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THUREAU-DANGIN, François
Mis à jour le 30 juillet 2012
(3 janvier 1872, Paris – 24 janvier 1944, Paris)
Auteur(s) de la notice :
ANDRE-SALVINI Béatrice
Profession ou activité principale
Conservateur au musée du Louvre
Autres activités
Archéologue, assyriologue
Sujets d’étude
Civilisations de l’Orient ancien, textes cunéiformes sumériens et akkadiens
Carrière
Études au collège Stanislas (Paris), licencié ès lettres ; d’abord attiré par l’exégèse biblique, il fut l’élève d’Alfred Loisy, avant de suivre les cours d’assyriologie de Jules Oppert et ceux de Joachim Menant au Collège de France.
1er août 1895 : entre au musée du Louvre en tant qu’attaché libre (bénévole)
1896 : mission au musée impérial de Constantinople avec Léon Heuzey, pour trier et étudier les tablettes cunéiformes découvertes à Tello depuis 1881
1898 : publication de Recherche sur l’origine de l’écriture cunéiforme
1er juin 1902 : nommé attaché au département des antiquités orientales et de la céramique antique du musée du Louvre
1905 : publie Les Inscriptions de Sumer et d’Akkad
1907 : traduction en allemand des Inscriptions de Sumer et d’Akkad, sous le titre Die sumerischen und akkadischen Königsinschriften
2 janvier 1908 : nommé conservateur-adjoint au département des antiquités orientales du musée du Louvre
1910 : nommé co-directeur de la Revue d’assyriologie et d’archéologie orientale, avec le père Jean-Vincent Scheil ; publication du premier volume de la série des Textes cunéiformes du Louvre (abrégée TCL)
1912 : publie Une relation de la huitième campagne de Sargon (714 av. J.-C.) (TCL III)
Novembre 1914 : engagé volontaire ; d’abord versé dans un régiment de Territoriale comme garde voie, dans le service automobile, puis dans l’Intendance, il se fait rattacher à l’armée d’Orient et part sur le front de Salonique
4 mai 1917 : élu membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres au fauteuil de Georges Perrot
1918 : enrôlé par le ministère des Affaires étrangères dans la section cryptographique
1919 : démobilisé le 8 janvier 1919 ; reçoit la croix de guerre 1914-1918 pour « services rendus en Orient »
1921 : publication des Rituels accadiens
1923 : voyage de prospection en Syrie et en Mésopotamie en compagnie d’Édouard Dhorme ; effectue des sondages archéologiques en Syrie sur le site de Tell Ashara (l’ancienne Terqa), sur l’Euphrate
1er août 1925 : nommé conservateur du département des antiquités orientales du musée du Louvre ; succède à Edmond Pottier ; publie Les Cylindres de Goudéa découverts par Ernest de Sarzec à Tello (TCL VIII)
1926 : publication du Syllabaire accadien
1927 : première exploration sur le site de Tell Ahmar (ancienne Til Barsip), en Syrie, et sur le site voisin d’Arslan Tash (Hadatu)
août 1928 : démissionne du Louvre en raison d’une surdité évolutive et afin de se consacrer à des fouilles archéologiques en Syrie et à ses recherches épigraphiques ; prend le titre de conservateur-honoraire
1928-1931 : directeur des fouilles archéologiques à Arslan Tash (Syrie)
1929-1931 : co-directeur des fouilles de Tell Ahmar/Til Barsip (Syrie), avec Maurice Dunand
1929 : publie Les Homophones sumériens
1930-1936 : rédacteur des rapports des fouilles à Ras-Shamra (Syrie) : 2e-3e, 5e-6e et 8e campagnes, en collaboration avec Claude Schaeffer et Charles Virolleaud (parus dans Syria 1931-1937)
1931 : publication des fouilles d’Arslan-Tash, ; visite le site de Senkereh (l’ancienne Larsa) et entame les premiers pourparlers pour une demande d’autorisation de fouilles auprès du Service des antiquités iraquien
1936 : publication des fouilles de Til Barsip
1938 : publication de Textes mathématiques babyloniens
1944 : arrêté et emprisonné à Fresnes avec d’autres membres de l’Institut, puis relâché, il meurt brusquement quelques jours après
Membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres de l’Institut de France (1917) ; membre de la « Commission consultative pour les fouilles et recherches archéologiques dans l’Asie occidentale » (créée en 1920) ; membre de la Société asiatique (Paris) ; membre correspondant de la British Academy (Londres) ; membre correspondant de l’Institut oriental de Prague ; membre correspondant de la Société orientale « Ex Oriente Lux » de Leyde ; docteur ès-lettres honoris causa de l’université d’Oxford ; membre honoraire du Queen’s College d’Oxford ; membre honoraire de l’American Oriental Society.
Légion d’honneur (1917) ; médaille militaire, croix de guerre 1914-1918 (1919)
Étude critique
Historien et archéologue en même temps que philologue et linguiste, François Jean Geneviève Thureau-Dangin joua un rôle exceptionnel dans la redécouverte de l’histoire et de la civilisation de la Mésopotamie antique. Ses recherches sur le fonctionnement du système de l’écriture cunéiforme et le déchiffrement de la langue sumérienne constituent le fondement de nos connaissances actuelles en Assyriologie.
À vingt trois ans, il devient épigraphiste et philologue de la Mission de Tello, site de Basse-Mésopotamie, qui, à partir de 1877, révéla les Sumériens et leur langue jusqu’alors inconnue. Dès son arrivée au Louvre, Léon Heuzey lui confie l’étude des inscriptions littéraires, royales et administratives, exhumées lors des onze campagnes de fouilles menées par Ernest de Sarzec. À Constantinople, il étudie et classe, en vue du partage, les monuments les plus anciens de Tello, notamment la « Stèle des vautours » et une inscription historique archaïque, le « cône d’Entemena ». Il entreprend de déchiffrer la plus longue et difficile inscription littéraire en langue sumérienne qui nous soit parvenue, celle des « Cylindres » de Gudéa, un souverain charismatique qui régna vers 2120 av. J.-C. sur l’État de Lagash.
Il cherche à comprendre et à retracer l’évolution de l’écriture cunéiforme. En 1898, il donne, dans ses Recherches sur l’origine de l ‘écriture cunéiforme, une liste de six cent signes comportant à la fois leur forme la plus récente et la plus archaïque, identifiée pour la première fois. Il impose à tous les assyriologues son classement des signes qui permet un mode de transcription unique pour le sumérien et l’akkadien. Cette recherche aboutira à deux importantes publications : Le Syllabaire akkadien (1926) et Les Homophones sumériens (1929) ; il distingue les « homophones » – ou signes exprimant un même son ou une variante de son – par un système de notation qui est encore utilisé actuellement.
Grâce à son esprit méthodique et intuitif, un pas décisif est franchi dans le déchiffrement de la langue sumérienne, avec la publication du livre Les Inscriptions de Sumer et d’Akkad (1905), dans lequel Thureau-Dangin transcrit, traduit et établit les règles grammaticales de toutes les inscriptions royales mésopotamiennes connues, depuis l’époque sumérienne archaïque jusqu’au début du IIe millénaire av. J.-C. C’est la première synthèse écrite sur la langue sumérienne, dont certains savants, comme le sémitisant Halévy, niaient encore l’existence. Cet ouvrage lumineux comporte l’étude de nombreux inédits, mais également une réédition de tout ce qui avait été publié auparavant ; il témoigne pour la première fois d’une vraie compréhension de la langue littéraire de l’antique Sumer. Il est immédiatement traduit en allemand sous le titre Die Sumerischen und Akkadischen Königsinschrifte , inaugurant la série Vorderasiatische Bibliothek (« Bibliothèque du Proche-Orient ») et il devient la référence pour les orientalistes du monde entier, mettant un point final aux querelles sur l’origine de l’écriture cunéiforme. Dans son compte-rendu du livre de J. Halévy, Précis d’allographie assyro-babylonienne (1912), paru dans la Revue d’assyriologie (X, 1913, p. 195), il explique encore : « La civilisation assyro- babylonienne est d’origine non sémitique, ou bien elle constitue une énigme indéchiffrable…. ».
Au Louvre, Thureau-Dangin fut un grand conservateur. Les inventaires du département des antiquités orientales et le nombre et les titres de ses publications témoignent de sa politique d’enrichissement des collections notamment de textes cunéiformes inédits de toutes époques et catégories. Outre les monuments et les milliers de documents provenant du partage des fouilles en Orient, il fit entrer des oeuvres au moyen de dons et d’acquisitions effectuées en partie sur les crédits d’un « fonds Thureau-Dangin » généreusement alloué à cet effet. Il donna une impulsion nouvelle aux publications scientifiques, à partir de 1910, avec la création de la série des Textes cunéiformes du Louvre (abrégée TCL), inaugurée par son édition, en autographie, des Lettres et contrats de la première dynastie babylonienne. Le Tome III, Une relation de la huitième campagne de Sargon (714 av. J.-C.) (1912) est consacré à un de ses achats les plus importants : une tablette remarquable par sa taille et son importance historique. Quatre autres volumes copiés de sa main suivront ; ils recueillent des textes variés : des Tablettes d’Uruk (TCL VI, 1922), textes scientifiques provenant de la bibliothèque du temple d’Anu à Uruk au temps des Séleucides ; les Lettres de Hammurabi à Šamaš-hasir (TCL VII, 1924) ; Les Cylindres de Goudéa (TCL VIII, 1925) ; des Tablettes cappadociennes (TCL XIV, 1928), représentant la correspondance et les contrats de marchands d’un comptoir assyrien en Anatolie. Il ouvre la série à ses collègues. Aujourd’hui encore, on ne relève aucune erreur dans ses copies de textes cunéiformes.
Il étudie le contenu de ces documents et autres inédits dans de nombreux articles de fond, écrits principalement pour la Revue d’assyriologie et d’archéologie orientale dont il est co-directeur avec le père Scheil à partir de 1910. Il y démontre son intérêt pour tous les domaines. Sa maîtrise des langues de l’antique Mésopotamie se manifeste dans ses traductions des textes sumériens et akkadiens ; elles lui permirent d’élaborer des monographies fondamentales, notamment sur la chronologie, base de l’histoire (La Chronologie de la première dynastie babylonienne, 1942), sur la religion et notamment le culte (Rituels accadiens, 1921), sur les sciences et particulièrement les mathématiques (Esquisse d’une histoire du système sexagésimal, 1932 où il démontre que le système de numération babylonien était un legs des Sumériens ; Textes mathématiques babyloniens transcrits et traduits, 1938).
Après sa démission du Louvre due à une surdité ayant pour origine l’éclatement d’un obus pendant la Grande Guerre, il devint archéologue ; il s’intéressa au développement des fouilles en Mésopotamie et en Syrie et il dirigea lui-même des grands chantiers. En 1923, un voyage en Syrie et en Mésopotamie, en compagnie d’Édouard Dhorme, lui avait permis de repérer des sites archéologiques et d’effectuer des sondages sur le Tell Ashara, l’ancienne Terqa, capitale du royaume de Hana, sur le Moyen Euphrate syrien. En 1927, il dirige des fouilles en Syrie, à Tell Ahmar (ancienne Til Barsip), non loin de Karkémish. Il y revient pour trois campagnes en 1929-31 avec Maurice Dunand. La mission met au jour un palais provincial assyrien datant du IXe siècle av. J.C., décoré d’un ensemble de peintures murales dont des calques constituent un document exceptionnel sur la décoration palatiale assyrienne. Le site a fourni des sculptures hittites. Parallèlement, il explore le site voisin d’Arslan tash (Hadatu), plus à l’est. Il s’y installe en 1928, assisté du P. Barrois et de Georges Dossin, puis de M. Dunand. Il y découvre deux palais assyriens. Ces deux sites ont enrichi le Louvre et le musée d’Alep ; ils ont livré des inscriptions qu’il publia avec ses fouilles (Arslan-Tash, 1931 ; Til Barsip, 1936). C’est à Thureau-Dangin qu’André Parrot avait confié les premières tablettes sorties du chantier de Mari.
Dans les dernières années de sa vie, il se consacra à ses recherches philologiques et historiques, publiant de grandes synthèses, encore estimées. Lorsqu’il mourut, il travaillait à une seconde édition augmentée du Syllabaire accadien dans laquelle il révisait les valeurs attribuées à certains signes syllabiques.
Lors de son éloge funèbre prononcé le 16 avril 1944 à l’Académie des inscriptions et belles-lettres, H. Maspéro énonçait les « dons exceptionnels » de F. Thureau-Dangin : « une sûreté de lecture et un sens presque divinatoire du signe gravé ». Il fut un philologue de génie, un bon linguiste, un historien doté de connaissances éclairées dans le domaine des sciences. Intuitif mais rigoureux et clair dans sa méthode de travail, ses contemporains, comme les chercheurs modernes de toutes les nations, reconnurent et reconnaissent en lui une personnalité humaine et scientifique exceptionnelle. Lors de la Première « Journée assyriologique », tenue au Collège de France en 1950, qui allait donner naissance aux Rencontres assyriologiques internationales, à l’initiative de René Labat, le nom de François Thureau-Dangin fut donné au groupe qui avait pris l’initiative de ces réunions.
Béatrice André-Salvini, conservateur général du patrimoine, directeur du département des antiquités orientales, musée du Louvre.
Principales publications
Ouvrages
- Recherches sur l’origine de l’écriture cunéiforme, Ie partie : Les formes archaïques et leurs équivalents modernes. Paris : Leroux, 1898.
- « Partie épigraphique ». In Ernest de Sarzec, Découvertes en Chaldée (ouvrage publié par les soins de Léon Heuzey), volume II : partie épigraphique et planches. Collab. d’Arthur Amiaud. Paris, 1884-1912.
- Recueil de tablettes Chaldéennes, (abrégé RTC). Paris : Leroux, 1903 .
- Les Inscriptions de Sumer et d’Akkad, (abrégé ISA). Paris : Leroux, 1905 .
- Die Sumerischen und Akkadischen Königsinschriften, (abrégé SAK). « Vorderasiatische Bibliothek » I. Leipzig : Hinrichs, 1907.
- Restitution matérielle de la stèle des Vautours. Paris : Leroux, 1909.
- Inventaire des tablettes de Tello I. Textes de l’époque d’Agadé. Paris : Leroux, 1910.
- Lettres et contrats de l’époque de la première dynastie babylonienne, « Textes cunéiformes du Louvre » tome I. Paris : Geuthner, 1910.
- Une relation de la huitième campagne de Sargon (714 av. J.-C.), « Textes cunéiformes du Louvre », tome III. Paris : Geuthner, 1912.
- La Chronologie des dynasties de Sumer et d’Accad. Paris : Leroux, 1918.
- Rituels accadiens. Paris : Geuthner, 1921 ; réimpr. Osbarück, 1975.
- Tablettes d’Uruk à l’usage des prêtres du temple d’Anu au temps des Séleucides, « Textes cunéiformes du Louvre », tome VI. Paris : Geuthner, 1922.
- Lettres de Hammurapi à Šamaš-Hâsir, « Textes cunéiformes du Louvre », tome VII. Paris : Geuthner, 1924.
- Les Cylindres de Goudéa découverts par Ernest de Sarzec à Tello, « Textes cunéiformes du Louvre », tome VIII. Paris : Geuthner, 1925.
- Le Syllabaire accadien. Paris : Geuthner, 1926.
- Tablettes cappadociennes. Deuxième série, « Textes cunéiformes du Louvre », tome XIV. Paris : Geuthner, 1928.
- Les Homophones sumériens. Paris : Geuthner, 1929.
- Arslan-Tash, vol. I : texte, vol. II : planches. Collab. de Frédéric Barrois, Georges Dossin, Maurice Dunand. Paris : Geuthner, 1931.
- Esquisse d’une histoire du système sexagésimal. Paris : Geuthner, 1932.
- Til Barsip, vol. I : texte, vol. II, planches. Collab. de Maurice Dunand. Paris : Geuthner, 1936.
- Textes mathématiques babyloniens transcrits et traduits, « Mémoires de la Société orientale Ex Oriente Lux » 1. Leyden : Brill, 1938.
Articles
- « La comptabilité agricole en Chaldée au IIIe millénaire ». Revue d’assyriologie et d’archéologie orientale, 1895, III, p. 118-146.
- « Le cône historique d’Entéména ». Revue d’assyriologie et d’archéologie orientale, 1897, IV, p. 37-50.
- « Le galet A d’Eanadou ». Revue sémitique, 1897, p. 66-72.
- « Tablette de Samarra ». Revue d’assyriologie et d’archéologie orientale, 1912, IX, p. 1-14.
- Compte rendu de « J. HALÉVY.- Précis d’allographie assyro-babylonienne, Paris, Leroux, 1912 ». Revue d’assyriologie et d’archéologie orientale, 1913, X, p. 195-196.
- « La chronologie de la dynastie de Larsa ». Revue d’assyriologie et d’archéologie orientale, 1918, XV, p. 1-58.
- « Numération et métrologie sumérienne ». Revue d’assyriologie et d’archéologie orientale, 1921, XVIII, p. 123-142.
- « Rituel et amulettes contre Labartu ». Revue d’assyriologie et d’archéologie orientale, 1921, XVIII, p. 161-198.
- « Nouvelles lettres d’El-Amarna ». Revue d’assyriologie et d’archéologie orientale, 1922, XIX, p. 91-108.
- « La correspondance de Hammurapi avec Šamaš-Hâsir ». Revue d’assyriologie et d’archéologie orientale, 1924, XXI, p. 1-58.
- « Cinq jours de fouilles à ‘Ashârah (7-11 septembre 1923) ». Collab. d’E. Dhorme. Syria, 1924, V, p. 265-293.
- « Statuettes de Tello ». Fondation Eugène Piot. Extrait des Monuments et Mémoires, t. XXVII. Paris : Académie des inscriptions et belles-lettres, 1925.
- « Un hymne à Ištar de la haute époque babylonienne ». Revue d’assyriologie et d’archéologie orientale, 1925, XXII, p. 169-177.
- « L’inscription des lions de Til-Barsib ». Revue d’assyriologie et d’archéologie orientale, 1930, XXVII, p. 11-21.
- « Un spécimen des peintures assyriennes de Til-Barsib ». Syria, 1930, XI, p. 113-132.
- « Le prisme mathématique AO 8862 ». Revue d’assyriologie et d’archéologie orientale, 1932, XXIX, p. 1-10.
- « L’équation du deuxième degré dans la mathématique babylonienne d’après une tablette inédite du British Museum ». Revue d’assyriologie et d’archéologie orientale, 1936, XXXIII, p. 27-48.
- « Une lamentation sur la dévastation du temple d’Ištar ». Revue d’assyriologie et d’archéologie orientale, 1936, XXXIII, p. 103-111.
- « Tablettes hurrites provenant de Mâri ». Revue d’assyriologie et d’archéologie orientale, 1939, XXXVI, p. 1-28.
- « Une tablette bilingue de Ras-Shamra ». Revue d’assyriologie et d’archéologie orientale, 1940, XXXVII, p. 97-118.
- « La Chronologie de la première dynastie babylonienne. Examen critique des solutions récemment proposées ». Mémoires de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1942, 43.
- « Les graphies rompues en accadien ». Mededeelingen en Verhandelingen, Ex Oriente Lux, 1946 (parution posthume), n°8, p. 5-18.
Bibliographie critique sélective
- Contenau Georges et Dhorme Edouard. – « À la mémoire de F. Thureau-Dangin ». Revue d’assyriologie et d’archéologie orientale, 1942-1944, vol. XXXIX, p. 1-3.
- Maspero Henri. – « Éloge funèbre de M. François Thureau-Dangin ». Comptes rendus des séances de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, 88e année, 1944, n°1, p. 55-63.
- Dussaud René. – « Notice sur la vie et les travaux de M. François Thureau-Dangin ». Comptes rendus des séances de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, 1944, p. 473-489.
- Dussaud René. – « Notice sur la vie et les travaux de M. François Thureau-Dangin (Membre de l’Académie). Lecture faite dans la séance solennelle du vendredi 17 novembre 1944 ». Comptes rendus des séances de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, 1945, p. 2-19.
- Dussaud René. – « Nécrologie. François Thureau-Dangin ». Syria, 1944-45, 24, p. 286-287.
- Dhorme Edouard. – « Mémoires de la Société orientale Ex Oriente Lux » et « Liste des publications de F. Thureau-Dangin ». In Hommage à la mémoire de l’éminent assyriologue François Thureau-Dangin (1872-1944). Leiden : Brill, 1946, p. 7-18 et p. 19- 35.
- Weidner Ernst. – « Nachrufe auf François Thureau-Dangin ». Archiv für Orientforschung, 1945-1951, XV, p. 174-175.
- André-Salvini Béatrice. – « François Thureau-Dangin ». In E.M. Meyers, (dir.), The Oxford Encyclopedia of Archaeology in the Near East, 1997, vol. 5, p. 203 et sq.
- « Thureau-Dangin. Jean, Geneviève, François ». In Jean Leclant, (dir.), Le Second Siècle de l’Institut de France 1895-1995. Recueil biographique et bibliographique des membres, associés étrangers, correspondants français et étrangers des cinq académies, tome II : Membres et associés étrangers L à Z. Collab. d’Hervé Danesi. Paris : Institut de France, 2004, p. 1364-1365.
- André-Salvini Béatrice. – « Ex Oriente Lux. François Thureau-Dangin et le déchiffrement du sumérien », 5 octobre 2005 – 30 janvier 2006, Paris, Musée du Louvre, 2005. Actualité du département des Antiquités Orientales, n° 6.
- André-Salvini Béatrice. – « Thureau-Dangin, François ». Reallexikon der Assyriologie und Vorderasiatischen Archäologie (RLA), Band 13, (sous presse).
Sources identifiées
Paris, archives des Musées nationaux
Paris, bibliothèque de l’Institut de France
Paris, Collège de France
Paris, archives du ministère des Affaires étrangères