Le tableau vivant aurait connu son apogée dans les Salons du début du XIXe siècle avant de déchoir en divertissement populaire. Une telle appréciation a contribué à concentrer son étude autour de 1800, à occulter ses origines plus anciennes, à négliger ses évolutions ultérieures et son apport à l’histoire de l’art.

Les recherches, menées le plus souvent par les historiens du spectacle, se sont surtout intéressées à sa pratique dans la haute société, les cours et les salons européens. Cependant, le tableau vivant et ses genres connexes (les attitudes et « poses plastiques ») soulèvent la question de frontières à la fois esthétiques et sociales.

La transformation de corps réels en images peintes ou sculptées interroge la relation entre mimésis et représentation ainsi que sa capacité à véhiculer affects et idéaux. De même, elle invite à réfléchir sur les statuts respectifs de l’auteur et du spectateur. Réactivée au cinéma et dans l’art contemporain, cette pratique participe également des relations entre image et performativité.

Équipe INHA

  • Julie Ramos, conseiller scientifique, responsable du programme (2009-2013)
  • Marie-Pauline Martin, pensionnaire (2008-2012)
  • Léonard Pouy, chargé d’études et de recherche (2010-2014)
  • Caroline Van Eck, université de Leyde, Pays-Bas, chercheur invité
  • Melissa Périanez, monitrice-étudiante
  • Emmanuel Ussel, chargé d’étude et de recherche (2012-2016)

Collaborateurs

  • Caroline van Eck, université de Leyde
  • Stijn Bussels, université de Groningue
  • Bram van Oostveldt, université d’Amsterdam
  • Eljse van Kessel, université de Leyde

Partenaires

  • Université de Leyde (Pays-Bas), avec laquelle a été obtenue une bourse PHC Van Gogh

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