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FONTAINE, André
Mis à jour le 2 mars 2009
(25 janvier 1869, Saint-Hilaire du Harcouët [Manche] – 29 août 1951, Nice)
Auteur(s) de la notice : JOLLET Etienne
Profession ou activité principale
Conservateur des collections de la faculté des lettres de l’Université de Paris, professeur, inspecteur d’académie, inspecteur général de l’Instruction publique
Sujets d’étude Peinture française du XVIIe, Académie royale de peinture et de scupture, théorie de l’art, Ingres
Carrière
1894 : agrégé des lettres
1894-1899 : professeur au lycée d’Alger
1903 : docteur ès lettres (thèse française : « Essai sur le principe et les lois de la critique d’art » ; thèse latine : Quid senserit Carolus Le Brun de arte sua, thesim proponebat Facultati litterarum Universitatis parisiensis)
1903-1907 : professeur de lettres à l’École alsacienne
1907-1910 : conservateur des collections de la faculté des lettres de l’université de Paris
1909 : professeur d’histoire de l’art au lycée Fénelon à Paris
1910-1920 : inspecteur d’académie
1911 : conférencier à l’ENS de Sèvres
1920-1936 : inspecteur général de l’Instruction publique
1906, 19 mars : président de la Société des gens de lettres
Commandeur de la Légion d’honneur (1937)
Étude critique
La vie et l’œuvre d’André Jean Charles Fontaine se placent dans leur totalité, sinon chronologique, du moins intellectuelle, dans le cadre de la IIIe République. La production dans le champ de l’histoire de l’art ne peut être saisie dans toute sa richesse que si on la replace dans ce qui n’est rien moins qu’un projet humaniste très large, englobant divers domaines de savoirs, mais aussi des pratiques autres que celles du pur savant. Fontaine naît dans un milieu de fonctionnaires (son père, Charles Jean François, est receveur des contributions indirectes). Il suit un parcours d’élève brillant qui le mène rapidement de Cherbourg à Paris, au lycée Louis-le-Grand. Boursier, il est reçu en 1894 à l’agrégation des lettres. Enseignant au lycée d’Alger de 1894 à 1899, détaché à l’École alsacienne, il se met en congé dès 1900 pour préparer sa thèse de doctorat. Puis il y reprend son poste de professeur de lettres (1903- 1907) avant de devenir conservateur des collections de la faculté des lettres de l’université de Paris (1907-1910). La suite de sa carrière sera une ascension au sein de l’inspection de l’enseignement public, du statut d’inspecteur d’académie à Montauban (1910) à celui d’inspecteur général de l’instruction publique (de 1920 à sa retraite en 1936). L’attribution du grade de commandeur de la Légion d’honneur, en 1907, dit assez la reconnaissance de ses travaux par la puissance publique.
Et pourtant le cursus honorum impeccable dit somme toute bien peu de l’activité du personnage. D’abord parce que l’homme officiel est également un pédagogue, auteur de manuels de grammaire et d’essais littéraires (Génie de Rimbaud, Paris, 1934 ; Verlaine homme de lettres, Paris, 1937) ; ensuite parce que l’enseignant construit une œuvre littéraire tout au long de sa vie qui le mène dans les hautes sphères de la Société des gens de lettres, dont il est président à partir de 1906 et pensionné à la fin de sa vie ; enfin et surtout, en ce qui nous concerne, parce que son œuvre d’historien de l’art est tout à fait importante. Curieusement, elle ne se développera pas au sein de l’université – mais les postes sont bien rares à l’époque (il est toutefois chargé, à partir de 1909, d’un cours d’histoire de l’art au lycée Fénelon à Paris). C’est en tant que chercheur que Fontaine participe au remarquable essor de l’histoire de l’art au début du siècle. Si tout au long de sa carrière il saisit l’occasion d’évoquer les œuvres avec lesquels il est en contact (ainsi, inspecteur primaire à Montauban, présente-t-il « Les nouvelles salles du musée Ingres à Montauban » [Les Musées de France, 1914, n° 2, p. 29-30] ou « Le portrait de Molière du Musée de Montauban », RAAM, XXXV, 1914, juin, p. 459-462), si certains de ses poèmes sont des ekphraseis, la première étape d’importance est la soutenance, en 1903, d’une thèse de doctorat – ou plutôt de deux thèses, selon la pratique du temps – qui articulent deux disciplines alors associées, l’esthétique et l’histoire de l’art (on se souviendra que Taine obtient en 1864 une chaire à l’École nationale supérieure des beaux-arts d’ « histoire de l’art et esthétique »). Cette association, dans le cas de Fontaine, lui permet de fait de rester sur ses terres : celles du texte, à la fois comme commentaire et comme source. Comme commentaire : la première thèse, Essai sur le principe et les lois de la critique d’art, porte de manière large sur la question du commentaire de l’œuvre d’art, quel qu’il soit. L’auteur y développe d’abord une théorie de l’art fondée sur la logique de l’expression, conçue comme traduction optimale de la pensée créatrice. C’est celle-ci que doit saisir le discours critique : la beauté est alors conçue comme « pensée vivante se prolongeant directement dans l’expression » (p. 380). Cela signifie que le discours sur l’art ne doit en aucun cas prendre appui sur des caractéristiques exogènes (moralité, simple délectation), mais doit privilégier les manifestations de l’individualité créatrice, à la fois dans les traces matérielles (largeur du faire) ou dans l’invention (la nouveauté, le caractère suggestif de la création). On voit que, dans une telle perspective, discours critique et jugement esthétique sont liés, dans la mesure où ils relèvent l’un et l’autre d’une approche rationnelle. Celle-ci incarne pour Fontaine la forme la plus haute du rapport au monde ; c’est sans doute la raison pour laquelle il accordera toute sa vie autant d’importance au rapport entre raison et sensibilité. Au-delà même de ses thèses, un tel travail fait apparaître comme problématique la pratique discursive du chercheur ; il pose la question du rapport entre histoire de l’art et critique d’art, de ce qui est censé être d’une part l’objectivité de l’historien, d’autre part la subjectivité du critique ; mais aussi du rapport entre art du passé et art du présent : Fontaine pratiquera d’ailleurs à l’occasion la critique d’art au sens étroit du terme (Les Salons de 1908. Questions d’art contemporain, extrait de la Revue du mois, 10 juin 1908 ; « L’Art décoratif et l’école de Nancy », Revue du mois, 1909, n° 43, 10 juillet 1909)
Au-delà, ou plutôt en-deçà du commentaire, le texte peut être source : la seconde thèse (Quid senserit Carolus Le Brun de arte sua, thesim proponebat Facultati litterarum Universitatis parisiensis ) ouvre à l’auteur le champ immense de l’étude des rapports entre théorie et pratique, dont son ouvrage de synthèse sur l’époque moderne (Les Doctrines d’art en France. Peintres, amateurs, critiques de Poussin à Diderot, Paris, [1909] 1970) éclairera les principaux enjeux. Auparavant, il aura mené à bien un important travail de mise au jour des textes fondateurs, et notamment des Conférences inédites de l’Académie royale de peinture et de sculpture d’après les manuscrits des archives de l’École des beaux-arts, Paris, 1903). Ici s’exprime la particularité de la démarche de Fontaine : les textes, l’ouverture sur la théorie, mais le texte comme source, recherché comme tel, avec la même démarche que celle des fondateurs de la Société de l’Histoire de l’Art français et des Archives correspondantes, qu’on peut qualifier de positiviste (Fontaine publiera presque exclusivement dans les périodiques dépendant de cette société savante). Avec un enjeu qui reste présent : savoir qui est qualifié, de l’artiste ou du critique, pour parler d’art – et ses Conférences implicitement soutiennent le premier camp. Ou plutôt ils rappellent que l’Académie ne fut pas toujours « académique ». En tout état de cause, pour la génération de Fontaine, il s’agissait véritablement de faire réapparaître une histoire oubliée. Sensibilité de littéraire oblige, il sera l’un des pionniers de l’étude des fonds de l’École des beaux-arts, couvrant ainsi XVIIe et XVIIIe siècles (également, en collaboration avec S. Rocheblave, « Les conférences inédites du comte de Caylus à l’ARPS », Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, 1907, p. 100-104), mais aussi du département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale ou celle de la Sorbonne plutôt que des Archives nationales. De proche en proche, on verra Fontaine se rapprocher de ses glorieux ancêtres Jules Guiffrey ou Anatole de Montaiglon et publier de nombreux documents (« La querelle de Le Brun et de Mignard », Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, 1907, p. 64, « Documents sur Pierre Mignard ; Paul Mignard et Charles Le Brun », AAF, I, 1907, p. 310-318 ; « Documents concernant Charles Coypel », AAF, II, 1908, p. 253-257 ; « Documents rassemblés par le comte de Caylus pour écrire l’histoire de l’Académie », Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, 1908, p. 70-74). Mais là où Guiffrey s’arrête, Fontaine continue : il ose une synthèse sur « L’esthétique janséniste » ( Revue de l’art ancien et moderne , XXIV, 1908) associant dans le titre même de l’article les deux aspects de sa recherche, à la fois l’histoire et l’esthétique. L’intérêt de la démarche de Fontaine est en effet de ne pas séparer l’étude des textes de celles des œuvres. Bien au contraire, il le proclame – ainsi dans l’avant-propos aux Doctrines d’art : l’œuvre prime, mais le texte permet de connaître « l’idéal poursuivi dans l’exécution de l’œuvre ». L’auteur appliquera d’ailleurs cette démarche à sa propre production poétique, en tentant de restituer le processus créatif à l’origine de son Livre d’espoir : mais sa lucidité est suffisante pour dire que le rapport ne peut être rétrospectif et que la théorie n’a que peu d’incidences sur la pratique).
Entre les deux, une dimension : le cadre institutionnel au sein duquel le texte prend une valeur historique, l’Académie royale de peinture et de sculpture – ou plutôt les académies (voir par exemple « Les derniers jours de Nicolas Poussin et les origines de l’Académie de France à Rome », AAF, VII, 1913, p. 201-209). C’est à elles que sont consacrés la plupart des travaux de Fontaine dans le champ de l’histoire de l’art : elle correspond à sa démarche humaniste, à sa volonté de comprendre la manière dont une démarche singulière, celle de l’artiste, peut s’inscrire harmonieusement dans un ordre social. Mais il faut aussi y voir, à l’évidence, le témoignage d’un patriotisme partagé par nombre de ses contemporains et qui restera vivace jusqu’après la guerre (Fontaine dirige une collection d’ouvrages d’anciens combattants, intitulée « France », en 1918-1919). Fidèle à l’approche de ses prédécesseurs, il part des documents d’archives produits par l’institution, qu’il fournit libéralement au lecteur (« Les archives de l’Académie royale de peinture et de sculpture », Revue du dix-huitième siècle, avril-juin 1913, n°2, p. 201-218 ; « Les sources de l’histoire des premiers temps de l’Académie royale de peinture et de sculpture », Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, 1913, p. 137-143). Toutefois, ce sont plutôt les hommes et les œuvres qui retiennent son attention. Les hommes : dans les écrits du comte de Caylus, il privilégie les biographies d’artistes ( Comte de Caylus. Vies d’artistes du XVIIIe siècle. Discours sur la Peinture et la Sculpture. Salons de 1751 et de 1753. Lettre à Lagrenée , Paris, 1910, dans une collection qui s’appelle symptomatiquement « Écrits d’amateurs et d’artistes »). Académiciens d’autrefois (Paris, 1914) fait la synthèse à l’échelle d’une institution dont l’auteur étudie également les crises (« Simon Jaillot et l’Académie », Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, 1909, p. 89-90). Les œuvres : en publiant des « Salons » comme ceux de Caylus, mais surtout en étudiant les morceaux de réception, notamment dans Les Collections de l’Académie royale de peinture et de sculpture , Paris, 1910). Le morceau de réception matérialise ce lien entre l’individu et la société qui intéresse tant Fontaine. C’est pourquoi il glissera aisément de l’étude de l’œuvre au sein de l’institution à l’œuvre pour elle-même. C’est que les longues années passées à étudier les collections de l’Académie vont lui permettre ultérieurement de participer à l’important travail d’attribution des œuvres que les conservateurs mènent à bien à la même époque. Les fonctions un temps occupées par Fontaine en tant que conservateur des collections de la faculté des lettres de Paris correspondent bien à la posture ambiguë qui est la sienne : s’il pratique l’attribution (« Un problème d’authenticité à propos du dernier tableau de réception entré à l’Académie royale de peinture et de sculpture », Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, 1910, p. 254-256), c’est à l’origine pour mieux connaître l’institution (« Le morceau de réception de Claude Gillot », Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, 1909, p. 109-111) ; « Essai d’identification de quelques morceaux de réception de l’Académie royale de peinture et de sculpture appartenant au musée du Louvre », Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, 1920, p. 31-38).
De fait, avec les années, on verra Fontaine s’éloigner de l’institution qui lui est chère : mais c’est pour mener plus loin son combat pour une démarche d’attribution des œuvres qui repose systématiquement sur une base documentaire solide (« Observations sur trois tableaux du musée du Louvre et de Maisons-Laffitte attribués à Jacques Blanchard », Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, 1923, p. 27-31). Son gendre, d’origine belge, semble lui avoir fait découvrir un art dont il étudie les facettes tant littéraires ( Verhaeren et son œuvre : d’après des documents inédits , Paris, 1929) qu’artistiques ( Constantin Meunier , Paris, 1923 ; L’Art belge depuis 1830 , Paris, 1925).
Évoquer les multiples centres d’intérêt d’A. Fontaine ne rend pas totalement compte de sa pratique. Le ton compte également : la culture littéraire de l’auteur se traduit dans les jugements de valeur qu’il s’autorise sur les textes qu’il publie, ne serait-ce que par les choix effectués ; mais c’est toujours pour autrui, à des fins de vulgarisation de qualité, ainsi quand il sélectionne dans les écrits de Caylus les « conférences les plus suggestives et les plus facilement écrites ». La modestie de l’auteur fait qu’il présente ses travaux comme de simples jalons dans une histoire de l’art en devenir, qui sait apporter simultanément « des faits incontestables et des appréciations sincères et raisonnées » ( Constantin Meunier , p. 7). D’où la prise en considération des critiques et des corrections (par exemple celles de Louis Demonts (Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, 1913, p. 79 sq. ) dans son « Essai d’identification de quelques morceaux de réception de l’ARPS appartenant au musée du Louvre », Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, 1920, p. 31-38). Attitude caractéristique de celui qui sans cesse vante les artisans, au sein même de l’Académie, et qui se comporte en tant que tel. De fait, la sensibilité anti-capitaliste, version radical-socialiste, est très sensible dans ses écrits (voir « Le salaire », ou « Aux gens sensés » : « Je veux hâter le jour où, tout étant à tous/Vous pleurerez votre égoïsme et vos défaites », Le Livre d’espoir, p. 118). Pour autant, on doit également conserver de la démarche de l’auteur le souhait de véritablement reconstituer une période : l’importance accordée aux illustrations (ce que traduit par exemple l’utilisation comme frontispice de ses Académiciens d’autrefois « La Peinture et la Sculpture célébrant la gloire de Louis XV » de Michel-Ange Challe). On doit en outre savoir gré à Fontaine d’avoir rendu impossible l’amalgame entre académie et académisme. Les critiques à l’endroit de la « critique intrinsèque », en d’autres termes l’attribution reposant sur les seuls critères stylistiques et sur « l’œil », sont relativement sévères et surtout répétées, étonnantes dans un discours par ailleurs toujours mesuré (voir par exemple l’avant-propos des Collections de l’Académie royale…). Il peut s’agir d’un problème conjoncturel (Fontaine est à l’époque conservateur des collections de la Sorbonne) dans les rapports aux conservateurs de musée qui sont implicitement visés. Mais c’est aussi la volonté d’être fidèle à l’exigence de rationalité qu’il a placée au cœur de sa démarche.
Étienne Jollet, professeur d’histoire de l’art moderne à l’université de Paris Ouest Nanterre La Défense
Principales publications
Ouvrages et catalogues d’expositions
- Quid senserit Carolus Le Brun de arte sua, thesim proponebat Facultati litterarum Universitatis parisiensis. Paris : Fontemoing, 1903.
- Essai sur le principe et les lois de la critique d’art, thèse pour le doctorat, présentée à la faculté des lettres de Paris. Paris : Fontemoing, 1903, 383 p.
Conférences inédites de l’Académie royale de peinture et de sculpture d’après les manuscrits des archives de l’École des beaux-arts. Paris : Fontemoing, 1903, LXIII-232 pages.- Les Salons de 1908. Questions d’art contemporain. Paris : Éditions de la Revue du mois, 1908.
- Les Doctrines d’art en France. Peintres, amateurs, critiques de Poussin à Diderot. Paris : H. Laurens, 1909.
- Comte de Caylus. Vies d’artistes du XVIIIe siècle. Discours sur la Peinture et la Sculpture. Salons de 1751 et de 1753. Lettre à Lagrenée. Paris : H. Laurens, 1910.
- Les Collections de l’Académie royale de peinture et de sculpture. Paris : H. Laurens, 1910.
- Académiciens d’autrefois. Paris : H. Laurens, 1914.
- Constantin Meunier. Paris : F. Alcan, 1923.
- L’Art belge depuis 1830. Paris : F. Alcan, 1925.
Articles
- « Les Conférences inédites du comte de Caylus à l’Académie royale de peinture et de sculpture ». Collab. de Rocheblave, S. Bulletin de la Société de l’Histoire de l’Art français, 1907, p. 100-104.
- « La Querelle de Le Brun et de Mignard ». Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français, 1907, p. 64.
- « Documents sur Pierre Mignard ; Paul Mignard et Charles Le Brun ». Archives de l’art français, I, 1907, p. 310-318.
- « Quelques documents inédits sur les Coypel ». Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français 1908, p. 195-198.
- « Documents concernant Charles Coypel ». Archives de l’art français, nlle série, 1908, p. 253-257.
- « À propos des portraits de Mignard ». Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français, 1908, p. 16-19.
- « Documents rassemblés par le comte de Caylus pour écrire l’histoire de l’Académie ». Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français, 1908, p. 70-74.
- « L’Art décoratif et l’école de Nancy ». Revue du mois, 1909, n° 43, 10 juillet 1909 ; repris en volume 1909, 16 p.
- « Le Morceau de réception de Claude Gillot ». Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français, 1909, p. 109-111.
- « Simon Jaillot et l’Académie ». Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français, 1909, p. 89-90.
- « Le Portrait de Philippe de Champaigne du musée du Louvre ». Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français, 1909, p. 111-113.
- « Un problème d’authenticité à propos du dernier tableau de réception entré à l’Académie royale de peinture et de sculpture ».Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français, 1910, p. 254-256.
- « Identification d’un tableau du musée Ingres de Montauban ». Bulletin de la société archéologique du Tarn-et-Garonne, 1912, 3e et 4e semestre, p. 138-140.
- « Les Portraits des Coypel ». Revue de l’art ancien et moderne, XXXII, novembre 1912, p. 351-361.
- « Les Archives de l’Académie royale de peinture et de sculpture ». Revue du XVIIIe siècle, avril-juin 1913, n°2, p. 201-218.
- « Les Sources de l’histoire des premiers temps de l’Académie royale de peinture et de sculpture ». Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français, 1913, p. 137-143.
- « Les Derniers Jours de Nicolas Poussin et les origines de l’Académie de France à Rome ». Archives de l’art français, VII, 1913, p. 201-209.
- « Les Nouvelles Salles du musée Ingres à Montauban ». Les Musées de France, 1914, n° 2, p. 29-30.
- « Le Portrait de Molière du musée de Montauban ». Revue d’art ancien et moderne, XXXV, 1914, juin, p. 459-462.
- « Essai d’identification de quelques morceaux de réception de l’Académie royale de peinture et de sculpture appartenant au musée du Louvre ». Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français, 1920, p. 31-38.
- « Observation sur trois tableaux du musée du Louvre et de Maisons-Laffitte attribués à Jacques Blanchard ». Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français, 1923, p. 27-31.
Bibliographie critique sélective
- Dictionnaire de biographie française. Paris : Le Touzey et Ané, Paris, 1933-, vol. XIV, 1979, col. 280-281.
- Oursel, Noémi-Noire. – Nouvelle biographie normande. Paris, 1886-1912, 4 vol, t. IV, 2e suppl., p. 164.
- Caplat, G. – L’Inspection générale de l’Instruction publique, 1997, p. 646.
Sources identifiées
Archives biographiques françaises
- fiche ABF III, 189
Cherbourg, Archives municipales
Nice, Archives municipales
Paris, Archives de Paris
- Archives de l’enregistrement : déclaration de succession
Paris, Archives nationales
- F17 24499 ; LH 992/53 ; AJ16 1076
Saint-Hilaire du Harcouët, Archives municipales
En complément : Voir la notice dans AGORHA