Ambre Vilain, sigillographe de formation, enseigne l’histoire de l’art médiéval à l’université de Nantes. Elle est l’auteure de la thèse Imago urbis. Les sceaux de ville au Moyen Âge, publiée en juin 2018 par l’INHA et le CTHS.© INHA / Picard
Ouvrage dirigé par Jean-Marie Guillouët et Ambre Vilain
Parution : 6 juin 2018
240 pages, 130 illustrations en couleur
ISBN : 978-2-7084-1042-8
Prix public : 49 €
Disponible à l’achat sur le site de la librairie Picard et Epona.
Autour de l’ouvrageTélécharger le communiqué de presse.Lire le compte rendu par Elpida Chairi sur Histara : les comptes rendus.

Ce qui est en jeu, dans le présent ouvrage, est la réévaluation des formes et des concepts de l’architecture et de la création artistique au Moyen Âge. Durant cette période de profondes restructurations politiques et religieuses, c’est dans un langage architectural que se traduit la métamorphose des sociétés européennes. Le vocabulaire de l’architecture se propage alors sur toutes sortes de matériaux et de supports, mais aussi à des échelles différentes, à la faveur d’échanges et de transferts toujours plus nombreux entres les édifices, les décors monumentaux et les objets usuels ou de dévotion. Ce phénomène d’« architecturation » brouille peu à peu les limites entre architecture, image et artefact, renouvelant les modes d’adresse au spectateur ainsi que le répertoire symbolique du mystère, de l’autorité et de l’intériorité.

Premier ouvrage conséquent sur la question depuis les travaux pionniers de François Bucher, Microarchitectures médiévales explore les procédés techniques et rhétoriques de la microarchitecture médiévale dans son acception la plus large. En complément de l’étude de monuments artistiques tels que les cathédrales gothiques et leurs programmes sculptés ou les inscriptions du palais de l’Alhambra, ces dernières traitées pour la première fois sous l’angle de la microarchitecture, les contributions ici réunies se penchent sur les objets de dévotion, maquettes et manuscrits enluminés. Une part importante de l’ouvrage est consacrée à des objets méconnus, tels que les crosses épiscopales et les seaux de villes, voire encore inexplorés par l’histoire de l’art francophone, comme les chivote, ces tabernacles en forme d’église utilisés dans la liturgie orthodoxe.

En ressaisissant le lien dialectique qui articule miniature et gigantisme dans la pensée médiévale, les essais réunis dans cet ouvrage renouvellent en profondeur la pensée des notions modernes et contemporaines d’échelle, de valeur et de sublime.

Ce volume bilingue et richement illustré réunit 16 communications, dont 7 en anglais.

Les directeurs de l’ouvrage

Jean-Marie Guillouët est spécialiste de la microarchitecture du gothique flamboyant, des transferts artistiques à l’époque gothique et de l’histoire socio-culturelle du geste technique. Il est maître de conférences en histoire de l’art à l’université de Nantes.

Ambre Vilain, sigillographe de formation, enseigne l’histoire de l’art médiéval à l’université de Nantes. Elle est l’auteure de la thèse Imago urbis. Les sceaux de ville au Moyen Âge, publiée en juin 2018 par l’INHA et le CTHS.

© INHA / Picard
Ouvrage dirigé par Jean-Marie Guillouët et Ambre Vilain
Parution : 6 juin 2018
240 pages, 130 illustrations en couleur
ISBN : 978-2-7084-1042-8
Prix public : 49 €
Disponible à l’achat sur le site de la librairie Picard et Epona.

Autour de l’ouvrage

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