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VAUDOYER, Antoine-Laurent-Thomas
Mis à jour le 2 mars 2009
(21 décembre 1756, Paris – 27 mai 1846, Paris)
Auteur(s) de la notice :
BERGDOLL Bary
Profession ou activité principale
Architecte
Autres activités
Secrétaire de la section d’architecture de l’Académie des beaux-arts, historien de l’architecture
Sujets d’étude
Architecture
Carrière
1777 : commence une carrière militaire dans les dragons de Lorraine qu’il abandonne après un an, au moment de la mort de son père
1778 : s’inscrit dans l’école d’architecture de l’Académie et à l’atelier d’Antoine-François Peyre (1739-1823)
1780-1790 : fréquente le salon de son beau-frère Alexandre-Hippolyte Lebas et y rencontre Hubert Robert, C. L. Clérisseau et Francesco Piranesi
1782 : membre de la loge franc-maçonne « L’Harmonie »
1783 : Grand Prix de Rome pour Une ménagerie renfermée dans le parc du château d’un souverain
1784-88 : pensionnaire de l’Académie de France à Rome
c. 1784 : projet pour « Maison d’un cosmopolite »
1789 : ouvre un atelier libre d’architecture, premier de son genre, pour former des élèves
1791 : proteste contre le projet de transformer l’église Sainte-Geneviève en Panthéon national
1793 : suite à la suppression des académies, monte une École d’architecture avec Julien David Leroy dans les logements de fonction de Leroy au Louvre – école reconnue par le ministre de l’Intérieur en 1795
1795 : accepte un poste dans la nouvelle administration du Conseil des bâtiments civils ; reçoit un logement à vie dans la galerie du Louvre
1799 : reçu membre de la Société des sciences, lettres et arts de Paris
1802 : nommé architecte du palais des Beaux-Arts au palais des Quatre Nations
1805 : bénéficie d’un logement aux palais des Quatre Nations (futur Institut de France) dont il deviendra l’architecte de la salle des séances entre autres aménagements
1806-07 : participe au concours pour l’achèvement de la Madeleine comme temple de la Gloire
1807 : nommé secrétaire archiviste de la section d’architecture de l’Académie des beaux-arts
1809 : signe un acte de société avec Louis Baltard pour publier en grands folios les projets des Grands Prix (Archives Nationales 332 AP 1)
1810 : nommé architecte du musée des Monuments français
1811 : projet pour un palais des Beaux-Arts
1811-24 : architecte du marché des Carmes, place Maubert
1813 : nommé architecte de la Bibliothèque Sainte-Geneviève à la place de Rondelet
1816 : nommé architecte de la nouvelle École des beaux-arts ; remplacé par Debret pour la réalisation à partir de 1819
1823 : élu académicien
Étude critique
Durant la prolifique carrière d’architecte qui fut la sienne, tout au long d’une période agitée par pas moins de deux révolutions et d’innombrables bouleversements politiques, Antoine-Laurent-Thomas Vaudoyer poursuivit avec passion ses recherches de longue haleine sur l’histoire des monuments antiques, ainsi que l’écriture de chroniques engagées sur le métier d’architecte, métier qu’il ne put jamais pratiquer aussi assidûment qu’il l’aurait souhaité. À sa mort, qui survint dans sa quatre-vingt-dixième année, il laissait non seulement un ensemble de plus de neuf cents ouvrages et manuscrits sur l’architecture, mais également des centaines de pages de notes personnelles et de compilations de manuscrits destinées à rendre compte de l’état de l’architecture française moderne et à étudier l’histoire des monuments, travail qui demeura, toute sa vie durant, le fondement de son activité d’architecte.
Il se refusait à opérer des synthèses ou à théoriser les données qu’il avait rassemblées, à la fois par choix intellectuel, et aussi en raison d’une certaine prudence, ou méfiance – son époque lui ayant appris à faire attention, voire à mettre en doute, toute forme de radicalisme : n’avait-il pas en effet vécu la fin de l’Ancien Régime, de même que celle de l’Empire ?
Les idéaux de Vaudoyer furent formés par les cours dispensés par David Leroy, premier historien à enseigner à l’Académie, et par l’esprit qui régnait dans l’atelier d’Antoine-François Peyre (1739-1823). On y opinait alors qu’en s’attachant à ce qui faisait le caractère authentique de l’architecture du passé, on pouvait parvenir à s’affranchir du poids des fioritures modernes et à créer une architecture plus pure et plus simple, capable à la fois d’avoir de l’éloquence et d’affecter directement les sens.
Lauréat du Grand Prix en 1783, Vaudoyer partit pour Rome dès la fin de l’année, avec en poche un ensemble de notes de voyage relatives à l’architecture que lui avait préparées Charles-Louis Clérisseau. Elles l’amenèrent à s’intéresser à des monuments très variés, parmi lesquels la cathédrale romane de Pise. Pour Vaudoyer, cependant, le but ultime d’un séjour à Rome était d’élaborer un corpus de croquis précis, comportant des mesures et des notes sur les plus importants bâtiments de la Rome impériale, afin de les réutiliser dans sa pratique professionnelle, ainsi que de contribuer à former un grand ensemble documentaire à destination de l’École des beaux-arts de Paris. Vaudoyer fut, avec son ami de toujours Charles Percier (Grand Prix de 1788), l’un des premiers pensionnaires dont les nouvelles règles en vigueur depuis 1780 exigeaient qu’ils établissent une étude complète d’un monument antique – sorte de chef-d’œuvre parachevant leurs années d’études à l’Académie de France à Rome.
Vaudoyer établit ses propres mesures pour une quantité impressionnante de bâtiments, parmi lesquels le temple de Fortune à Préneste, mais il s’occupa aussi avec un intérêt tout particulier des travaux de restauration du théâtre de Marcellus. « Il falloit qu’Auguste chérit bien son fils adoptif Marcellus, pour luy bâtir un théâtre aussi magnifique que celui que je suis occupé à faire revivre pour leur honneur, pour mon instruction, et pour la service de sa majesté Louis XVI », écrivait-il en mars 1786 à son beau-frère Alexandre-Hippolyte Lebas, qui lui avait fait rencontrer, dans son salon parisien, tout un groupe hétéroclite de tenants du retour à l’antique. Le but du chantier de Vaudoyer était de dresser les règles relatives à l’évolution des différents ordres dans les constructions à étage, et en particulier de reconstituer la forme de l’ordre corinthien, qui avait disparu du troisième étage. Son travail devait apporter à la recherche historique une nouvelle méthode d’investigation, plus complète et efficace. Vaudoyer ne se contenta pas de mesurer et d’observer la composition du bâtiment depuis les échafaudages qu’il avait fait élever à ses frais ; il établit également une comparaison avec d’autres types de théâtres antiques, méthode qui allait être codifiée dans le célèbre Recueil et Parallèles des monuments que fit paraître Durand en 1800. Il entreprit aussi de consulter les archives des travaux d’architectes qui, par le passé, avaient étudié les ruines de ce grand théâtre. Lorsqu’il publia les résultats de sa reconstitution, en 1812, c’est-à-dire à l’apogée du projet napoléonien de rebâtir Paris sur le modèle de Rome, ses recherches avaient progressé à un rythme spectaculaire, grâce surtout à sa correspondance avec d’autres architectes français vivant en Italie, en particulier Léon Dufourny. Vaudoyer continua, même après cette publication, d’amasser des documents, et ce jusqu’en 1832, année où il versa à ce travail les calques des dessins réalisés en 1506 par Baldassare Peruzzi, que lui avait envoyés le comte de Combray, alors conservateur de la galerie des Offices. Il confia aussi à son élève Prosper Morey le soin de vérifier des détails concernant ces dessins en faisant étape à Florence pendant son voyage vers Rome, où il allait commencer son séjour comme pensionnaire. Vaudoyer réutilisa sa méthode, qui consistait à rassembler, comparer et faire la synthèse des documents, ainsi qu’à échanger et partager ses sources et ses découvertes, pour tout un ensemble de projets, qu’il s’agisse de faire connaître les innovations et les pratiques architecturales en vigueur sous l’Empire, ou d’aider ses collègues et amis dans leurs propres projets de publication.
Ce talent fut particulièrement mis à contribution lors de l’organisation de la transition pédagogique, après la fermeture des Académies et des écoles qui en dépendaient, en août 1793 ; David Leroy demanda alors à Vaudoyer, lequel était très jeune encore à l’époque, de l’aider à créer une école d’architecture privée. Il lui confia la tâche de veiller à la conservation des documents relatifs aux concours organisés pour les étudiants, et ce même rôle lui fut encore assigné après la réouverture de l’Institut de France. Il fut nommé secrétaire-archiviste adjoint de l’École d’architecture et fut chargé de tenir les procès-verbaux des séances ainsi que de veiller à l’organisation et à la conservation des dessins, imprimés et registres de l’École. En 1806, il publia le premier tome d’une série d’ouvrages illustrés reproduisant les projets architecturaux des lauréats du Grand Prix de Rome. Il réalisa cette première série en collaboration avec Honoré Allais et Athanase Detournelle, et les suivants avec Louis-Pierre Baltard, avec qui il était lié par un contrat signé en 1809. Dès lors, son projet d’archiver le présent alla de pair avec la passion qu’il nourrissait pour les recherches historiques. Vaudoyer s’occupa ainsi de mettre en ordre les documents concernant les travaux de restauration des monuments antiques collectés par les lauréats du Grand Prix. Ce fut d’ailleurs lui qui rédigea l’introduction pour la publication posthume de l’étude de la colonne Trajane par Percier.
Bien que Vaudoyer continuât à utiliser le calendrier révolutionnaire dans les textes officiels qu’il rédigeait, il devenait de plus en plus critique à l’égard des changements politiques survenant dans les années de tourmente de la Révolution et de ses suites. En 1791, il émit l’idée que les Champs-Élysées étaient un emplacement plus adapté à la commémoration des grands hommes que l’église Sainte-Geneviève et, à cette occasion, il rejeta violemment l’idée selon laquelle on peut changer la fonction d’un bâtiment par un simple changement de nom et sans transformer radicalement son architecture. En l’an XI, il évoquait les difficultés auxquelles faisait face l’architecture de la manière suivante : « Lorsque la faulx de l’ignorance et du Vandalisme détruisait en France les Sciences, les Lettres, et les Arts, l’architecture, cet art utile par excellence souffrit plus qu’aucune de cette révolution. »
Sans cesse plus pénétré de la doctrine progressiste qu’avait formulée Condorcet, Vaudoyer fit montre de sa croyance en un progrès graduel et sans heurt lorsqu’il soumit son projet pour le concours de 1806 destiné à élever un bâtiment sur les fondations de l’église de la Madeleine, que Contant d’Ivry avait commencé à construire en 1757, puis abandonnée depuis des décennies. Il fit en effet remarquer « la lenteur avec laquelle les arts marchent vers la perfection », et insista sur « combien il faut de temps pour arriver à des combinaisons les plus compliquées aux idées les plus simples, préférables dans tous les arts, mais surtout en architecture ». Selon lui, la finalité de l’architecture moderne était un retour progressif à l’esprit de pureté de la Grèce antique, avec un style qui se caractériserait par la recherche d’un impact sur les sens grâce à des formes géométriques simples, plutôt que par la reproduction de détails ou d’ornements imités des Grecs. Il admirait les recherches historiques qui sous-tendaient la présentation par Alexandre Lenoir d’œuvres françaises du Moyen Âge et de la Renaissance pour son musée des Monuments français. Toutefois, en 1817, il dessina des plans devant servir à l’installation de l’École des beaux-arts dans les bâtiments de l’ancien monastère des Petits Augustins et, en 1818, il contribua à la dispersion de nombre de documents collectés par Lenoir.
Lorsqu’à la fin des années 1820 la sensibilité romantique commença à envahir les arts, Vaudoyer chercha à apaiser la fièvre de rébellion qui avait saisi la jeune génération, celle des « romantiques à la barbe », comme il les appelait. En 1832, dans sa « Dissertation sur l’Architecture » lue en séance à l’Académie mais jamais publiée, il chercha à opérer un compromis entre la nouvelle vision relativiste de l’Histoire qu’avaient développée des historiens romantiques comme François Guizot et Augustin Thierry, et l’esthétique relativiste des romantiques. Il défendait la notion d’essence architecturale, qui reposait sur le génie individuel, mais l’assujettissait aussi à la tradition, et ce même si, comme il le reconnaissait lui-même, la relativité des formes provenait avant tout des matériaux, des coutumes et des besoins de construction de chaque pays.
Son intérêt pour la recherche historique et son travail sans relâche firent de lui un contributeur modeste, souvent ignoré, mais néanmoins primordial, à nombre d’ouvrages et de périodiques qui replaçaient la théorie et la pratique de l’architecture dans un contexte historique plus large. Vaudoyer, qui fut toute sa vie durant l’ami de Charles Percier et de Pierre Fontaine, joua un rôle très actif dans l’élaboration de leurs diverses publications sur l’architecture des villas et des palais, entreprenant des recherches et synthétisant les documents sur les constructions de Sebastiano Serlio, Philibert Delorme et Pierre Lescot qu’avait laissés Jacques-Guillaume Legrand. Son aide fut particulièrement utile à Percier et Baltard dans la rédaction de leur ouvrage sur le château de Fontainebleau, où l’évolution du style architectural français était expliquée par la succession des rois de France. Vaudoyer continua sa correspondance assidue avec Jacques-Ignace Hittorf au sujet de l’architecture antique, même lorsque la controverse faisait rage à l’Académie au sujet de la polychromie. Avec l’aide d’un groupe d’architectes réunis autour de François Callet, il travailla à relancer l’intérêt pour l’architecture française de la Renaissance en tant qu’expression originale du génie français – et non pas italien. Certaines notes manuscrites retrouvées dans ses papiers, aujourd’hui dispersés dans divers fonds, semblent même indiquer que Vaudoyer avait fourni des textes et des notes pour le travail de vulgarisation historique du Magasin pittoresque d’Édouard Charton. Son fils, Léon Vaudoyer, développa et défendit plus tard dans cette même revue une approche romantique et relativiste de l’histoire de l’architecture appliquée à son expression contemporaine. Toutefois, Vaudoyer père demeura fidèle aux convictions acquises pendant ses années de formation, les années 1780, et resta ouvert aux grands défis et changements que la jeune génération, notamment Henri Labrouste et Léon Vaudoyer, amenait dans les formes, l’histoire et la théorie de l’architecture. César Daly, qui soutenait cette jeune génération d’architectes, écrivit dans sa nécrologie de Vaudoyer père pour la Revue générale d’architecture et des travaux publics : « Trop âgé pour marcher du même pas que les jeunes hommes de ce siècle, on assure qu’il était cependant fort tolérant en matière d’art et exempt de cet esprit tracassier qui lutte contre le développement des vérités nouvelles et l’essor spontané du génie créateur. »
Barry Bergdoll, professeur d’histoire de l’architecture à l’université de Columbia et conservateur au Museum of Modern Art (MoMA), à New York
Principales publications
Ouvrages
- Idées d’un citoyen François sur le lieu destiné à la sépulture des hommes illustres de la France. Paris, 1791.
- Projet de restauration des piliers du dôme du Panthéon français. Paris, An VI (1798).
- Projet d’organisation d’une École nationale d’architecture. Le 24 Pluviôse an IX (1800).
- Plan, élévation et coupe d’un projet pour le monument à élever, à la gloire de la Grande Armée, sur l’emplacement de la Madeleine, à Paris, d’après le décret de S.M. l’Empereur, dicté en son Camp Impérial à Posen, le 2 décembre 1806. Paris, s. d.
- Projets d’architecture et autres productions de cet art qui ont mérité les Grands Prix. Collab. de Honoré Allais et Athanase Detournelle. Paris, 1806, 2e éd. 1834.
- Plan, coupe et élévation du palais de l’Institut impérial de France, suivant sa nouvelle restauration. Paris, 1811.
- Description du théâtre de Marcellus à Rome, rétabli dans son état primitif, d’après les vestiges qui en restent encore… Paris, 1812.
- Grands Prix d’Architecture, Projets couronnés par l’Académie Royale des Beaux-Arts en France. Collab. de Louis Pierre Baltard. Paris, 1818.
- Grands Prix d’Architecture, Projets couronnés par l’Académie Royale des Beaux-Arts en France. Collab. de Louis Pierre Baltard. Paris, 1834.
Articles
- Charles Landon, « Maison d’un cosmopolite ». Annales du musée, 2, 1802, p.123-28.
- « Plan d’un projet de restauration de l’église de la Madeleine, dans la forme du Panthéon de Rome, par M. Vaudoyer, architecte ». Annales du musée 1803, 7, p. 25-28.
- « Plan, élévation et coupe d’un projet pour le monument à élever à la gloire de la Grande Armée sur l’emplacement de la Madeleine à Paris ». Annales du musée, 1806, p. 15.
- « L’Ancien Château de Madrid dans le Bois de Boulogne ». Journal des beaux-arts et de la littérature , 1840, 7, p. 57-62, 73-78.
Bibliographie critique sélective
- Daly César. – « Notices Nécrologiques : MM. Vaudoyer et Baltard ». Revue générale de l’architecture, 6 (1845-46) : 547-52.
- « Les Monuments sous le Premier Empire d’après le journal inédit de Vaudoyer… notices sur différents objets concernant l’architecture et les arts ». Les Amis des monuments et des arts, 1911, 8, p. 91-117, 194-205, 226-74 ; 1912, 9, p. 5-10, 145-51.
- Soubies Albert. – « Vaudoyer, 1756-1846 ». Les Membres de l’Académie des beaux-arts, 2e série, 1816-1830, p. 9-92.
- Hautecœur Louis. – « Du Louvre à la Coupole ». Gazette des Beaux-Arts ,1963, 61, p. 165-178.
- Ottomeyer Hans. – « Autobiographies d’architectes parisiens, 1759-1811 ». Bulletin de la Société de l’histoire de Paris et de l’Île de France, 1971, p. 141-206.
- Friedman Alice. – « Academic Theory and A.L.T. Vaudoyer’s ». Dissertation sur l’Architecture. The Art Bulletin, 1985, 67, p. 110-23.
- Epron J.-P. – « La Société d’architecture 1811-1816 ». In La Condition sociale de l’artiste XVIe-XXe siècles. Saint-Étienne : Centre interdisciplinaire d’études et de recherches sur l’expression contemporaine, 1987, 65-74.
- Bergdoll Barry. – Historical Reasoning and Architectural Politics : Léon Vaudoyer and the Development of French Historicist Architecture. Ph. D. Dissertation, Columbia University, New York, 1986, p.1-46.
- Lemaire Jean-François. – « Chez Constance de Salm ». L’Objet d’art , 3, janvier 1988, p. 89-93.
- Bergdoll Barry. – Les Vaudoyers, Une dynastie d’architectes. Paris : Réunion des musées nationaux (« Les Dossiers du musée d’Orsay », n° 43), 1991, 14-31.
- Bergdoll Barry. – Léon Vaudoyer : Historicism in the Age of Industry. New York : The Architectural History Foundation, 1994, p.7-40.
Sources identifiées
Londres, Royal Institute of British Architects
- Ms. Fol. 1823 : A. L. T. Vaudoyer, Dissertation sur l’Architecture, ainsi que d’autres manuscrits de Vaudoyer, dont celui de Mémoire historique sur la Restauration de la Colonne Trajane faite par Mr. Charles Percier… en 1788, 1838 ; Colonne Alexandrine à Saint-Pétersbourg par M. de Montferrand, architecte français… rapport à l’Académie des Beaux Arts, 8 février 1840
Los Angeles, Getty Research Institute
- Correspondance de Vaudoyer avec Hittorff
Montréal, Centre canadien d’architecture
- PO5937 : ms. de Église Ste. Geneviève/Panthéon français, s. d., 2 vol.
- 7190 : recueil de textes essentiels à la période, relatifs à la controverse faisant alors rage au sujet du bâtiment du Panthéon. L’ensemble des textes était déjà rassemblé dès 1811, année où Vaudoyer les prêta à son ami Charles-François Viel, qui annota ensuite les exemplaires que possédait Vaudoyer de ses essais, lesquels furent inclus dans le recueil « Architecture et arts », archives rassemblées par A.L.T. Vaudoyer.
Paris, Académie d’architecture
- Ms de État de l’architecture en France depuis la renaissance des beaux-arts sous François Ier jusqu’au règne de l’Empereur Napoléon en 1808
Paris, Archives nationales
- Correspondance de Vaudoyer avec Dufourny entre 1782 et 1783 (Archives Daru, 138 AP 212)
Paris, Bibliothèque administrative de la Ville de Paris
- Ms. 240 : fragment d’un ouvrage « Notice sur l’ancien château de Madrid, bâti par ordre de François Ier, dans le bois de Boulogne […] lue à la séance publique de l’Académie royale des beaux-arts, le 5 octobre 1839 »
Paris, bibliothèque de l’INHA-collections Jacques Doucet
- Lettres d’Italie à M. Lebas (1783-87)
- Lettres de Paris à son fils Léon Vaudoyer à Rome (1827-182) (édition en préparation sous la direction de Barry Bergdoll)
Paris, bibliothèque des Arts décoratifs
- Ensemble de manuscrits de la main d’A.L.T. Vaudoyer comprenant « Notice sur l’église de la Madeleine à Paris », daté du ler février 1834 ; « Notice sur la Bastille et sur la colonne qui s’élève sur son emplacement », 15 avril 1834 ; « Nécrologie de Mr. Charles Percier, architecte […] », 1838 ; « Notice sur l’église paroissiale de Saint-Germain l’Auxerrois à Paris », 1838 ; « Académie de France à la Villa Médicis à Rome », 1845
- Correspondance de Vaudoyer avec P. L. Fontaine, Montferrand, et Callet père
Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits
- Ms. Fr. 12340 : A. L. T. Vaudoyer, Dissertation sur l’Architecture
Paris, École nationale supérieure des beaux-arts
- 0.920, 0.921, 0.922 : dessins d’architecture et d’ornement
- O.923 : Décor pompéien, dessin d’architecture et ornement
- O.1199 : dessin d’architecture et ornement
- O.1197 : dessin d’architecture et ornement
- O.1200 : dessin d’architecture et ornement
- Esq 9 : dessin scolaire d’architecture, 1782/06
- Esq 8 : dessin scolaire d’architecture, 1781/04
- Ms.249 : Restauration de la Colonne Trajane, 1839
- Ms.267 : Restauration du théâtre de Marcellus à Rome, 1786, 1832
- Ms.801 : Catalogue des livres de Monsieur Vaudoyer, 18e siècle
- Ms.810 : Recette et dépense de M. Vaudoyer architecte au palais de l’Institut, 1829-1840
- Ms.808 : Testament d’Antoine Laurent Thomas Vaudoyer, 1833-1835
- Ms.809 : Recette et dépense de M. Vaudoyer architecte au palais de l’Institut, 1805-1812
- Pc 70920 : dessin scolaire d’architecture, 1786
- PRAe 7 : dessin scolaire d’architecture, 1783
- PRA 103 : dessin scolaire d’architecture, 1783
Collection particulière
- Journal, 2 vol. : Mémoires réglés des travaux exécutés sous la direction de M. A.L.T. Vaudoyer, architecte du gouvernement dans dix monuments publics de 1801 à 1824 inclusivement
- Autres manuscrits et dessins
En complément : Voir la notice dans AGORHA