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SAUNIER, Charles
Mis à jour le 18 juillet 2013
7 février 1865, Paris – 21 janvier 1941, Lozère-sur-Yvette
Auteur(s) de la notice : FRAVALO Fabienne
Profession ou activité principale
Homme de lettres, bibliothécaire
Autres activités
Historien d’art, critique d’art, collectionneur
Sujets d’étude
Histoire de la peinture française (XVIIIe-XIXe siècles) ; histoire de la médaille (XIXe siècle) ; histoire de la gravure (XIXe-XXe siècle)
Carrière
1898 : co-fondateur et secrétaire général de la Société historique du VIe arrondissement de Paris
1900 : secrétaire de l’Exposition centennale de la médaille ; officier d’Académie
1906 : sociétaire de la Société des Gens de Lettres ; officier de l’Instruction publique
1908 : membre de la Société d’Iconographie parisienne ; membre de la Commission des Musées de Province
1911 : membre du jury de peinture de l’Exposition internationale de Rome
1912 : bibliothécaire au Sous-secrétariat des Postes et des Télégraphes
1914 : membre de la Commission du Vieux Paris
1926 : chef de bureau à la direction de la Caisse nationale d’épargne
Chevalier de la Légion d’honneur en 1913, Officier en 1926.
Étude critique
Fils du peintre portraitiste Charles Marie Félix Saunier, Charles Saunier grandit dans une famille proche des courants fouriéristes, marquée par la pensée de Pierre-Joseph Proudhon et de Victor Considérant. Il commence au début des années 1890 une carrière littéraire dans les milieux symbolistes. En 1892, il compose un « drame féérique en quatre tableaux », Les Dons funestes (1892), et s’adonne parallèlement à la critique d’art dans des « petites revues » telles que La Revue indépendante (dès 1892), La Plume (dès 1893) ou L’Ermitage (dès 1895). Il y livre des comptes rendus de salon et quelques articles monographiques dont les orientations indiquent un intérêt marqué non seulement pour les arts graphiques et la sculpture, mais aussi pour les arts décoratifs. Ceux-ci occuperont une très large place dans son activité critique jusqu’à la Première Guerre mondiale, par le biais de contributions régulières à la Revue blanche et aux périodiques spécialisés dans les arts appliqués comme Art et décoration et L’Art décoratif. Cette activité critique donne également lieu à la publication de deux ouvrages plus développés sur les Salons de 1901, Opinions sur l’art décoratif du temps présent et ceux de 1908, Les Salons de 1908 : Saunier y manifeste un soutien modéré à l’Art nouveau, rejetant, comme nombre de ses confrères, les exubérances du Modern Style au profit d’un art décoratif moderne faisant davantage référence à la tradition. Enfin, il sera l’un des principaux collaborateurs du Larousse mensuel illustré, de 1907 à 1931.
De cet intérêt pour les arts décoratifs découle dès 1894 le premier ouvrage d’historien d’art de Saunier, consacré à un médailleur révolutionnaire : Augustin Dupré, orfèvre, médailleur et graveur général des monnaies. Préfacée par Louis-Oscar Roty, grand protagoniste du renouveau de cet art de la médaille à la fin du XIXe siècle, cette biographie savante s’inscrit délibérément dans la lignée des écrits de Roger Marx, cité dans l’avant-propos. Saunier renforcera d’ailleurs ses liens avec le critique en organisant à ses côtés la section des médailles de l’exposition centennale de 1900 – en 1914, il rédigera également la notice nécrologique de son confrère dans La Grande Revue. Dans un esprit proche de Roger Marx, cette première monographie entend promouvoir un art aux qualités véridiques et décoratives, désignant l’œuvre de Dupré comme un prélude aux « audaces » des médailleurs du XIXe siècle. Suivant un plan chronologique linéaire, cet écrit inaugure la pratique d’une histoire de l’art méthodique et documentée, à laquelle Saunier restera fidèle : il s’appuie sur une solide bibliographie d’histoire de l’art et de la numismatique, mais aussi et surtout sur l’exhumation de documents d’époque et d’archives, dont les nombreux et longs extraits viennent émailler le texte.
L’art et l’histoire de la période révolutionnaire et napoléonienne donnent également lieu à la publication d’une somme imposante d’articles dans des revues généralistes (Gazette des Beaux-Arts, Revue de l’art ancien et moderne) ou spécialisées (Revue d’études napoléoniennes), jusque dans l’entre-deux-guerres. Parmi ces écrits, figurent deux publications éditées par Henri Laurens, qui bénéficièrent d’un large écho : Les Conquêtes artistiques de la Révolution et de l’Empire. Reprises et abandon des alliés en 1815. Leurs conséquences sur les musées d’Europe en 1902 – publiées d’abord en feuilleton dans la Gazette des Beaux-Arts –, et la monographie consacrée à Louis David, en 1904. Selon la méthode élaborée pour l’Augustin Dupré, le livre des Conquêtes s’appuie sur écriture érudite, l’auteur n’hésitant pas à s’effacer derrière les extraits d’archive, de presse et de témoignages d’époque. Il y retrace en détail l’histoire des spoliations artistiques de la France durant la période révolutionnaire, celle du mouvement des œuvres, de leur départ à leur arrivée à Paris au Museum, puis celle de leur réclamation par les alliés et de leur sauvegarde par Dominique Vivant Denon, tout en esquissant une pensée muséologique. Dans son avant-propos, mais également dans le cours même de son développement, Saunier se fait l’écho des positions de Quatremère de Quincy, auteur en 1796 d’une pétition remettant en cause le principe même du musée universel : « les ouvrages d’art ne peuvent être bien compris que dans leur milieu et lorsqu’ils sont en nombre suffisant pour s’expliquer les uns les autres. » (p. 45) Ce récit des « conquêtes artistiques » se double ainsi à la fois d’une condamnation de l’excès et de l’absurdité des spoliations, et d’un hommage rendu à Denon pour avoir su sauvegarder l’essentiel des collections du Muséum après les réclamations des alliés. Cet intérêt pour la constitution des collections nationales trouvera un prolongement à partir de 1908 dans l’action de Charles Saunier au sein de la Commission des Musées de Province pour laquelle il effectuera une centaine de voyages. Le David de 1904 renoue pour sa part avec l’exercice biographique, jouant sur l’accumulation de détails. Saunier accorde à l’artiste un rôle fondamental de novateur, ayant libéré la peinture des grâces faciles du XVIIIe siècle et ayant ouvert la voie à Ingres. Il voit en lui un précurseur de l’école réaliste du XIXe siècle par sa contribution à l’art du portrait « intime, documentaire » dans la tradition de Clouet et Holbein, dès son séjour en Italie de 1775 à 1780 : David peint alors des personnages dans leur univers habituel, où le détail documentaire (vêtements, accessoires) est au service de la physionomie. Saunier salue également la qualité extrême de son exécution, qui en fait « un des plus grands artistes de la France et de tous les pays ». Son admiration trouve toutefois une réserve au sujet des théories du maître, jugées « arides et rebutantes », et froidement incarnées dans le Léonidas au Thermopyles. Cette étude consacrée à David est en outre complétée par une série d’articles parus dans la Gazette des Beaux-Arts entre 1902 et 1913.
La connaissance première de cette période charnière des années révolutionnaires et impériales s’étend par la suite au XVIIIe siècle dans son ensemble, ainsi qu’à la peinture du XIXe. En 1909, l’historien élargit ainsi ses préoccupations à l’architecture avec un ouvrage de commande : il contribue à la collection richement illustrée « Les Villes d’art célèbres » de l’éditeur Henri Laurens avec une monographie historique de la ville de Bordeaux, dont l’apogée culturelle et artistique coïncide avec le XVIIIe siècle. Après avoir évoqué assez brièvement les richesses de la cité de l’époque gallo-romaine à l’époque moderne, Saunier s’attarde sur le développement urbanistique de Bordeaux par les intendants sous les règnes successifs de Louis XV et Louis XIV. Il insiste sur le rôle déterminant d’Ange-Jacques Gabriel, ordonnateur de la Place Royale, et celui de Victor Louis. Auteur du Grand Théâtre, celui-ci a aussi doté Bordeaux d’une féconde école d’architectes, à l’origine d’un ensemble d’hôtels particuliers dont Saunier se plaît à souligner « la pureté des lignes, l’harmonie des proportions ». Le dernier chapitre est consacré aux nombreux musées de la ville, tant du point de vue de leur architecture et de leur histoire, que de leurs collections. L’attrait de Saunier pour l’histoire du patrimoine monumental se manifeste d’ailleurs parallèlement dans sa fonction de Secrétaire général de la Société historique du VIe arrondissement de Paris, dont il est le co-fondateur en 1898. Dès l’année suivante, il mène pour cette Société une étude sur sa demeure natale, sise au 71, rue du Cherche-Midi, qui fut également la maison du général Hullin. Il est ensuite membre de la Société iconographique parisienne dès 1908 et de la Commission historique du Vieux-Paris à partir de 1914.
Ses études sur l’art du XVIIIe siècle concernent aussi la peinture avec une contribution à l’ouvrage collectif dirigé par Louis Dimier, Les Peintres français du XVIIIe siècle. Établie en référence au modèle des Vies de Vasari, cette publication entendait renouveler et compléter l’image d’un siècle jusqu’ici déterminée par le discours des Goncourt, en joignant désormais la notion de « grandeur » à celle de « grâce ». Chargé des notices consacrées à François Lemoyne et à son maître Louis Galloche, partisan de la couleur dans la querelle du coloris, Charles Saunier met l’accent sur l’influence prégnante de la peinture flamande – celle de Rubens et de Van Dyck – sur ces peintres. Il retrace également l’influence transmise ensuite par Lemoyne à une lignée de disciples comptant Boucher et Natoire ; il s’agit de replacer Lemoyne à l’origine d’une filiation flamande alors perçue comme constitutive de la peinture française par opposition à la tradition italienne (notamment dans la libération des plafonds de la tradition bolonaise des architectures feintes…).
L’étude des années liminaires du XIXe siècle se prolonge dans une Anthologie de l’art français élaborée pour les éditions Larousse, et publiée en 2 volumes. Le premier, paru en 1911, se limite aux peintres d’avant 1890, le second, édité en 1923 se consacre à la « peinture du XXe siècle », autrement dit, aux artistes actifs entre 1889 et 1920. Articulé en deux parties – texte et planches illustrées – le volume sur La Peinture au XIXe siècle suit de manière globalement chronologique et linéaire les principaux mouvements du siècle, de l’école de David à l’impressionnisme. L’ouvrage accueille ensuite un prolongement sur la peinture de la « fin du siècle » et un chapitre spécial sur la peinture décorative, traduisant l’influence de la critique contemporaine à laquelle Saunier se trouve lié et qui glorifie des maîtres modernes comme Puvis de Chavannes ou Albert Besnard. Saunier y trouve en outre l’occasion de faire de nouveau de David le « maître incontesté de l’école française du XIXe siècle et l’une des plus personnelles figures que l’art ait connues » (p. VI), d’insister sur les qualités d’éducateur d’Ingres et de reconnaître l’influence anglaise dans l’essor du paysage français de l’École de Barbizon. La Peinture au XXe siècle tente pour sa part de porter un regard rétrospectif sur un art presque contemporain, dans l’esprit des expositions décennales : portant sur une période courte, d’une trentaine d’années seulement, l’ouvrage se présente sous la forme d’un panorama plutôt que comme une chronologie. Se fondant sur une opposition avec les tendances académiques proches de l’Institut et de l’École des Beaux-Arts, l’auteur consacre l’essentiel de ses pages aux orientations modernistes, du néo-impressionnisme au futurisme. Il conclut finalement sur l’existence concomitante et paradoxale d’un fort individualisme et de tendances communes dans la peinture de 1900 à 1925 : recherche du caractère, de l’ornemental, ou encore de l’harmonie des couleurs…
De manière plus marginale et plus tardive, Saunier s’intéresse en outre à la sculpture, publiant chez F. Rieder et Cie une monographie d’une soixantaine de pages sur le sculpteur romantique Louis Barye. Ce récit biographique précis est entrepris dans un esprit de réhabilitation : ne prenant pas la figure humaine pour sujet, l’œuvre du sculpteur animalier a été longtemps jugée comme inférieure, et se trouve alors relativement peu présente dans les collections publiques françaises. Saunier insiste pour sa part sur les qualités majeures de Barye : à ses yeux, l’artiste pratique un art à la fois scientifique – par une connaissance approfondie des animaux engendrant une représentation véridique -, et décoratif – par l’unité de sa conception -, tout en joignant l’expressif au monumental. Toujours soucieux d’établir des filiations artistiques, l’historien d’art voit dans les œuvres de Barye l’annonce de celles de Carpeaux et de Rodin, dans ce qu’elles ont de « vivant et d’éternellement vrai » (p. 42). Par souci de complétude, il fait en outre une place à l’art graphique (aquarelles et gravure), pratiqué par l’artiste au contact de ses amis de Fontainebleau.
Cette considération pour un aspect peu connu de l’œuvre du sculpteur doit être mise en rapport avec l’intérêt ancien que Charles Saunier nourrit pour les arts de la gravure. Dès 1893, en effet, il publie son premier opuscule consacré à l’affichiste et graveur Henri-Gabriel Ibels et consacre ensuite de nombreux articles aux arts graphiques, avant de livrer deux titres majeurs sur ce domaine dans l’Entre-deux-guerres : Les Décorateurs du livre en 1922 et enfin en 1931, une vaste monographie consacrée à Auguste Lepère. Paru dans la collection dirigée par Léon Deshairs, « L’Art français depuis 20 ans » chez F. Rieder, Les Décorateurs du livre répond aux mêmes objectifs d’une critique rétrospective de l’art récent que La Peinture du XXe siècle. Ce type d’écrits, par ailleurs assez largement pratiqué dans les années vingt, vise à comprendre les fondements de l’art moderne et son évolution depuis les bouleversements apparus autour de 1900. Saunier y célèbre le renouveau de la gravure sur bois et de la typographie autour de 1900, qui fait du livre un tout harmonieux, grâce à une combinaison d’efforts des amateurs (Béraldi, Pelletan), des imprimeurs (Malherbe, Frazier-Soye), des fondeurs (Peignot, Cochin) et des artistes, (Grasset, Forain, Willette, Henri Rivière, Daniel Vierge, Giraldon, Bellery-Desfontaines, Steinlen, ou encore Jeanniot, Besnard, Charles Jouas) auxquels il rend largement hommage. Dans la lignée de cette vaste rétrospective, Saunier livre une dizaine d’années plus tard son dernier ouvrage, dédié à Auguste Lepère, considéré comme le principal rénovateur de la xylographie. Sur la base d’un long hommage nécrologique paru dans la revue Les Art français en 1917, il rédige une biographie fouillée, quasi intime, dont les détails précis se fondent sur de très nombreux extraits d’archives et de correspondance de Lepère, Gabriel Hanotaux, Roger Marx, Georges Jeanniot notamment… Comme pour Barye, il dévoile aussi une partie moins connue de l’œuvre de l’artiste : sa peinture, mettant l’accent sur la complétude d’un artiste aux multiples talents.
Critique d’art indépendant, Saunier pratique l’histoire de l’art en amateur érudit aux intérêts hétéroclites. Sans révéler des prises de position particulièrement personnelles ou fondatrices, son discours est dominé par la recherche de l’essence française de différents moments artistiques ayant marqué les deux derniers siècles. Une prédilection pour un art réaliste et décoratif traverse son œuvre, reflétant une sensibilité esthétique dominante dans la première moitié du XXe siècle.
Fabienne Fravalo, chargée d’études et de recherches à l’INHA, doctorante à l’université de Clermont-Ferrand et à l’université de Neuchâtel
Principales publications
Ouvrages et catalogues d’exposition
- H.-G. Ibels. Paris : éditions de « La Plume », 1893.
- Augustin Dupré, médailleur et graveur général des monnaies. Préf. d’Oscar Roty. Paris : société de propagation des livres d’art, 1894. 120 p.
- Les Conquêtes artistiques de la Révolution et de l’Empire : reprises et abandons des alliés en 1815, leurs conséquences sur les musées d’Europe. Paris : H. Laurens, 1902. 189 p.
- Opinions sur l’art décoratif du temps présent. A propos des Salons de 1901. Paris : éditions de « La Plume », 1902.
- Louis David. Paris : H. Laurens, s. d. [1903]. 128 p. (Les Grands Artistes)
- Salons de 1908. Paris : Manzi, Joyant et Cie, 1908. 80 p.
- Bordeaux. Paris : H. Laurens, 1909. 148 p. (Les Villes d’Art célèbres)
- Monnaies et médailles. Paris : G. Vitry, 1909. 20 p.
- Anthologie d’art français. La Peinture au XIXe siècle. Paris : Larousse, 1911.
- Les Décorateurs du livre. Paris : F. Rieder, 1922. 130 p.
- Anthologie d’art français. La Peinture au XXe siècle. Paris : Larousse, 1923.
- Barye. Paris : F. Rieder et Cie, 1925. 63 p.
- Auguste Lepère, peintre et graveur, décorateur de livres. Paris : M. Le Garrec, 1931. 284 p.
Articles
- Eugène Grasset et son œuvre. Avec Camille Lemonnier, Gustave Kahn, Thiébault-Sisson, Arsène Alexandre…Paris : éditions de « La Plume », 1894, p. 52.
- « La collection Lutz ». Gazette des Beaux-Arts, mai 1902, p. 425-428.
- « Un dessin inconnu de la « Distribution des aigles » de Louis David ». Gazette des Beaux-Arts, octobre 1902, p. 311-322.
- « Hubert Ponscarme ». Art et décoration (supplément), avril 1903, p. 4-6.
- « Voyage de David à Nantes ». La Revue de l’art ancien et moderne, juillet 1903, n° 76, p. 33-41.
- « La « Mort de Sénèque » de Louis David ». Gazette des Beaux-Arts, mars 1905, p. 233-236.
- « La collection de Madame A. Arman de Caillavet ». Les Arts, février 1907, n° 62, p. 2-17.
- « La maison de M. Anatole France ». Art et décoration, novembre 1907, p. 169-172.
- « Vandalisme officiel. Un trésor d’art à sauver. Les épaves du Musée des Monuments français ». Les Arts, septembre 1907, n° 69, p. 17-23.
- « Jean-François Millet ». In Benoît François et al. Histoire du paysage en France. Préf. d’Henry Marcel. Paris : H. Laurens, 1908, (L’École d’art), p. 244-265.
- « Exposition de cent portraits de femmes des écoles anglaise et française du XVIIIe siècle ». Les Arts, juillet 1909, n° 91, p. 2-20.
- « Les frères Le Nain ». In Bouyer Raymond et al. L’Art et les mœurs en France. Préf. d’André Michel. Paris : H. Laurens, 1909 (L’École d’art), p. 29-46.
- « À la Pinacothèque de Munich. Rubens corrigé ». Les Arts, octobre 1910, n° 106, p. 28-29.
- En collaboration avec Louis Morand. – « P.-P. Prudhon et le baron de Joursanvault ». La Revue de l’art ancien et moderne, mai 1910, n° 158, p. 389-396 et juin 1910, n° 159, p. 455-466.
- « Un artiste romantique oublié : Monsieur Auguste ». Gazette des Beaux-Arts, juin 1910, p. 441-460 ; juillet 1910, p. 51-68 ; septembre 1910, p. 229-242.
- « Un musée de la médaille au Petit Palais de la Ville de Paris ». Art et décoration, août 1910, p. 41-52.
- « Jean-Étienne Liotard ». Art et décoration, juillet 1911, p. 201-208.
- « Jupiter et Antiope, œuvre de jeunesse de Louis David et quelques œuvres du musée de Sens ». Gazette des Beaux-Arts, septembre 1911, p. 254-260.
- « La collection Chauchard au Musée du Louvre ». Les Arts, février 1911, n° 110, p. 8-25.
- « Les graveurs de Paris : Charles Jouas ». Société d’iconographie parisienne, 1911, p. 73-79.
- « Le musée de Rochefort ». Gazette des Beaux-Arts, février 1912, p. 144-153.
- « Les primitifs niçois à l’exposition rétrospective de Nice ». Les Arts, septembre 1912, n° 129, p. 2-9.
- « David et son école au palais des Beaux-Arts de la ville de Paris ». Gazette des Beaux-Arts, mai 1913, p. 371-390.
- « Le « Marat expirant » de Louis David et ses copies ». Gazette des Beaux-Arts, juillet 1913, p. 24-31.
- « Les Oubliés : Hilaire Ledru ». Gazette des Beaux-Arts, janvier 1913, p. 45-68.
- « Roger Marx ». La Grande Revue, février 1914, p. 598.
- « Ph. A. Hennequin et les « Remords d’Oreste ». Revue d’études napoléoniennes, 1917 (janvier-juin), p. 5-16.
- « Auguste Rodin ». Les Arts français, février 1918, n° 14, p. 17-23.
- « Les Artistes vignettistes collaborateurs des Peignot ». Les Arts français, mai 1918, n° 17, p. 111-112.
- « Auguste Lepère, peintre et graveur (1849-1918) ». Les Arts français, janvier 1919, n° 25, p. 1-14.
- « La Conquête d’un débit de tabac au temps de Napoléon Ier ». Revue d’études napoléoniennes, 1919 (juillet-décembre), p. 244-263.
- « La Gravure du sacre de Napoléon, estampe séditieuse ». Revue d’études napoléoniennes, 1919 (janvier-juin), p. 46-57.
- « Le Style Empire ». L’Art et les artistes, mars 1921, n° 15, p. 245-260.
- « Quelques aspects de la production de Perroneau. À propos de deux portraits retrouvés ». La Revue de l’art ancien et moderne, janvier 1922, n° 232, p. 21-31.
- « Une collection de dessins de maîtres provinciaux : le musée Xavier Atget à Montpellier ». Gazette des Beaux-Arts, janvier 1922, p. 35-50 ; mars 1922, p. 161-180.
- « Galloche 1760 à 1761 ». In Dimier Louis dir. Les Peintres français du XVIIIe siècle. Histoire des vies et catalogue des œuvres. Paris ; Bruxelles : Van Oest, 1928, p. 217-233.
- « Lemoine, 1688-1737 ». In Dimier Louis dir. Les Peintres français du XVIIIe siècle. Histoire des vies et catalogue des œuvres. Paris ; Bruxelles : Van Oest, 1928, p. 61-84.
- « La Médaille aux Salons de 1930 et le second Salon international de la médaille. Expositions rétrospectives de médailles consacrées aux monuments de Paris et à la Marine ». La Revue de l’art ancien et moderne, décembre 1930, n° 320, p. 105-204.
- « Croquis pour la Judith d’Henri Regnault ». Gazette des Beaux-Arts, 1939, p. 39-44.
Bibliographie critique sélective
- Pelletier Abel.– « Charles Saunier ». In Portraits du prochain siècle. Paris : E. Girard, 1894.
- Oriou Jean.– [sans titre]. Bulletin « Le Vieux Papier », juillet 1949, p. 351-354.
Sources identifiées
Los Angeles, Getty Research Institute
- Victor Champier papers 1834-1929 : 8 lettres (Cote : Series II – lettres reçues (1848-1929). – Box 11. Folder 10)
Paris, Archives nationales
- Société des Gens de Lettres (Cote : 454 AP 385)
- Légion d’honneur (Cote : 19800035/566/64410)
Paris, Bibliothèque de l’Institut de France
- Gaston Prinet – lettres (MS 4898/1/Pièces 88-95)
Paris, Bibliothèque littéraire Jacques Doucet
- Frédéric-Auguste Cazals : 4 lettres (Cote : 8461 (111-114))
Collection particulière
- Carnets comprenant des écrits sur le Salon des indépendants de 1890, l’exposition des dessins de Jean-Louis Forain chez Boussod Valadon en juin 1891, l’exposition de l’oeuvre de Raffet à la galerie Georges Petit en avril 1892, l’exposition Les pastellistes en avril 1892, l’exposition de la Société de peintres-graveurs français à la galerie Durand-Ruel en avril 1892, le Salon des Champs-Élysées en 1892, le Salon du Champ de Mars de 1892, l’exposition Théodule Ribot au palais national de l’École des beaux-arts du 3 au 31 mai 1892, l’exposition Charlet de 1892 et divers écrits sur Degas, Renoir, Outamaro, Hiroshige…
En complément : Voir la notice dans AGORHA