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PROST, Bernard
Mis à jour le 20 novembre 2008(1849, Clairvaux – 1905, Paris)
Auteur(s) de la notice :
STARCKY Laure
Profession ou activité principale
Archiviste paléographe, inspecteur général des bibliothèques et des archives
Autres activités
Historien, historien d’art
Sujets d’étude
Histoire de la Franche-Comté et de la Bourgogne, études sur l’architecture religieuse du Jura et de la Bourgogne, inventaires des ducs de Bourgogne, recherches sur artistes du XVe, peinture française du XIXe
Carrière
1866-1870 : élève à l’École des chartes
1871 : affecté aux archives départementales du Jura
1880 : nommé au ministère de l’Intérieur comme rédacteur au bureau des archives départementales
1884 : affecté sur décret au ministère de l’Instruction publique au service des archives départementales
Juin 1896 : nommé inspecteur général des bibliothèques, des archives et des musées archéologiques pour la France et l’Algérie
1902 : nommé chevalier de la Légion d’honneur
Étude critique
Le nom de Bernard Prost reste avant tout attaché à l’histoire de la Franche-Comté et de la Bourgogne, bien que sa carrière fût surtout parisienne. À travers ses multiples articles et notes parus dès 1870, et quelque peu dispersés dans différentes revues, il contribua à enrichir la connaissance historique et artistique de ces régions et fut reconnu par ses pairs pour son érudition et sa rigueur.
Il débuta aux archives départementales du Jura où il fut nommé en 1871, sans doute en raison de ses origines. Sa formation de chartiste le conduisit naturellement à travailler sur le classement et l’analyse des archives ; il participa notamment à la publication de l’inventaire sommaire des archives ecclésiastiques antérieures à 1790 et publia également le fonds des manuscrits de la bibliothèque de Salins. Ses premiers articles consacrés à l’histoire locale, dont il fut l’un des plus grands connaisseurs, reflètent avant tout une démarche d’historien qui évoluera vers une recherche au service de l’histoire de l’art.
Membre actif de différentes sociétés locales, notamment dès 1867 avec la Société d’émulation du Jura ou encore celle du Doubs, membre également de la Société bourguignonne de géographie et d’histoire à partir de 1885, il contribua à leurs études par de nombreux articles, le plus souvent portant sur la fin du Moyen Âge. Son intérêt pour l’histoire de l’art s’affirma rapidement et il mit la découverte de documents manuscrits et inédits au service de cette discipline, exploitant notamment les extraits de comptes ou les requêtes en modération d’impôts. La rigueur et l’objectivité de Prost, aussi frappantes dans ses ouvrages que dans ses articles, le conduisirent à faire un état de la recherche, à donner ses sources et à proposer une analyse critique du document ou des pièces qu’il publiait. Tout ce qui touchait à la vie artistique du Moyen Âge, notamment des XIVe-XVe siècles et du début de la Renaissance, retenait son attention. Il aborda ainsi la sculpture, l’architecture ou la peinture. Citons à titre d’exemple l’importante étude sur les peintres du roi antérieurs au règne de Charles VI (1886), dans laquelle il rappelait avec précision l’état de la recherche érudite en histoire de l’art médiéval, domaine ardu où il restait encore beaucoup à faire.
Une autre étude mérite d’être citée, celle consacrée au trésor de l’abbaye Saint-Benigne de Dijon (1894), à travers l’analyse critique des inventaires de 1395 et 1519, retranscrits au XVIIIe, et celui de 1789. Un travail d’interprétation, de corrections, d’annotations complémentaires présida à cette publication qui fut suivie par une analyse historique du trésor lui-même.
À partir de 1886, il collabora de manière régulière à la Gazette des Beaux-Arts et à la Chronique des arts. Sous le pseudonyme Pierre Henry, il lança une revue, Archives historiques, artistiques et littéraires, qui ne fut éditée qu’entre 1889 et 1891, et dont le but était de publier des documents manuscrits, non connus, retranscrits et annotés. Ainsi dans le second et dernier volume il publia un article sur le catalogue des manuscrits de Jean Sans Peur, rédigé en 1420 et resté inédit à la Bibliothèque nationale. Ses publications s’inscrivirent toujours dans une évolution plus générale de la recherche sur le sujet qu’il traitait et témoignaient de son niveau d’érudition. Son souci d’exactitude et de rigueur le conduisit à publier une note (1898) pour rectifier la date de décès de Claus Sluter, grâce à la découverte d’un document notarié inédit.
Grâce à sa notoriété dans le domaine des archives, il fut nommé au poste d’inspecteur général des bibliothèques et des archives. Cette dernière partie de sa vie, à côté de ses fonctions administratives, fut consacrée aux inventaires mobiliers et extraits de comptes des ducs de la maison de Valois (1378-1477). Ce travail considérable, fruit de vingt ans de recherche dans les archives, notamment celles de Dijon comme le rappelle Prost lui-même, avait été précédé par plusieurs articles de fond, très documentés : entre 1890 et 1891, il livrait en effet à la Gazette des Beaux-Arts trois articles intitulés « Une nouvelle source de documents sur les artistes dijonnais du XVe » après avoir exploité aux archives de Dijon les 60 000 fiches du fonds très riche des requêtes en modération d’impôts adressées par les habitants ; on y trouve les noms de Claus de Werve, Jean de la Huerta ou encore Henri Bellechose. « Mine inexplorée et inépuisable de renseignements… sur la vie intime d’une capitale de province pendant les quatre derniers siècles de l’Ancien Régime », ce fonds permit à Prost d’apporter nombre d’éléments très enrichissants sur la carrière des artistes.
C’est en 1901, par arrêté du ministère de l’Instruction publique, qu’il reçut la commande de cette publication qui fut reconnue comme un « modèle de critique, de patience et d’érudition » et qui contribua ainsi à établir les jalons d’une histoire des arts en Bourgogne à la fin du Moyen Âge. Prost ne verra que le premier volume publié, le second sera posthume.
Sa démarche intellectuelle était basée sur l’analyse critique et la comparaison des documents originaux ; il faisait état des travaux antérieurs et de la recherche érudite actuelle avec une grande rigueur et clarté dans l’écriture. Pour mener à bien ce travail, il avait recours à la fois aux inventaires et aux extraits de comptes, qu’il présentait scrupuleusement et dans un ordre chronologique. Des notes très abondantes apportaient explications, identifications, sources complémentaires ou références.
Dans la continuité de l’ouvrage du marquis Léon de Laborde (1849-1852) consacré aux ducs de Bourgogne (Ducs de Bourgogne, études sur les lettres, les arts et l’industrie pendant le XVe) que Prost évoquait dans son avant-propos, cette publication présentait de nouveaux documents, tirés notamment des archives de Dijon non explorées alors par Léon de Laborde. Elle s’inscrivait parfaitement dans ce développement d’une histoire de l’art basée sur l’étude des sources d’archives et répondait à celle entreprise par Jules Guiffrey, un peu plus tôt (1894-1896), avec les Inventaires de Jean duc de Berry (1401-1416), publiés et annotés, dont Prost reconnut toutes les qualités : il remercia dans son avant-propos Guiffrey comme « l’érudit le plus compétent en la matière… ». Il consacra d’ailleurs un article à cette dernière publication, soulignant l’apport décisif grâce à l’étude menée sur les différents inventaires du duc de Berry. Leurs centres de recherche étaient si complémentaires que des mentions de leurs travaux respectifs apparaissent d’ailleurs dans ces ouvrages. Jules Guiffrey de son côté annonça la publication à venir de Prost sur les ducs de Bourgogne ou encore renvoya à l’un de ses articles sur les tapisseries du duc de Berry, établi à partir d’un fragment d’inventaire conservé à la Bibliothèque nationale (1889-1890). Ces travaux ambitieux et érudits contribuèrent largement à la connaissance de l’histoire de l’art du XVe siècle.
Contrairement à Jules Guiffrey, fidèle collaborateur de la Société de l’histoire de l’art français, créée en 1870, au côté d’Eugène Müntz ou Louis Courajod, Prost ne livra aucun article destiné aux Nouvelles Archives de l’art français. Pourtant sa démarche et les sujets qu’il aborda correspondaient au type de publication chère à la société. Lorsqu’en 1851, Anatole de Montaiglon, Charles-Philippe de Chennevières, Louis-Étienne Dussieux et d’autres encore lancèrent les Archives de l’art français, dont il possédait les premières publications, il s’agissait d’étudier l’histoire des arts et les artistes à partir des documents d’archives. Son travail inlassable le conduisit à établir des fichiers d’artistes et d’artisans français depuis le Moyen Âge, au fur et à mesure de ses dépouillements dans les différents dépôts d’archives. Une partie de ces fiches furent reprises par son ami l’abbé Paul Brune qui envisagea en 1912 de publier un dictionnaire sur la Bourgogne, après celui qu’il avait réalisé sur la Franche-Comté dans le cadre d’un grand projet portant sur les dictionnaires d’artistes et d’ouvriers d’art en France. Elles furent acquises par la bibliothèque municipale de Dijon (Ms. 1986) et servirent de base au Dictionnaire des artistes et ouvriers de Bourgogne publié en 1980 par Sylvain Laveissière. Dans son étude préliminaire, ce dernier retrace l’historique du projet et le devenir des dépouillements de Prost, après son décès.
Si l’art bourguignon de la fin du Moyen Âge fut son domaine de prédilection, Prost eut la curiosité et l’intelligence de ne pas se confiner dans un cadre chronologique. Il suffit de parcourir la bibliographie dressée par son ami Maurice Perrod en 1906 ou encore le catalogue de vente de son impressionnante bibliothèque qui fut un réel instrument de travail. Le catalogue, établi à nouveau par Maurice Perrod, est instructif car il montre bien la curiosité de Prost et l’étendue de ses centres d’intérêt. À côté de publications à dominante historique, il possédait des ouvrages de référence, indispensables lorsqu’on aborde les artistes anciens : Vie des plus fameux peintres d’Antoine-Joseph Dezallier d’Argenville, l’Abecedario de Pierre-Jean Mariette, le Livre des peintres flamands, hollandais et allemands de Carel van Mander ou encore les Notizie de professori del disegno de Filippo Baldinucci en vingt-trois volumes (1767-1774). Toute une série de livres était consacrée aux artistes du XIXe, Pierre-Paul Prud’hon, Gustave Doré, Charles Gleyre. Il possédait également les publications contemporaines d’historiens d’art comme Cavalcasselle, Jules Guiffrey, Émile Michel…, des dictionnaires de biographies et d’art ainsi qu’un ensemble de catalogues de vente célèbres du XVIIIe.
Pour cet homme tourné vers les périodes anciennes et à peine défrichées, n’est-il pas surprenant de voir que très jeune il montra un vif intérêt pour l’art contemporain, suivant les Salons en Franche-Comté, commençant à établir des relations personnelles avec des artistes comme Jean-Jacques Henner, Gustave Courbet, Jean-Léon Gérôme, Jean Gigoux, Auguste Pointelin, qu’il poursuivit lors de son installation à Paris ? Il fit don d’ailleurs en 1896 d’une peinture d’Auguste Lançon, originaire du Jura, Portrait du père de l’artiste, au musée de Besançon (voir Archives des musées nationaux P8, 16 décembre 1896). En 1879, il publia un livret sur les artistes franc-comtois au Salon dans lequel il dévoila sa profonde sensibilité et ses préférences, notamment lorsqu’il évoquait Pointelin dont la conception esthétique du paysage le touchait particulièrement. Cela ne l’empêcha pas non plus d’écrire : « Je suis éclectique et je ne crains pas les contrastes. J’admire, je loue, sans exclusion ni préférence obstinée, les manières les plus opposées d’interpréter la nature, quand elles me frappent par cette franchise de sentiment, cette faculté créatrice… » (Artistes franc-comtois au Salon de 1879, p. 29).
Travailleur acharné, il possédait à côté de sa riche bibliothèque une documentation qu’il enrichissait de dépouillements sur les artistes et les Salons et dont des cartons sont conservés au cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale de France. Sur Gérôme, décédé l’année précédant la disparition de Prost, Perrod évoque un catalogue des œuvres du peintre laissé à l’état de manuscrit par Prost et destiné à être imprimé, mais aucune trace n’a pu être trouvée.
Son intérêt pour des artistes modernes que la postérité avait négligés est révélateur de sa nature de chercheur ; il consacra ainsi un article (1899) au Dijonnais Félix Trutat, mort précocement à 24 ans en 1848 et redécouvert quelques années avant par Henri Chabeuf (1887). Dans sa monographie sur Octave Tassaert (1886), Prost s’interrogea sur les raisons de l’oubli d’un artiste alors apprécié de ses contemporains comme Delacroix ou Rousseau. Pour ce faire, il explora les sources et exploita la correspondance de l’artiste avec Alfred Bruyas entre 1850 à 1865. Il confia l’introduction de son ouvrage à Dumas fils, l’un des principaux collectionneurs de Tassaert ; celui-ci n’avait que 18 ans lorsqu’il acquit sa première peinture et sa vente du 12 au 12 mai 1892 ne rassemblait pas moins de trente-huit Tassaert. Faisant un travail d’historien d’art, Prost établit une biographie, rappela la formation et la carrière de l’artiste, et aborda l’étude stylistique par l’analyse, la comparaison, les rapprochements éventuels.
Du Moyen Âge à ses contemporains, il aborda ses sujets avec la même rigueur et la même clarté dans l’expression. Sa formation de chartiste le conduisit à privilégier l’étude des documents d’archives dont l’analyse critique lui permettait d’apporter des éléments sûrs. Il consacra ainsi une dizaine de pages à Nattier dans la Gazette des Beaux-Arts à propos d’un « Mémoire des portraits que le sieur Nattier […] a fait pour la cour […] », ce qui lui permit de faire le point sur l’état de la recherche (1894). Il ne prétendait pas faire une analyse stylistique des œuvres de l’artiste, ni une étude sur l’art du portrait au XVIIIe siècle mais, à partir d’une analyse critique et commentée du document, proposait l’identification de certaines œuvres.
Tout au long de sa carrière, sa démarche fut de contribuer à faire avancer la recherche en histoire de l’art en publiant, annotant et évaluant la pertinence des sources qu’il publiait. Sa grande érudition et ses responsabilités professionnelles n’entravaient pas chez Prost la bienveillance, l’intérêt et le soutien qu’il prodiguait aux jeunes chercheurs, comme aimaient à le rappeler ses amis : tous s’accordaient à reconnaître dans cet érudit un homme généreux et modeste.
Laure Starcky, secrétaire de documentation, musée national du château de Compiègne
Principales publications
Ouvrages
- Notice historique sur l’abbaye cistercienne de Rosières (Jura). Poligny : imprimerie G. Mareschal, 1870.
- Essai historique sur les origines de l’abbaye de Baume-les-Moines. Lons-le-Saunier : imprimerie Gauthier frères, 1872.
- Note sur Jean de Vitry, auteur des stalles de l’église de Saint-Claude. Lons-le-Saunier : imprimerie Gauthier frères, 1877.
- Catalogue des manuscrits de la bibliothèque de la ville de Salins. Paris : A. Picard, 1878.
- Les Dalles funéraires de l’ancienne église abbatiale de Baume-les-Messieurs. Lons-le-Saunier : imprimerie Gauthier frères, 1878.
- Notice sur deux inscriptions du XIIe siècle de l’ancienne église abbatiale de Baume-les-Messieurs. Lons-le-Saunier : imprimerie J. Declume, 1879.
- Artistes franc-comtois au Salon de 1879. Poligny : imprimerie Abriot, 1879.
- Note sur l’ancienne corporation des maîtres sculpteurs de la ville de Saint-Claude. Lons-le-Saunier : imprimerie J. Declume, 1881.
- « Artistes modernes –Catalogue illustré des œuvres de N. Berchère ». In Dictionnaire illustré des beaux-arts. Paris : Librairie d’Art L. Baschet, 1885.
- Octave Tassaert. Notice sur sa vie et catalogue de son œuvre. Introd. de Dumas fils. Paris : Librairie d’Art L. Baschet, 1886.
- Auguste Lançon, aquafortiste, peintre et sculpteur (1836-1885), notes biographiques. Lons-le-Saunier : J. Mayet et Cie, 1887.
- Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Jura archives ecclésiastiques, série G. Collab. d’Augustin Vayssière et Hippolyte Libois. Lons-le-Saunier : imprimerie J. Declume, 1892.
- « Le Trésor de l’abbaye Saint-Benigne de Dijon ». Mémoires de la société bourguignonne de géographie et d’histoire, t. X. Dijon : imprimerie Darantière, 1894.
- Inventaires mobiliers et extraits des comptes des ducs de Bourgogne de la maison de Valois (1378-1477). I. Philippe le Hardi (1363-1377). Paris : E. Leroux 1902-1904 ; II. Bernard Prost et Henri Prost. –Philippe le Hardi (1378-1392). Paris : E. Leroux, 1908-1909.
- Laveissière Sylvain. – Dictionnaire des artistes et ouvriers de Bourgogne A-K. Documentation réunie par Bernard Prost et Paul Brune. Paris : F. de Nobele, 1980.
Articles
- « Tassaert ». Gazette des Beaux-Arts, janvier 1886, p. 28-47.
- « Quelques documents sur l’histoire des arts en France, d’après un recueil manuscrit de la bibliothèque de Rouen ». Gazette des Beaux-Arts, avril 1887, p. 322-330 ; septembre 1887, p. 235-242.
- « Les Tapisseries du duc de Berry ». Archives historiques, artistiques et littéraires, 1889-1890, I, p. 385-392.
- « Liste des artistes mentionnés dans les États de la Maison du roi et des maisons des princes du XIIIe à l’an 1500 ». Archives historiques, artistiques et littéraires, 1889-1890, I, p. 425-437.
- « Quelques acquisitions de manuscrits par les ducs de Bourgogne Philippe le Hardi et Jean Sans Peur ». Archives historiques, artistiques et littéraires, 1890-1891, II, p. 337-353.
- « Une nouvelle source de documents sur les artistes dijonnais au XVe ». Gazette des Beaux-Arts, octobre 1890, p. 347-360 ; février 1891, p. 167-176 ; août 1891, p. 161-176.
- « Le Véritable Architecte de l’ancien hôtel de ville de Paris ». Gazette des Beaux-Arts, décembre 1891, p. 501-504.
- « Hugues Sambin, sculpteur sur bois et architecte ». Gazette des Beaux-Arts, février 1892, p. 123-135.
- « Présents d’orfèvrerie offerts aux rois et reines de France et aux souverains étrangers à l’occasion de leur entrée à Paris (1424-1563) ». Bulletin de la Société de l’histoire de Paris et de l’Île-de-France, 1891, t. XVIII, p. 166-174.
- « Un nouveau document sur Jean de Bruges, peintre du roi Charles V ». Gazette des Beaux-Arts, avril 1892, p. 349-352.
- « Un document sur Nattier ». Gazette des Beaux-Arts, mai 1894, p. 436-448.
- « Les Arts à la cour du duc de Berry d’après les récentes publications de MM. Jules Guiffrey, A. de Champeaux et P. Gauchery ». Gazette des Beaux-Arts, septembre 1895, p. 254-264 ; octobre, p. 342-349.
- « Recherches sur les “peintres du roi” antérieurs au règne de Charles VI ». In Études d’histoire du Moyen Âge, dédiées à Gabriel Monod. Paris : L. Cerf, 1896, p. 389-403.
- « Document inédit sur Claus Sluter ». Chronique des arts et de la curiosité, 1898, p. 305-306.
- « Maîtres oubliés : Félix Trutat 1824-1848 ». Gazette des Beaux-Arts, juin 1899, p. 472-484.
Bibliographie critique sélective
- Perrod Maurice. – « Bernard Prost, inspecteur général des bibliothèques et des archives, chevalier de la Légion d’honneur 1849-1905 – Bio-Bibliographie ». Revue viticole de Franche-Comté et de Bourgogne, 1906, p. 1-14.
- A. M. [Auguste Marguillier]. – « Nécrologie ». Chronique des arts, décembre 1905, p. 330 et 338.
- [Chabeuf Henri]. – « Séance du 13 décembre 1905 ». Mémoires de l’Académie de Dijon, 1905-1906, p. LXI-LXIII.
- Chabeuf Henri. – « Séance du 12 janvier 1906 ». Mémoires de la société bourguignonne de géographie et d’histoire, 1906, t. XXII, p. IX-XV.
- Catalogue de bons livres anciens et modernes (beaux-arts, archéologie, archives, bibliothèques), provenant de la bibliothèque de feu M. Bernard Prost, inspecteur général des bibliothèques et des archives. Paris : Ch. Foulard 1906, vente du 21 au 23 juin 1906.
- Cat. exp. Les Donateurs du Louvre. Paris : musée du Louvre 1989, p. 298.
- Beaumont-Maillet Laure. – « Les Collectionneurs au Cabinet des estampes ». Nouvelles de l’Estampe, n° 132, décembre 1993, p. 18.
Sources identifiées
Dijon, Bibliothèque municipale
- Fichiers manuscrits, cote Ms 1965 à 1970 et Ms 1985 à 1986 (voir détail dans Sylvain Laveissière, Dictionnaire des artistes et ouvriers de Bourgogne, 1980, p. X, note 37)
Montmorot, Archives départementales du Jura
- Cote 1 F 53
Paris, bibliothèque de l’INHA-collections Jacques Doucet
- Fichiers manuscrits sur les ouvriers d’art français (14 boîtes) [sans cote]
Paris, archives des Musées nationaux
- L 8, 16 décembre 1896 et P 8, 16 décembre 1896 : à propos du don du tableau de Lançon, exposé au musée du Luxembourg puis au musée de Besançon
Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et de la photographie
- Papiers d’artistes (Yb3 629 8°) ; notes sur les expositions en province (Yd² 1106 8°) ; coupures de presse sur les Salons (Yd² 1107 4°) ; notes sur les expositions du cercle artistique et littéraire (Yd²1108 8°) ; artistes français des XVIIIe-XXe (Yb3-2371-boîte fol.) ; artistes franc-comtois des XVIIIe-XIXe (Yb3-2372-boîte fol.) ; manuscrit moderne, documents d’archives et monographie (Réserve Ye-122-8)
En complément : Voir la notice dans AGORHA