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TOURNEUX, Maurice
Mis à jour le 19 octobre 2012
(12 juillet 1849, Paris – 13 janvier 1917, Paris)
Auteur(s) de la notice :
MANCEAU Nathalie
Profession ou activité principale
Archiviste
Autres activités
Historien de l’art et de la littérature, bibliographe
Sujets d’étude
Art des XVIIIe et XIXe siècles français, collectionneurs, bibliographie, Révolution française, écrivains et artistes romantiques
Carrière
1866 : achève ses études au lycée Louis-le-Grand
1866 : entre à la Compagnie Paris-Lyon-Méditerrannée, attaché au service des archives
1872 : débute à L’Amateur d’autographes grâce à Étienne Charavay et au Bulletin du bibliophile grâce à Charles Asselineau
1873 : se rend à la Bibliothèque centrale de Zurich
1875 : se rend à la bibliothèque du musée ducal du château de Friedenstein de Gotha (mission officielle du ministère de l’Instruction publique)
1873-1882 : se rend à Weimar et se rend peut-être à Stockholm (mais il a pu consulter les copies de manuscrits à Paris)
1882 : séjour à Saint-Pétersbourg et à Moscou (mission officielle du ministère de l’Instruction publique) pour consulter les manuscrits de Denis Diderot dans les bibliothèques
1885-1905 : collabore à la Gazette des Beaux-Arts
1889-1913 : se rend plusieurs fois à Londres pour consulter le fonds du British Museum sur la Révolution française et donne une série de conférences à l’université d’Oxford sur les sources manuscrites de l’histoire de la Révolution
Vers 1890 : quitte la Compagnie Paris-Lyon-Méditerrannée, vit désormais de ses travaux
1912 : voyage aux États-Unis (New York)
Membre de la Société de l’histoire de la Révolution française (a été membre du comité directeur et secrétaire général) ; vice-président de la Société du XVIIIe siècle ; membre (1885-1917) de la Société d’histoire de Paris et de l’Île-de-France (président en 1900 et 1901) ; membre (1885-1900) de la Société des amis des monuments parisiens (membre du comité en 1897) ; membre de la réunion des Sociétés des beaux-arts des départements (président en 1898, 1903, 1907) ; membre de la Commission du Vieux Paris (1898-1917) ; membre de la Société de l’Histoire de l’Art français (président en 1911)
12 juillet 1891 : chevalier de la Légion d’honneur ; 12 novembre 1913 : officier de la Légion d’honneur
Étude critique
Maurice Tourneux est un historien de l’art qui n’a occupé aucune fonction officielle, travaillant dans une entreprise privée. Sa carrière se confond avec ses publications, souvent de courts écrits, tirés à très peu d’exemplaires, les ouvrages de taille importante étant des commandes.
Il s’intéresse d’abord au romantisme : Théophile Gautier, Alfred de Musset et surtout Prosper Mérimée, à propos duquel il publie plusieurs ouvrages. Il rédige de nombreux articles sur les écrivains français du XIXe siècle pour La Grande Encyclopédie publiée par Henri Lamirault (1885-1902). Tourneux hérite de son père, Eugène Tourneux, peintre, une admiration sans borne pour Eugène Delacroix. Il aide Philippe Burty dans sa collecte de documents et de lettres de l’artiste. Après la mort de Burty, Tourneux recueille ce dossier, s’en sert pour ses propres travaux (en 1886, 1902 et 1905) – dossier aujourd’hui conservé à la bibliothèque de l’INHA-collections Jacques Doucet.
Tourneux se lie avec les amateurs et historiens de l’art de son temps : Edmond et Jules de Goncourt, Charles Asselineau, Burty qu’il rencontre en 1867 lors de la vente de l’atelier de son père, et surtout l’éditeur et vendeur d’autographes Étienne Charavay. Ils soutiennent ses travaux et l’introduisent dans différentes revues où il publie ses articles. Il rédige plusieurs présentations des catalogues de vente posthume (Benjamin Fillon, Burty) et il rend hommage à des historiens de l’art (Edmond Bonnaffé, Charles-Philippe Chennevières). Tourneux s’inscrit explicitement dans une société d’historiens de l’art et d’amateurs.
Ses premiers travaux portent la marque du bibliographe méticuleux et de l’amateur d’archives. Il collabore très tôt (1873) à L’Amateur d’autographe et participe à la réédition (1869-1870) des Supercheries littéraires de Joseph-Marie Quérard. Sa réputation de chercheur scrupuleux est à l’origine de ses premières commandes.
Il prend part à l’édition des œuvres complètes de Denis Diderot, comme collaborateur de Jules Assézat (son nom ayant été suggéré par Auguste Poulet-Malassis). Assézat décédé, la librairie Garnier lui demande d’achever ce travail. Il publie seul les derniers volumes (1875-1877). Puis, sur demande du ministère de l’Instruction publique, il met au point l’édition de la Correspondance littéraire de Melchior Grimm (1877-1882). Pour consulter les différentes copies, il se rend à Saint-Pétersbourg, à Weimar, à Gotha. Ces voyages sont à l’origine de la publication d’inédits de Diderot et de réflexions sur Catherine II (1899). L’érudition de ces publications (précision, regroupement des sources, mise au point des index) le fait reconnaître. Tourneux réalise au cours de sa carrière les tables de plusieurs revues : Archives de l’art français (1897), L’Amateur d’autographe, La Revue d’histoire littéraire de la France (1900-1914), Revue universelle des arts (1908), Bulletin de la Société d’Histoire de l’Art français (1896). Son épouse, Henriette Vapereau, est sa principale collaboratrice pour ces travaux minutieux et Tourneux participe à l’entreprise du Dictionnaire des contemporains (cinquième édition) de Gustave Vapereau, son beau-père.
À l’approche de 1889, le conseil municipal de Paris décide de financer des publications scientifiques sur la Révolution française. La Commission des travaux historiques de la Ville, sur la suggestion de Jules Guiffrey, vote la rédaction d’un répertoire bibliographique. Léopold Delisle désigne Tourneux comme étant le plus qualifié. La Bibliographie de l’histoire de Paris pendant la Révolution française paraît en 5 volumes, espacés entre 1890 et 1913. Il s’agit d’un répertoire organisé des sources imprimées concernant Paris pendant la Révolution. Alexandre Tuetey, chef de section aux Archives nationales, réalise le même travail pour les sources manuscrites. Cette impressionnante bibliographie, souvent désignée comme l’œuvre capitale de Tourneux, lui vaut différentes récompenses : Légion d’honneur (1891), prix de l’Académie des inscriptions et belles-lettres (1894 et 1913) et de l’Académie française (1907).
Le premier article sur l’art du XVIIIe siècle consiste en la publication d’un testament inédit de Maurice Quentin de La Tour (1885). Tourneux s’intéresse plus aux individus qu’aux œuvres, ne se porte pas vers l’étude des styles ou de l’iconographie. L’occasion de ses publications est souvent la découverte d’archives inédites. Il est le premier à s’intéresser à Jean-Baptiste Perronneau (1896), en rassemblant les sources disponibles et en signalant les œuvres attribuables au pastelliste. Il discute également de l’identité des personnes portraiturées, selon une préoccupation constante. Tourneux se porte les artistes peu connus (Louis-Léopold Boilly, Jean-François et Jean-Baptiste Colson). Il fait connaître en France les artistes anglais du XVIIIe siècle, sans effectuer de recherches (John Russell, 1908). Comme d’autres historiens de l’art de son temps, il se désintéresse de la peinture d’histoire et de l’Académie, alors même que les sources (Procès-Verbaux de l’Académie édités par Anatole de Montaiglon ou Livrets de Salon par Jules Guiffrey) lui sont familières. L’Académie royale est vue à l’image de l’Institut du XIXe siècle, comme une organisation sclérosée. Tourneux est fasciné par la société disparue de l’Ancien Régime, élégante et brillante, ce qui explique aussi son intérêt pour les hommes de lettres du XVIIIe siècle. Il réédite plusieurs textes (Louis Dubois de Saint-Gelais, Anne-Gabriel Meusnier de Querlon, Jean-François de Marmontel). Pour lui, l’art français du XVIIIe siècle est l’art français par excellence, alors même que son discours est peu empreint de nationalisme.
Il se voit confier des ouvrages de vulgarisation, sur Maurice Quentin de La Tour et Eugène Delacroix, par l’éditeur Henri Laurens, dans une collection « placée sous le haut patronage de l’administration des beaux-arts ». Ces deux livres présentent la biographie des artistes et les œuvres des musées publics français, sans précision érudite.
À partir de 1900, il publie dans la Gazette des Beaux-Arts des comptes rendus d’expositions, notamment sur l’art du XVIIIe siècle. Il s’agit peut-être d’articles de commande, mais il adopte aussi une démarche historiographique, en s’intéressant à l’évolution des études. Il est rarement fidèle au catalogue , dont il regrette souvent la complaisance et discute les attributions et les identifications. Il faut noter la sympathie de Tourneux pour les artistes femmes (« Une exposition rétrospective d’art féminin », Gazette des Beaux-Arts, 1908), dont il souligne qu’elles sont « victimes d’un discrédit le plus souvent injuste ». Dans des comptes rendus d’ouvrages, il se montre attentif à la qualité des reproductions, notant les innovations techniques. À plusieurs reprises, il exprime un regret face à ces éditions : les albums de luxe, destinés aux riches amateurs, lui semblent apporter peu sur le plan scientifique et il préférerait des livres moins coûteux et moins beaux, qui feraient connaître l’histoire de l’art à un plus grand nombre. Il demande ainsi aux organisateurs d’expositions de faire imprimer des cartes postales pour diffuser les reproductions d’œuvres.
De façon générale, il a un ton accueillant même vis-à-vis d’artistes qui le touchent peu : les artistes contemporains ou les impressionnistes. Il s’intéresse peu à ces derniers (il possède la plaquette d’Émile Zola sur Édouard Manet mais rien sur les artistes impressionnistes) tout en reconnaissant qu’ils renouvellent la peinture et en étant conscient de son décalage de sensibilité (« Le Premier Salon du XIXe siècle », 1901). C’est cette même ouverture d’esprit qu’il manifeste envers les collectionneurs américains (1908) ; le voyage outre-Atlantique est désormais indispensable pour l’historien de l’art.
Maurice Tourneux apparaît comme un historien de l’art érudit, dont le travail s’appuie surtout sur des archives. Il ne commente pas d’œuvres et ne développe pas de théorie permettant une analyse de l’image. Son travail a essentiellement consisté à donner des outils de travail précis et rigoureux aux historiens de l’art sans qu’il n’avance lui-même d’hypothèse originale.
Nathalie Manceau, historienne de l’art
Principales publications
Ouvrages et catalogues d’expositions
- Poulet-Malassis, Auguste et Tourneux, Maurice. – Un rêve, ballade par Alfred de Musset. Cent cinquante vers inconnus, avec note bibliographique [signée : A. (Poulet) – M. (Malassis)], suivie d’une notice des portraits du poète [signée : Maurice Tourneux]. Paris : P. Rouquette, 1875.
- Assézat, Jules et Tourneux, Maurice, éd. – Œuvres complètes de Diderot. Paris : Garnier frères, 1875-1877, 20 vol.
- Théophile Gautier, sa bibliographie. Paris : J. Baur, 1876.
- Prosper Mérimée, sa bibliographie. Paris : J. Baur, 1876.
- Tourneux, Maurice, éd. – Correspondance littéraire, philosophique et critique, par Grimm, Diderot, Raynal, Meister, etc. ; revue sur les textes originaux. Paris : Garnier frères, 1877-1882, 16 vol.
- Morceaux choisis de D. Diderot. Préf. de Gustave Vapereau. Paris : Charavay, 1881.
- La Bibliothèque et les Papiers de Grimm pendant et après la Révolution. Paris : imprimerie de A. Quantin, 1882.
- « Introduction ». In Du Bois de Saint-Gelais, Louis-François, Histoire journalière de Paris (1716-1717). Paris : Société des bibliophiles françois, 1885.
- Eugène Delacroix devant ses contemporains, ses écrits, ses biographes, ses critiques. Paris : J. Rouam, 1886 (« Bibliothèque internationale de l’art »).
- « Préface ». In Meusnier de Querlon, Anne-Gabriel, Les Soupers de Daphné. Les dortoirs de Lacédémone. Paris : Librairie des bibliophiles, 1886.
- Bibliographie de l’histoire de Paris pendant la Révolution française. Paris : Imprimerie nouvelle, 1890-1913, 5 vol.
- « Préface ». In Catalogue de la bibliothèque de M. Philippe Burty. Paris : E. Paul, L. Huard et Guillemin, 1891.
- « Préface ». In Marmontel, Jean-François, Mémoires. Paris : Librairie des bibliophiles, 1891, 3 vol. (« Bibliothèque des mémoires »).
- Table générale des documents contenus dans les Archives de l’art français et leurs annexes (1851-1896). Paris : Charavay, 1897.
- Diderot et Catherine II. Paris : C. Lévy, 1899.
- Eugène Delacroix. Biographie critique. Paris : H. Laurens, 1902 (« Les Grands Artistes, leur vie, leur œuvre »).
- Jean-Baptiste Perronneau. Paris : aux bureaux de la Gazette des Beaux-Arts, 1903.
- La Tour. Biographie critique. Paris : H. Laurens, 1904 (« Les Grands Artistes, leur vie, leur œuvre »).
- Brière, Gaston, Stein, Henri et Tourneux, Maurice. – Table générale de la Revue universelle des arts (1855-1866). Chartres : impr. de E. Garnier, 1908.
- Salons et Expositions d’art à Paris, 1801-1870 : essai bibliographique. Paris : J. Schemit, 1919.
Articles
- « Prosper Mérimée : ses portraits, ses dessins, sa bibliothèque ». Revue politique et littéraire, 1879, juillet-décembre, p. 261-420.
- « Benjamin Fillon ». L’Art, t. XXVI, 1881, p. 145-151.
- « La Tour chez ses notaires, lettre à M. Jules Guiffrey ». Gazette des Beaux-Arts, juillet 1885, p. 74-83.
- « L’Exposition historique de la Révolution française ». Gazette des Beaux-Arts, mai 1889, p. 403-415.
- « Charles Méryon et Philippe Burty ». L’Art, 4, 1894, p. 300-311.
- « Jean-Baptiste Perronneau ». Gazette des Beaux-Arts, 1896, p. 5-22, 131-146, 309-320 et 405-413.
- « Étude d’iconographie française. I. Un portrait apocryphe de Madame Geoffrin, faussement attribué à Chardin ». Gazette des Beaux-Arts, janvier-juin 1896, p. 470-476.
- « L’Exposition des portraits de femmes et d’enfants à l’École des beaux-arts ». Gazette des Beaux-Arts, 1897, 3, t. XVII, p. 444-460.
- « La Bibliothèque des Goncourt, étude suivie d’un essai bibliographique sur l’œuvre des deux frères ». Bulletin du bibliophile, septembre 1896, mars-juin 1897.
- « La Collection Bonnaffé ». Revue de l’art ancien et moderne, avril-juillet 1897, p. 42.
- « Boucher, peintre de la vie intime ». Gazette des Beaux-Arts, novembre 1897, p. 390-392.
- « Diderot et le Musée de l’Ermitage ». Gazette des Beaux-Arts, janvier-juin 1898, p. 333-343.
- « Les Dessins français de la collection du marquis de Chennevières ». Gazette des Beaux-Arts, janvier-juin 1898, p. 407-418.
- « Louis-Léopold Boilly ». Gazette des Beaux-Arts, juillet-décembre 1898, p. 404-416.
- « Petits Maîtres oubliés : Jean-Baptiste et Jean-François Colson ». Gazette des Beaux-Arts, t. XX, 1898, p. 337-340.
- « La Vie et l’Œuvre de Maurice Quentin de La Tour ». Gazette des Beaux-Arts, juin 1899, p. 485-496.
- « La Correspondance générale de Prosper Mérimée, notes pour une édition future ». Revue d’histoire littéraire de la France, 6, 1899, p. 55.
- « Jules Cousin ». Chronique des arts et de la curiosité, 25 février 1899, n° 8, p. 73-74.
- « Les Arts à l’Exposition universelle de 1900 ». Gazette des Beaux-Arts, juin 1900, p. 465-478 ; janvier 1901, p. 40-52.
- « Le Premier Salon du XXe siècle ». Gazette des Beaux-Arts, mai 1901, p. 353-358 ; juin 1901, p. 461-473 ; juillet 1901, p. 35-54 ; août 1901, p. 109-122.
- « Le Palais de Versailles et ses historiens ». Gazette des Beaux-Arts, novembre 1901, p. 391-398 ; décembre 1901, p. 468-476.
- « Edmond Bonnaffé ». Gazette des Beaux-Arts, mars 1904, p. 246-250.
- « Un testament inédit de Maurice Quentin de La Tour ». L’Amateur d’autographe, janvier 1904.
- « Études d’iconographie française. II. Identification de deux modèles de La Tour ». Gazette des Beaux-Arts, avril 1904, p. 275-282.
- « Collection de M. Jacques Doucet. Pastels et dessins ». Les Arts, décembre 1904, n° 36, p. 1-28.
- « Lettres inédites d’Eugène Delacroix ». L’Artiste, décembre 1904.
- « L’Exposition du XVIIIe siècle à la Bibliothèque nationale ». Gazette des Beaux-Arts, juin 1906, p. 441-451 ; août 1906, p. 109-120.
- « La Donation Étienne Moreau-Nélaton au musée du Louvre ». Gazette des Beaux-Arts, janvier 1907, p. 25-42.
- « Philippe Burty ». Gazette des Beaux-Arts, janvier 1907, p. 25-42.
- « L’Exposition Chardin-Fragonard ». Gazette des Beaux-Arts, août 1907, p. 89-102.
- « Un pastelliste anglais du XVIIIe siècle : John Russell ». Revue de l’art ancien et moderne, janvier-juin 1908, p. 25-30, 81-86.
- « Un dessin inédit de Watteau ». Gazette des Beaux-Arts, février 1908, p. 140-141.
- « Une exposition rétrospective d’art féminin ». Gazette des Beaux-Arts, avril 1908, p. 290-300.
- « Les Galeries privées en Amérique ». Gazette des Beaux-Arts, novembre 1908, p. 417-425.
- « Notes critiques sur les œuvres de peinture et de sculpture réunies à l’Exposition des cent pastels du XVIIIe siècle ouverte à la galerie Petit en mai-juin 1908 ». Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, 1908, p. 158-161, 227-234.
- « Notre cinquantenaire ». Gazette des Beaux-Arts, janvier 1909, p. 5-20.
- « Cinq Dessins attribués à La Tour ». Revue de l’art ancien et moderne, janvier-juin 1909, p. 241.
- « Préface ». In Maïstre Henri, Bibliographie des travaux de M. Maurice Tourneux. Paris : aux dépens de M. René Paquet, 1910.
- « Paul Huet et son œuvre d’après des documents inédits ». Gazette des Beaux-Arts, janvier-juin 1911, p. 447-458.
- « Particularités intimes sur la vie et l’œuvre de Géricault ». Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, premier fascicule, 1912.
- « Un projet de journal de critique d’art en 1759 ». Mélanges offerts à M. Henry Lemonnier, numéro spécial des Archives de l’art français, 1913, p. 321-326.
- « Le Peintre Eugène Forest ». L’Intermédiaire, 2e semestre 1913, p. 642-644.
Bibliographie critique sélective
- Maïstre, Henri. – Bibliographie des travaux de M. Maurice Tourneux, préf. de Maurice Tourneux. Paris : aux dépens de M. René Paquet, 1910.
- [Anon.]. – « Notice nécrologique ». Bulletin de la Société de l’histoire de Paris et de l’Île-de-France, t. 44, 1917, p. 222.
- [Anon.]. – « Éloge funèbre ». Procès-Verbaux de la Commission du vieux Paris, séance du 13 janvier 1917, 1917, p. 18.
- Guiffrey, Jules. – « Maurice Tourneux ». Gazette des Beaux-Arts, juin-septembre 1917, p. 314-326.
- Blum, André. – « Maurice Tourneux ». Revue du XVIIIe siècle, 5, 1918, p. 85-88.
- Lacombe, Paul. – « Maurice Tourneux (12 juillet 1849 – 13 janvier 1917) ». Bulletin du bibliophile, 15 janvier-15 février 1918, no 1-2, p. 218-238.
- Bouteron, Marcel. – Catalogue de livres anciens et modernes provenant de la bibliothèque de M. Maurice Tourneux (1849-1917). Paris : Georges Courville, 1932.
Sources identifiées
Paris, Archives de Paris
- 5 Mi 1/664, état civil reconstitué : extrait du registre des actes de naissance de la mairie du 10e arrondissement
Paris, Archives nationales
- Dossier de Légion d’honneur, 19800035/0211/27667
Paris, bibliothèque de la Société de l’histoire du protestantisme français
- Ms 81621 : dossier concernant l’Intermédiaire des chercheurs et des curieux, comprenant de la correspondance, une lettre de Tourneux
Paris, bibliothèque de la Sorbonne, fond Victor-Cousin
- Manuscrits de la bibliothèque Victor-Cousin : MS VC 298, carton XXXVI, ff 8282-8283 : correspondance reçue par la marquise Arconati-Visconti, née Marie Peyrat, une lettre de Maurice Tourneux de 1913
Paris, bibliothèque de l’INHA-collections Jacques Doucet
- Ms 254 : trois dossiers de documents sur Eugène Delacroix réunis par Philippe Burty et Maurice Tourneux
- Ms 243, Eugène Delacroix. Reliquiae : documents sur Eugène Delacroix, rassemblés par Burty, hérités et peut-être complétés par Tourneux
- Ms 144 : manuscrit de l’article « Jean-Baptiste Perronneau », Gazette des Beaux-Arts, 1903
- Ms 267 : manuscrit de l’article « Le Premier Salon du xxe siècle », Gazette des Beaux-Arts, 1901
- Fonds Bruyas-Burty-Robaut-Tourneux dit « fonds Burty »
- Lettres de Philippe Burty à Tourneux, 1882-1884
- Lettres de Tourneux à Benjamin Fillon et à sa fille, 1876-1881
- Lettres d’Étienne Moreau-Nélaton à Tourneux et son épouse, 1891-1911
- Une lettre de René Bouché à Tourneux, 1906
- Notes de Philippe Burty et de Tourneux sur Decamps
- Notes sur Charles Méryon
- Notes sur la collection de Pierre Crozat et les origines de la galerie de l’Ermitage
- Notes sur Théodore Rousseau
- Notes sur divers artistes français
- Notes sur Jacques-Louis David
- Notes préparatoires à l’établissement des tables des Archives de l’art français
Paris, Bibliothèque nationale de France
- Bibliothèque-musée de l’Opéra, fonds Nuitter
- 308 (LAS 79) : lettre de Tourneux à Charles Nuitter, 13 février 1874
- 308 (LAS 306) : lettre de Tourneux à Charles Nuitter, 16 novembre 1881
- 309 (LAS 255) : lettre de Tourneux à Charles Nuitter, 15 décembre 1892
Paris, Institut de France
- Papiers de la famille Schefer
- Ms 2971 pièce 55 : correspondance de Gaston Schefer, une lettre de Maurice Tourneux, 1910
- Ms 5661 : correspondance de Gaston Schefer, une lettre de Maurice Tourneux
- Fonds Henri Cordier
- Ms 5483 pièces 77-91 : correspondance d’Henri Cordier, lettres de Maurice Tourneux et de sa femme, 1884-1913
- Ms 5483 pièces 92-94 : correspondance de Marguerite Cordier, lettres d’Henriette Tourneux, 1909
- Manuscrits de la bibliothèque Spoelberch de Lovenjoul
- Ms Lov. C 434 : Théophile Gautier, Mademoiselle Dafné de Montbriand, texte publié dans la Revue du XIXe siècle (avril 1866), exemplaire corrigé par M. Tourneux d’après le manuscrit autographe, 27 feuillets
- Ms Lov. G 1197 et Ms Lov. G 1198 : correspondance
- Ms 2102, 1er vol. : Premières Notions sur les mathématiques à l’usage des enfants, copie par Tourneux d’un manuscrit qui se trouve à la bibliothèque de Saint-Pétersbourg et qui avait été envoyé à l’impératrice Catherine par Diderot comme étant l’ouvrage d’Alexis-Claude Clairaut, 38 feuillets
En complément : Voir la notice dans AGORHA