, 1875.
- Réflexions sur l’enseignement de l’architecture en 1881. Paris : Morel, 1882.
- De l’influence de l’opinion publique sur la conservation des anciens monuments. Discours prononcé à la séance annuelle de la Société des antiquaires de Normandie, en 1881, suivi de documents sur la tour centrale de la cathédrale de Bayeux. Paris : Morel, 1882.
- Histoire et Description de l’hôpital militaire du Val-de-Grâce (anciennement église et monastère). Paris : Plon, 1883.
- La Cathédrale de Séez (Orne). Paris : Des Fossez, 1885.
- Des architectes attachés à la Commission des monuments historiques. S. l. : s. n., 1886.
- L’Architecture normande aux XIe et XIIe siècles en Normandie et en Angleterre. Paris : Librairie des imprimeries réunies, 1885-1889, vol. 1 ; vol. 2.
- Le Chapiteau normand aux XIe et XIIe siècles. Mâcon : s. n., s. d.
Articles
- « Caricature des divers âges d’architecture ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, VIII, 1849-1850, col. 164.
- « Crédences et piscines dans les édifices religieux, I ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XI, 1853, col. 337.
- « Crédences et piscines dans les édifices religieux, II ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XII, 1854, col. 178-183.
- « Bénitiers et fonts baptismaux du Moyen Âge et de la Renaissance, I ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XI, 1853, col. 289.
- « Bénitiers et fonts baptismaux du Moyen Âge et de la Renaissance, II ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XXI, 1863, col. 97.
- « Cul-de-lampe de la salle capitulaire de l’église de Bonnefond ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XII, 1854, col. 65.
- « Peintures murales dans l’ancienne chapelle Notre-Dame-du-Vivier à Séez ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XII, 1854, col. 113.
- « Peintures murales de l’église de Montsaunès ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XII, 1854, col. 113.
- « Marché aux légumes dit Bailles de fer à Malines (Belgique) ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XIV, 1856, col. 274.
- « Description du tombeau de Sophie, fille de Jacques Ier, roi d’Angleterre ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XVI, 1858, col. 6.
- « Plans pour la restauration de l’Abbaye-aux-Dames, de Caen, soumis à SM l’Empereur ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XVI, 1858, col. 46.
- « Église d’Athis ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XVII, 1859, col. 224-226.
- « Sur deux heurtoirs qui se trouvaient dans l’ancienne rue des Rosiers à Paris ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XVII, 1859, col. 245.
- « Le Premier des décorateurs, c’est l’architecte ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XX, 1862, col. 263.
- « Chapelle du petit séminaire de Séez ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XX, 1862, col. 98-101.
- « Compte rendu de l’ouvrage Ingres, sa vie, son œuvre ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XXV, 1867, col. 47.
- « Bains et Lavoirs de Caen ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XXVII, 1869, col. 105.
- « L’Auteur d’un meuble est forcément un architecte ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XXVIII, 1870, col. 118.
- « Polémique Garnier/Trélat ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XXX, 1872.
- « Notice biographique sur Adolphe Lance ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XXXII, 1875, col. 34.
- « Réflexion sur l’enseignement de l’architecture ». La Semaine des constructeurs, 4 février 1882.
- « La Ruine des Tuileries ». Bulletin de la Société des amis des monuments parisiens, I, 1885, p. 40-42.
- « Le Val-de-Grâce ». Bulletin de la Société des amis des monuments parisiens, I, 1885, p. 226.
- « Les Architectes diplômés par le gouvernement ». Forum artistique, décembre 1886.
- « Communication (à propos du diplôme d’architecte) ». La Semaine des constructeurs, 1887.
- « Hôpital militaire du Val-de-Grâce ». In Guiffrey Jules et Jouin Henry, Inventaire général des richesses d’art de la France. Paris : Monuments Civils, t. II. « Monuments. Mairies ». Paris : Plon, 1889.
Bibliographie critique sélective
- Daly César. – « Cours de composition d’ornement à l’École impériale et spéciale de dessin et de mathématiques : première année 1850, I ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, IX, 1851, col. 204.
- Daly César. – « Cours de composition d’ornement à l’École impériale et spéciale de dessin et de mathématiques : première année 1850, II ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XI, 1853, col. 241, 387, 437.
- Daly César. – « Cours de compositions d’ornements, grand concours annuel de l’École impériale de dessin à Paris ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XX, 1862, col. 158-162.
- « Exposition universelle. Trône impérial du Palais des Champs-Élysées ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XXV, 1867, col. 217-218, pl. 52 à 54.
- « La Flore ornementale par M. Ruprich-Robert, architecte du gouvernement ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XXVI, 1868, col. 237.
- « L’Église et le Monastère du Val-de-Grâce ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XXXIII, 1876, col. 92.
- Daly César. – « Compte rendu de L’Architecture normande aux XIe et XIIe siècles ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XLI, 1884, col. 96.
- Beaurepère Eugène (de). – « L’Architecture normande au XIe et XIIe siècle en Normandie et en Angleterre par V. Ruprich-Robert, architecte, inspecteur général des monuments historiques ». Bulletin monumental, 6e série, t. I, janvier-février 1885, p. 117-120.
- Daly César. – « La Cathédrale de Séez (Orne) ». Revue générale de l’architecture et des travaux publics, XLII, 1885, col. 269-270.
- Lisch Juste. – « Notice sur la vie et les œuvres de M. Ruprich-Robert ». L’Architecture, 16 juin 1888, n° 24, p. 280.
- Guimard Hector. – « L’Art nouveau (États-Unis, Europe, 1889-1910) ». Architectural Record, XII, 1902.
- Lefèvre-Pontalis Eugène. – « Les Influences normandes aux XIe et XIIe siècles dans le nord de la France ». Bulletin monumental, 1906.
- Lasteyrie Robert (de). – Architecture religieuse en France à l’époque romane. 2e éd. rev. et augm. d’une bibliographie critique par Marcel Aubert. Paris : A. Picard, 1930.
- S. n. – Congrès archéologique de France. XCVIIe session tenue à Paris en 1934. Paris : Picard, 1936, t. I.
- Anfray Marcel. – L’Architecture normande, son influence dans le nord de la France au XIe et XIIe siècle. Paris : Picard, 1939.
- Hautecœur Louis. – Histoire de l’architecture classique en France, t. VII. « La Fin de l’architecture classique : 1848-1900 ». Paris : Picard, 1957.
- Baylé Maylis. – La Trinité de Caen : sa place dans l’histoire de l’architecture et du décor romans. Paris : Arts et métiers graphiques, 1979.
- Saboya Marc. – Presse et architecture au XIXe siècle : César Daly et la Revue générale de l’architecture et des travaux publics. Paris : Picard, 1991.
- Institut français d’architecture. – Architecture : une anthologie. Sous la dir. de Jean-Pierre Épron. Liège : Mardaga, 1992, 3 vol.
- Leniaud Jean-Michel. – Les Cathédrales au XIXe siècle : étude du service des édifices diocésains. Paris : Économica, Caisse nationale des monuments historiques et des sites, 1993.
- Rouffignac Aude (de). – Victor et Gabriel Ruprich-Robert et l’évolution du goût pour les architectures régionales. Mémoire de maîtrise, université Paris IV-Sorbonne, 1993, 2 vol.
- Leniaud Jean-Michel. – Viollet-le-Duc ou les délires du système. Paris : Mengès, 1994.
- Épron Jean-Pierre. – Comprendre l’éclectisme. Paris : Norma, 1997.
- Olde-Choukair Christiane. – « Les Travaux de restaurations de la cathédrale de Séez du XVe au XIXe siècle ». Société historique et archéologique de l’Orne, 1998, vol.117, n° 3-4.
- Loyer François. – Histoire de l’architecture française, de la Révolution à nos jours. Paris : Mengès, Éd. du Patrimoine, 1999.
- Talenti Simona. – Histoire de l’architecture en France, 1863-1914. Paris : Picard, 2000.
- Jacques Annie. – Les Beaux-arts, de l’Académie aux Quat’z’arts. Paris : École nationale supérieure des beaux-arts, 2001.
- Talenti Simona. – « De Ruprich-Robert à Camille Enlart ». In Kew Meade Martin, Szambien Werner, Talenti Simona, dir., L’Architecture normande en Europe. Identités et échanges du XIe siècle à nos jours. Marseille : Éd. Parenthèses, 2002, p. 155-164.
- Quillier Sophie. – Victor Ruprich-Robert (1820-1887), architecte des monuments historiques. Un exemple : les restaurations à Caen. Mémoire de DEA, université Paris IV-Sorbonne, 2004, 3 vol.
Sources identifiées
Paris, Archives nationales
- Officier de l’Instruction publique (F17 2598)
- Petit séminaire de Séez, plans du XIXe siècle (F19 1938-39)
- Comité des inspecteurs généraux, 1840-1907 : dossier Ruprich-Robert (F19 7220)
- Dossiers personnels des architectes diocésains : Ruprich-Robert (F19 7233)
- Table des procès-verbaux des séances de la Commission des arts et édifices religieux, 17 mars 1848-10 mars 1853 (F19 4544)
- Bâtiments civils, dossiers du personnel : Ruprich-Robert (F21 1819)
- Personnel du service du mobilier de la Couronne, 1848-1870 (O5 128)
- École des beaux-arts, dossiers individuels d’élèves (AJ52* 381)
- École nationale supérieure des arts décoratifs, procès-verbaux et programmes des cours annuels, 1847-1880 (AJ53* 59 à 61)
- École nationale supérieure des arts décoratifs, « projet de programme pour le cours de composition d’ornement proposé par Viollet-le-Duc, 1844 », exposé du cours de composition d’ornement par Ruprich-Robert, 23 août 1850 (AJ53 100)
- École nationale supérieure des arts décoratifs, dossiers individuels du personnel : Ruprich-Robert (AJ53 131)
- Dossier Légion d’honneur (L2426032)
Paris, bibliothèque de l’INHA-collections Jacques Doucet
- Dessins divers (Ms. 472)
Paris, Bibliothèque historique de la Ville de Paris
- Arènes de Lutèce, plan de l’état des fouilles au 7 mai 1870 (B 419)
- Arènes de Lutèce : photo d’un plan de fouilles en 1883 (B 420 et B 42)
Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Cartes et plans
- Plan des arènes de Lutèce par Ruprich-Robert (Ge D 5361)
Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie
- Acrostiche à M. Constant-Dufeux, lithographie de 1862
- Dessin de Ruprich-Robert gravé par Thiébault de la médaille de première classe décernée à la Revue générale de l’architecture et des travaux publics lors de l’Exposition universelle de 1855 (SNR 3- Ruprich-Robert)
Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits
- Correspondance diverse du 5 mai 1873 au 24 juillet 1881 (22 884 Fol)
Paris, médiathèque de l’Architecture et du patrimoine
- Fonds Ruprich-Robert : dessins de l’École des beaux-arts
- Gravures annotées préparatoires à L’Architecture normande aux XIe et XIIe siècles en Normandie et en Angleterre (0080/118)
- Procès-verbaux de la Commission des monuments historiques, 1850-1888 (80/15.7 à 80/15.12)
- Fonds de dessins de la maison d’orfèvrerie Poussièlgue-Rusand (1996/084)
- Dessins divers (0080/103 ; 0080/114)
- Plans de divers édifices : 0082/14 ; 0082/22 ; 0082/31 ; 0082/37 ; 0082/44 ; 0082/58 ; 0082/61 ; 0082/75 ; 0082/92
- Travaux sur divers édifices du Calvados (81/14) et de l’Orne (81/61)
Paris, musée d’Orsay
- Planches originales de la Flore ornementale (ARO 1981-323 à 443)
- Dessins reliés par son fils Gabriel Ruprich-Robert : Album 1 : ARO1981-445 à 509 ; Album 2 : ARO1981-510 à 571 ; Album 3 : ARO1981-869 bis 1 à 60 ; Album 5 : ARO1981-572 à 639 ; Album 6 : ARO 1981-869 ter 1 à 30
- Dessins divers : ARO 1985-86 à 208 ; ARO1985-134 ; ARO1985-139 et 140 ; ARO1981-846 à 868
- Dessins pour la Revue générale de l’architecture et des travaux publics (ARO 1981-640 à 685)
- Études pour L’Architecture normande aux XIe et XIIe siècles en Normandie et en Angleterre
En complément : Voir la notice dans AGORHA