HRISTOVA Valentina

Maître de conférences en Histoire de l'art moderne à l'Université de Picardie-Jules Verne

Lauréate de la Fondation Alexander von Humboldt, en résidence à l'Institut für Kunst- und Bildgeschichte (Humboldt Universität zu Berlin)

Lauréate du Prix du Rayonnement de la langue et de la littérature françaises, attribué par l'Académie française au titre de ses Grands Prix de l'année 2023 (médaille de vermeil)

Chargée de recherches (post-doc) F.R.S.-FNRS à l'UCLouvain (GEMCA)

Chercheur post-doc au sein du projet AORUM (ANR, INHA, HAR)

Pensionnaire à l'Académie de France à Rome-Villa Médicis (2019-2020)

valqhristova @ yahoo.fr

Valentina Hristova a été chargée d’études et de recherche au sein du Répertoire des tableaux italiens dans les collections publiques françaises, XIIIe-XIXe siècles (axe Histoire du goût), de 2010 à 2014. Elle est l'auteure d'une thèse, soutenue à l'Université de Grenoble sous la direction de Daniela Gallo et publiée sous le titre Le Sacrifice du Christ. Peinture, société et politique en Italie centrale, entre Renaissance et Réforme (Rome, Officina Libraria, 2021). Lauréate du Prix du Rayonnement de la langue et de la littérature françaises (2023) et ancienne pensionnaire à l’Académie de France à Rome-Villa Médicis, V. Hristova s’intéresse aux rapports entre art, religion et pouvoir en Europe pendant la première modernité. Depuis quelques années, ses travaux s’attachent également à la matérialité des œuvres d’art. V. Hristova poursuit, à ce titre, sa collaboration avec Romain Thomas dans le cadre du projet AORUM, qu'elle a intégré en 2021 en qualité de chercheur post-doc.



- Le sacrifice du Christ. Peinture, société et politique en Italie centrale, entre Renaissance et Réforme, Rome, Officina Libraria, 2021, 320 p.

 

- « La première œuvre collective de l’Académie de France à Rome : un apparat éphémère pour la guérison de Louis XIV », Zeistschrift für Kunstgeschichte, 2022 (sous presse).

 

- « La mort du Christ : un laboratoire d’expérimentations artistiques dans l'Italie de la Renaissance », dans Th. Verdier (éd.), Présence et imaginaire de la mort à la Renaissance, actes du colloque international (Bournazel, Château de Bournazel, 27 septembre 2019), Montpellier, co-édition Presses Universitaires de la Méditerranée/impr. Laffitte, 2021, p. 145-169.

 

- « Michelangelo e l’antico : osservazioni sulla Crocifissione di san Pietro nella Cappella Paolina », Rivista d’Arte. Periodico Internazionale di Storia dell'Arte Medievale e Moderna, Leo S. Olschki Editore, serie quinta, vol. IX, 2019 (2020), p. 55-75.

 

- « Le Christ mort, un étendard ? Nouvelles considérations sur la peinture romaine au temps des  réformes (v. 1500- v. 1560) », ArtItalies, n° 25, 2019, p. 22-32.

 

- « Entre art, dévotion et réforme catholique : la Lamentation de Rosso Fiorentino à Borgo Sansepolcro », Revista de História da Arte e da Cultura, n°1, 2016 (2020), p. 5-19.

 

- « L’oeil à l’épreuve des documents. La difficile redécouverte de la Mise au tombeau de Londres et ses spéculations méthodologiques », dans P. Griener et P. Michel (éd.), Connoisseurship. L’oeil, la      raison, l’instrument, actes du colloque international (Paris, École du Louvre, 20-22 octobre 2012), Paris, éd. de l'École du Louvre, 2014, p. 31-38.

 

- « Pour une lecture intelligible d’Anachronic Renaissance : contenu et critiques », Studiolo. Revue d’histoire de l’art de l’Académie de France à Rome, n° 9, 2012, p. 310-317.

 

- « "Faux vrais ". Vrais tableaux, fausses signatures », dans E. Moench (dir.), Primitifs italiens : le vrai, le faux, la fortune critique, cat. expo. (Ajaccio, Palais Fesch, 29 juin-1eroctobre 2012), Milan, Silvana Editoriale, 2012, p. 119-127.